Transat anglaise: Gilles Lamiré vainqueur en Multi50

Le skipper français Gilles Lamiré pose au port de Saint-Malo, le 29 octobre 2014
Le skipper français Gilles Lamiré pose au port de Saint-Malo, le 29 octobre 2014

Le Malouin Gilles Lamiré (La French Tech Rennes Saint-Malo) a remporté samedi soir à New York la Transat anglaise dans la catégorie des trimarans Multi50 (15,24 m), en 12 j 07 h et 51 min.

Lamiré a franchi la ligne d’arrivée à 22h50 françaises et améliore le temps de référence de sa catégorie (14 j 01 h et 23 min), détenu par Eric Bruneel sur Trilogic en 2004.

C’est la première victoire en solitaire de Lamiré (45 ans), 3e de la Route du Rhum 2014 et de la Transat (en double) Jacques-Vabre 2013.

« Je rêve de gagner une grande course au large depuis mes débuts, a-t-il déclaré. En 2006, pour ma première Route du Rhum, je venais d’acquérir un trimaran 60 pieds (…). Je n’étais pas du tout au point et n’avais donc aucune chance. Et pourtant quelques jours avant le départ, j’ai rêvé que je gagnais. Je me suis dit que ce serait incroyable de gagner une si grande course ».

« Depuis, j’ai bien progressé et j’arrive à obtenir des résultats mais il me manquait quelque chose, a-t-il ajouté. Entre faire un podium (…) et gagner une grande course, ça n’a rien à voir (…). Tant qu’on n’a pas gagné, il manque le déclic ».

Trois des quatre catégories de bateaux au départ de Plymouth (sud-ouest de l’Angleterre) ont maintenant leur vainqueur: François Gabart (Macif) en trimarans Ultimes, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) en monocoques Imoca et Lamiré en Multi50.

Les plus petits (12 m environ) concurrents de la Transat anglaise, les Class40, sont encore en mer et ne sont pas attendus avant plusieurs jours à New York. Idem pour le Pen Duick II avec lequel Eric Tabarly avait remporté l’épreuve en 1964 et qui est barré -hors course- par Loïck Peyron.

15/05/2016 11:04:17 – PARIS (AFP) – © 2016 AFP

Affaire Baupin: féministes et députées manifestent pour réclamer la fin de l’impunité et de l’omerta

Des femmes manifestent contre le harcèlement sexuel le 11 mai 2016 devant l'Assemblée nationale à Paris
Des femmes manifestent contre le harcèlement sexuel le 11 mai 2016 devant l’Assemblée nationale à Paris

Des dizaines de féministes ont réclamé mercredi devant l’Assemblée le départ du député de Paris Denis Baupin, visé par des accusations d’agressions sexuelles, l’allongement du délai de prescription en la matière mais surtout la « fin de l’impunité et de l’omerta ».

« Quand une femme dit non, c’est non », scandaient les militantes, parmi d’autres slogans comme « la domination et la violence masculines, ça suffit ! » ou « Contre l’impunité, contre la loi du silence ! »

Les associations qui ont appelé à ce rassemblement, parmi lesquelles Elu-e-s contre les violences faites aux femmes (ECVF), présidée par la députée écologiste Eva Sas, le Collectif national pour les droits des femmes, Osez le féminisme ou encore les Effronté-e-s, réclament la démission de Denis Baupin de son mandat de député.

« Non ce n’est pas normal d’être plaquée contre un mur, d’avoir des mains aux fesses », s’est insurgée la députée (sans étiquette) du Calvados Isabelle Attard, l’une des femmes qui ont témoigné de harcèlement de la part de Denis Baupin.

Si le fait d’avoir parlé « sert à libérer la parole, on aura fait notre part contre ces agressions. Il faut que les femmes se sentent libres de dénoncer ces violences », a-t-elle ajouté, interrogée par l’AFP.

La députée écologiste Eva Sas (g), lors d'une manifestation contre le harcèlement sexuel, le 11 mai 2016 devant l'Assemblée nationale à Paris © DOMINIQUE FAGET AFPLa députée écologiste Eva Sas (g), lors d'une manifestation contre le harcèlement sexuel, le 11 mai 2016 devant l'Assemblée nationale à Paris © DOMINIQUE FAGET AFP
La députée écologiste Eva Sas (g), lors d’une manifestation contre le harcèlement sexuel, le 11 mai 2016 devant l’Assemblée nationale à Paris © DOMINIQUE FAGET AFP

Pour Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris Anne Hidalgo chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, « il y a une incohérence à démissionner de (la coprésidence de) l’Assemblée nationale et de conserver son mandat de député ».

« Les représentants du peuple doivent donner l’exemple et les partis politiques doivent prendre leurs responsabilités face à ces violences contre les femmes », a déclaré de son côté Eléonore Stévenin, d’Osez le féminisme.

Les associations demandent l’inscription au Code pénal de l’inéligibilité des hommes politiques reconnus coupables de violences sexuelles et/ou conjugales, ainsi que la non-investiture électorale, par leur parti, des candidats sous le coup d’une enquête judiciaire pour de tels faits ou déjà condamnés.

– Délai de prescription « trop court » –

Elles réclament aussi l’ouverture d’enquêtes internes par les partis politiques sur tous les faits dénoncés et rapportés de violences sexuelles, indépendamment de l’enquête judiciaire, l’accompagnement, par leur parti, des victimes au dépôt de plainte. Et demandent d’allonger la durée de prescription en matière de harcèlement sexuel.

Interrogée sur Europe 1, la ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a aussi jugé « trop court » l’actuel délai de prescription de trois ans et appelé le Sénat à voter « dans les mêmes termes » que l’Assemblée « et dans les meilleurs délais » une proposition de loi portant ce délai à six ans.

Elle a aussi souhaité que l’accès à la justice des victimes de harcèlement sexuel soit « facilité », avec la possibilité pour les associations de porter plainte à leur place.

Les associations qui ont appelé à ce rassemblement réclament la démission de Denis Baupin de son mandat de député © DOMINIQUE FAGET AFPLes associations qui ont appelé à ce rassemblement réclament la démission de Denis Baupin de son mandat de député © DOMINIQUE FAGET AFP
Les associations qui ont appelé à ce rassemblement réclament la démission de Denis Baupin de son mandat de député © DOMINIQUE FAGET AFP

La députée socialiste Delphine Batho a pour sa part souligné mardi que les accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles visant Denis Baupin n’étaient que « la partie émergée de l’iceberg », invitant le ministre des Finances Michel Sapin à « s’expliquer » à propos d’un geste déplacé envers une journaliste. « Aucun parti n’échappe à une complicité sous forme d’omerta », a-t-elle insisté.

M. Sapin s’est excusé mardi pour un « geste inapproprié », dans un communiqué. « Prenons acte de ses excuses », a déclaré Mme Rossignol. Interrogée pour savoir s’il devait démissionner, elle a répondu: « Il doit lui-même réfléchir sur ce qu’est le sexisme, les rapports avec les femmes, mais je ne crois pas qu’il doive démissionner ».

Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête préliminaire sur les accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin, qui a fait savoir de son côté qu’il déposait une plainte pour diffamation contre Mediapart et France Inter, au lendemain de leurs révélations basées sur des témoignages de victimes présumées.

Pour « briser la loi du silence », la Fondation des Femmes a par ailleurs lancé une « hotline » juridique et gratuite pendant une semaine pour les victimes de violences sexuelles de la part d’hommes politiques.

12/05/2016 06:24:56 – Paris (AFP) – © 2016 AFP

Loi travail: pas de motion de gauche contre le gouvernement, mais fracture aggravée au PS

Le président François Hollande et Manuel Valls à l'Elysée le 11 mai 2016
Le président François Hollande et Manuel Valls à l’Elysée le 11 mai 2016

Des députés socialistes « frondeurs » ont échoué de peu mercredi à bâtir une motion de censure contre le gouvernement avec des élus écologistes et Front de gauche opposés au projet de loi travail mais le PS apparaît plus fracturé que jamais.

Le projet de motion de censure « des gauches et des écologistes » a recueilli 56 signatures sur les 58 requises, selon le décompte annoncé au lendemain du déclenchement du 49-3 par Manuel Valls pour forcer l’adoption d’un texte jugé trop libéral par une portion de la majorité et contesté dans la rue.

A 16H35, expiration du délai de dépôt, « il ne nous a manqué que deux voix pour déposer notre motion de censure de . Inimaginable il y a encore 24h. « , a aussitôt tweeté le socialiste Yann Galut.

Le député Christian Paul à Paris le 7 mars 2016 © DOMINIQUE FAGET AFP/ArchivesLe député Christian Paul à Paris le 7 mars 2016 © DOMINIQUE FAGET AFP/Archives
Le député Christian Paul à Paris le 7 mars 2016 © DOMINIQUE FAGET AFP/Archives

D’après l’ex-ministre écologiste, Cécile Duflot, « tout le monde était surpris, nous les premiers, de l’ampleur de la vague qui dit +maintenant, ça suffit+ ». Il s’agit d’un « coup de semonce », ont estimé des défenseurs de cette motion.

Alors que le président du groupe PS Bruno Le Roux avait appelé à ne pas franchir la « ligne rouge » en déposant ou en votant une motion de censure, quelque 30 socialistes figurent parmi les signataires, tels les ex-ministres Benoît Hamon, Aurélie Filippetti et Christian Paul et divers élus de l’aile gauche, mais pas des aubrystes comme Jean-Marc Germain ou François Lamy.

Le député communiste André Chassaigne débat de la controversée loi Travail à l'Assemblée nationale à Paris, le 4 mai 2016 © BERTRAND GUAY AFP/ArchivesLe député communiste André Chassaigne débat de la controversée loi Travail à l'Assemblée nationale à Paris, le 4 mai 2016 © BERTRAND GUAY AFP/Archives
Le député communiste André Chassaigne débat de la controversée loi Travail à l’Assemblée nationale à Paris, le 4 mai 2016 © BERTRAND GUAY AFP/Archives

Pour autant, les contestataires socialistes ont confirmé qu’ils ne voteraient pas jeudi la motion de censure de droite, ce qui devrait finalement permettre au projet de loi El Khomri d’être adopté, sans vote, en première lecture.

– « Aux frondeurs de sortir du PS » –

Il faudrait les votes de 288 députés jeudi pour faire tomber le gouvernement Valls, ce qui paraît hors d’atteinte.

La motion de gauche, initiée par le Front de gauche dont 10 membres l’ont signée, a été également paraphée par dix élus écologistes critiques de la ligne gouvernementale, qui ne voteront pas non plus la motion LR-UDI.

A l’inverse, les députés FG ont confirmé qu’ils soutiendraient la motion de doite, « seul outil restant pour obtenir le retrait du texte », selon leur président André Chassaigne.

Cet élu communiste a vu dans le nombre de signataires du projet de motion « un coup de semonce pour le gouvernement », avec, « pour la première fois depuis 2012 », une initiative commune des « gauches » contre « la dérive libérale du gouvernement ».

Parmi les autres signataires de cette coalition inédite: Jean Lassalle, en retrait du MoDem, deux ex-chevènementistes apparentés PS, ou les ex-socialistes Pouria Amirshahi… mais aussi Thomas Thévenoud.

« Il aurait manqué deux signatures. Mais pour quelles chances d’aboutir? Strictement aucune. #enfumage », a twitté Pascal Popelin (PS).

Peu avant l’échéance, une source parlementaire socialiste glissait que « ce serait mieux que les noms ne soient pas publiés, sinon certains risquent de s’en souvenir quand on discutera des investitures » aux législatives.

Chez les frondeurs, « on est dans l’esquive permanente. On ne soutient pas le gouvernement, mais on ne construit pas autre chose », avait critiqué par avance le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement. « Rester au Parti socialiste: je ne comprends pas comment on peut être à ce point-là dans l’incohérence », avait ajouté Jean-Marie Le Guen.

Tout en lâchant qu’il s’est passé « quelque chose de grave », le chef de file des députés PS et proche de François Hollande a refusé à ce stade de se prononcer sur des sanctions, arguant vouloir se concentrer sur le débat jeudi à partir de 16H00 de la motion de droite.

« C’est à eux de sortir » et « ils ne le font pas, c’est un manque de courage patent et de responsabilité », a dénoncé un porte-parole du groupe PS, Hugues Fourage, proche du Premier ministre.

Les pressions étaient allées crescendo depuis l’engagement de responsabilité du gouvernement pour dissuader les contestataires PS de signer une motion de censure de gauche, et surtout de voter la motion LR-UDI.

« Etre frondeur et additionner ses voies à la droite, c’est pas juste être frondeur, c’est être un député de droite », a lancé Myriam El Khomri au sortir du Conseil des ministres, récusant au passage une « loi de régression pour les salariés ».

« On va essayer de convaincre encore d’autres députés de gauche de nous rejoindre pour redéposer une motion de censure lors de la 2e lecture », a avancé Pascal Cherki (PS).

11/05/2016 20:04:34 – Paris (AFP) – © 2016 AFP

Canada : les incendies à Fort McMurray incontrôlables

La situation à Fort McMurray empire. Les feux qui touchent le Canada sont hors de tout contrôle et ont doublé de taille en une journée. Ils ont parcouru plus de 200 000 hectares, a indiqué l’agence de gestion des urgences de l’Alberta dans son dernier bilan. « Les conditions liées aux feux restent extrêmes », a-t-elle ajouté, en raison d’une température qui avoisine 30 degrés en journée, des vents de 40 km/h et des broussailles asséchées par deux mois sans pluie.

Plus de 1 400 pompiers, 133 hélicoptères et 27 camions-citernes combattaient 43 feux différents à travers la province. Sept d’entre eux étaient totalement hors de contrôle, notamment à et autour de Fort McMurray, capitale pétrolière de l’Ouest canadien. Seule « bonne nouvelle » au tableau, le front des feux « continue de s’éloigner » de Fort McMurray et des sites de production pétrolière vers le nord-est, a estimé Chad Morrisson, ne représentant pas de menace pour les populations mais provoquant des dommages graves à l’écosystème.

La météo peut freiner les feux

Un air plus frais et humide avec des chances de précipitations dans les prochains jours pourrait aussi contribuer à freiner ou à calmer les feux. Mais, « nous avons besoin de fortes pluies, les averses ne suffisent pas », a-t-il ajouté. « La situation reste imprévisible et dangereuse et c’est un feu énorme et dangereux hors de contrôle », a dit de son côté le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale. La Première ministre de l’Alberta a par ailleurs prévu que tous les sinistrés encerclés par les feux à quelques dizaines de kilomètres au nord de Fort McMurray devaient avoir été évacués de la zone en fin de journée samedi.

Coincées dans des bases de vie de compagnies pétrolières où elles avaient trouvé refuge quand la route du nord était la seule issue possible, la plupart des personnes réfugiées ont pu emprunter un couloir sécurisé le long de l’autoroute 63 pour traverser Fort McMurray par convois de 25 voitures. À bord de leurs véhicules – souvent tractant une énorme caravane et au milieu d’épaisses fumées -, ils ont rejoint Edmonton, la capitale de l’Alberta à 400 kilomètres. Un peu moins de la moitié de ces 25 000 sinistrés ont été évacués par un pont aérien avec des avions des compagnies aériennes, les gros porteurs des forces armées mais aussi les appareils des compagnies aériennes locales.

80 000 personnes évacuées

À Fort McMurray, si les quartiers au sud-ouest et à l’ouest ont été largement dévastés, et une partie du secteur résidentiel au nord, les pompiers s’attachent à protéger les structures vitales comme les centres téléphoniques, la compagnie électrique ou les infrastructures gazières. Le centre a été épargné et, cinq jours après l’ordre d’évacuation obligatoire, des habitants ont été découverts par la police dans son long travail de porte-à-porte.

Le gouvernement a estimé que les 80 000 habitants de Fort McMurray avaient été évacués, un chiffre qui approche les 100 000 personnes avec les ordres d’évacuation de trois bourgades plus au sud et d’une réserve amérindienne. Parfois, « nous trouvons des personnes à leur domicile, par exemple une famille de cinq », a déclaré l’inspecteur de police Kevin Kunetzki. La police a aussi rapporté « quelques effractions » et des vols. « Mais ce n’est pas significatif d’après ce que nous avons vu jusqu’ici », a dit l’inspecteur Kunetzki.

Répercussions économiques énormes

L’inquiétude grandit pour l’activité pétrolière, poumon économique de la province. D’autant qu’au nord de Fort Mc Murray, les feux se rapprochent dangereusement des mines de sables bitumineux. La municipalité de Wood Buffalo a mis en alerte samedi en fin de journée les zones près des exploitations des compagnies Suncor et Syncrude en demandant à tous les travailleurs des bases de vie situées à 50 kilomètres au nord de Ford McMurray de se préparer à évacuer. Plus tôt samedi avec l’aggravation de la situation, la société Syncrude avait fermé son site en raison des fumées. Des avions gros porteurs C130 de l’armée ont été dépêchés pour évacuer les 4 800 employés.

Les répercussions économiques sont énormes : selon les experts, Suncor, Syncrude et Shell ont réduit leur production totale d’un million de barils par jour, ce qui représente environ un quart de la production entière du pays et une perte de dizaines de millions de dollars par jour.

Nouveaux raids aériens sur Gaza après un tir de roquette sur Israël (armée)

Un hélicoptère de l'armée israélienne lors de frappes sur la bande Gaza, le 2 mars 2008
Un hélicoptère de l’armée israélienne lors de frappes sur la bande Gaza, le 2 mars 2008

L’aviation israélienne a frappé samedi deux sites du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza en riposte à un tir de roquette contre le territoire israélien, a annoncé l’armée, au quatrième jour de violences.

« Tôt ce matin (…) une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza contre le sud d’Israël », a précisé l’armée dans un communiqué. « En réponse, l’aviation a frappé deux infrastructures terroristes du Hamas dans le sud de la bande de Gaza ».

Aucune indication n’a été donnée dans l’immédiat sur d’éventuelles victimes.

Il s’agit du quatrième jours de violences israélo-palestiniennes, la plus sérieuse confrontation entre le mouvement palestinien Hamas et l’armée israélienne depuis 2014 et l’instauration d’un fragile cessez-le-feu après cinquante jours d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

Aucun groupe n’a revendiqué le tir de roquette samedi sur le sud d’Israël mais un porte-parole de l’armée a indiqué que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, « doit en être tenu responsable ».

Depuis mercredi, les soldats israéliens ont été la cible de douze séries de tirs au mortier le long de la barrière de sécurité qui enferme hermétiquement la bande de Gaza et au pied de laquelle ils traquent les tunnels pouvant servir à des combattants palestiniens pour s’infiltrer en Israël.

Vendredi, le Hamas islamiste a affirmé ne pas vouloir la guerre mais promis de combattre les intrusions israéliennes dans la bande de Gaza, alors que la population craint une nouvelle guerre.

Jusque-là, les violences ont fait un mort et plusieurs blessés palestiniens dans les raids israéliens.

L’armée admet qu’elle agit à l’intérieur du territoire palestinien dans une bande de 100 mètres, dit-elle. Elle affirme ne voir « aucun intérêt » à une escalade militaire mais a souligne sa détermination à combattre « le plan diabolique du Hamas visant à s’infiltrer dans les communautés israéliennes ».

Il s’agit de la première confrontation directe entre le Hamas et l’armée israélienne depuis la guerre de juillet-août 2014.

07/05/2016 07:22:18 – Jérusalem (AFP) – © 2016 AFP

Tennis: fin de série pour Gasquet, battu par Nishikori au Masters 1000 de Madrid

Richard Gasquet face au Japonais Kei Nishikori en 8e de dinale du Masters 1000 de Madrid, le 5 mai 2016
Richard Gasquet face au Japonais Kei Nishikori en 8e de dinale du Masters 1000 de Madrid, le 5 mai 2016

Le Français Richard Gasquet (12e mondial) a été éliminé jeudi par Kei Nishikori en huitième de finale du Masters 1000 de Madrid en deux sets 6-4, 7-5, soit sa toute première défaite en sept confrontations contre le Japonais (N.6).

« Il est 6e mondial, c’est normal que cette série s’arrête. Avec l’altitude, il joue vraiment mieux que d’habitude, sa balle part très vite », a réagi Gasquet.

Le Biterrois a pourtant eu l’occasion de prolonger les échanges en revenant à 5-5 à la fin du deuxième set, un moment où les deux joueurs ont multiplié les signes de fébrilité.

Mais il a fini par céder sur la 4e balle de match concédée au Japonais.

« Ce n’était pas loin de faire tie-break. Mais à part cette fin de match un peu bizarre, il a été plus fort que moi, il retournait tout, c’était impressionnant », a poursuivi Gasquet. « Je n’ai pas fait un mauvais match, il était tout simplement très fort. »

Nishikori, tête de série N.6, affrontera en quarts de finale l’Uruguayen Pablo Cuevas ou l’Australien Nick Kyrgios.

Quant à Gasquet, il espère enchaîner les matches au Masters 1000 de Rome la semaine prochaine pour prendre le rythme en vue de Roland-Garros (22 mai-5 juin).

« J’espère faire un beau tournoi à Rome et si je fais beaucoup de matches là-bas, je sais que je serai prêt à Paris », a dit le Français. « Je serai tête de série, je sais que tout est possible là-bas. (…) Je suis capable de faire un bon Roland-Garros. »

Résultats de la 5e journée, disputée jeudi:

Simple messieurs (3e tour):

Kei Nishikori (JPN/N.6) bat Richard Gasquet (FRA/N.10) 6-4, 7-5

Tomas Berdych (CZE/N.8) bat David Ferrer (ESP/N.9) 7-6 (10/8), 7-5

Andy Murray (GBR/N.2) bat Gilles Simon (FRA/N.16) 6-4, 6-2

05/05/2016 16:46:02 – Madrid (AFP) – © 2016 AFP

En Thaïlande, une prière dans la nuit pour Leicester

Le moine bouddhiste Phra Prommangkalachan, le 3 mai 2016 à Bangkok
Le moine bouddhiste Phra Prommangkalachan, le 3 mai 2016 à Bangkok

« J’ai prié pour eux de 02h00 à 04h00 du matin »: le moine bouddhiste thaïlandais chargé de bénir les joueurs de Leicester n’a pas beaucoup dormi la nuit du sacre des Foxes, une équipe devenue symbole de fierté nationale.

« La victoire ne vient cependant pas de moi, mais de l’équipe et de la bonté du propriétaire », Vichai Srivaddhanaprabha, milliardaire thaïlandais et roi des duty-free qui a acquis Leicester City quand le club évoluait en deuxième division anglaise, a modestement ajouté Phra Prommangkalachan.

Fervent bouddhiste, Vichai n’avait pas hésité à faire venir à plusieurs reprises à Leicester des moines thaïlandais, dont Phra Prommangkalachan, chargés de bénir les joueurs, le stade…

Semaine après semaine, les Foxes ont su gagner des supporters en Thaïlande. Plusieurs centaines de fans se réunissent maintenant à chaque match devant un écran géant au siège du groupe à Bangkok pour regarder « leur » équipe.

Le moine bouddhiste Phra Prommangkalachan, chargé à plusieurs reprises de bénir les joueurs de Leicester, le 14 mars 2016 à Bangkok © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT AFP/ArchivesLe moine bouddhiste Phra Prommangkalachan, chargé à plusieurs reprises de bénir les joueurs de Leicester, le 14 mars 2016 à Bangkok © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT AFP/Archives
Le moine bouddhiste Phra Prommangkalachan, chargé à plusieurs reprises de bénir les joueurs de Leicester, le 14 mars 2016 à Bangkok © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT AFP/Archives

Mais dans la nuit de lundi à mardi, décalage horaire de six heures oblige, peu de Thaïlandais étaient debout à l’heure de la victoire finale, à l’exception des fans les plus assidus comme le moine Phra Prommangkalachan.

Gardien au siège de la société du propriétaire milliardaire du club, King Power, Songkran Sae-Li a lui-aussi regardé le match Tottenham-Chelsea, qui a permis aux Foxes d’être sacré champion.

« Je suis très content pour mon patron… Le succès de Leicester va rendre la Thaïlande célèbre à travers le monde entier », assure Songkran Sae-Li, 38 ans.

Pour ceux qui dormaient pendant le match, la bonne surprise est venue au réveil.

« D’habitude, je ne suis pas le football, mais cette année, je l’ai fait. C’est si incroyable de voir une petite équipe gagner », explique Bua, enseignante de 35 ans interrogée par l’AFP.

« Et c’est bon pour la Thaïlande. Je suis très fier parce que le propriétaire est thaïlandais », dit-elle, alors que le groupe King Power a utilisé le succès de son équipe pour promouvoir sa marque via des publicités, multipliant les T-shirts et gadgets à l’effigie de l’équipe.

– La victoire attire les supporters –

En passant des tréfonds de la Premier League au sommet du Championnat anglais, Leicester City a gagné des admirateurs en Thaïlande, où les accros de foot préfèrent en principe les grosses écuries.

Dans les rues de la capitale thaïlandaise, où tant de cafés et restaurants diffusent en boucle les matchs du championnat anglais, il n’est plus rare de voir les couleurs des Foxes.

« Cette victoire va pousser les Thaïlandais à regarder davantage le foot et l’équipe va gagner des fans », confie Twin Wichaidith, habitant de Bangkok et supporter de Leicester depuis cinq mois.

Mardi, sur les réseaux sociaux, cette victoire, encore improbable il y a quelques mois, était largement commentée.

Jiratha Pawadee, 33 ans, devant le siège de King Power, société du milliardaire thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha qui est également proriétarire de Leicester City, le 3 mai 2016 à Bangkok © LILLIAN SUWANRUMPHA AFPJiratha Pawadee, 33 ans, devant le siège de King Power, société du milliardaire thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha qui est également proriétarire de Leicester City, le 3 mai 2016 à Bangkok © LILLIAN SUWANRUMPHA AFP
Jiratha Pawadee, 33 ans, devant le siège de King Power, société du milliardaire thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha qui est également proriétarire de Leicester City, le 3 mai 2016 à Bangkok © LILLIAN SUWANRUMPHA AFP

« Pendant 130 ans, Leicester était anglais et rien de bon n’arrivait. Mais après seulement quelques années sous bannière thaïlandaise, ils sont champions », se félicite Yanita Rawittaya, sur une page Facebook de supporters thaïlandais de Leicester.

Devant l’immense complexe de duty-free de King Power implanté en plein centre de Bangkok, le logo de Leicester City s’affiche dans tous les couloirs. A l’intérieur, tous les employés attendent le prochain match, samedi. A cette occasion, un écran géant sera de nouveau installé, et le titre enfin célébré.

Quelques heures après la victoire, quelques touristes avaient fait le déplacement pour admirer le siège du groupe comme Joyce Matthews, une Ecossaise de 50 ans: « Je suis normalement plutôt une fan de rugby mais j’aime les contes de fées ».

03/05/2016 15:16:21 – Bangkok (AFP) – © 2016 AFP

Radiohead efface le contenu de ses réseaux sociaux

Thom Yorke, chanteur du groupe anglais Radiohead, à Lisbonne le 15 juillet 2012
Thom Yorke, chanteur du groupe anglais Radiohead, à Lisbonne le 15 juillet 2012

Le groupe de rock expérimental Radiohead a effacé lundi le contenu de ses pages sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, faisant naître, chez ses fans, des spéculations sur l’imminence de la sortie d’un nouvel album.

Les rockeurs britanniques, qui n’ont de cesse de trouver de nouveaux moyens de diffuser leur musique et de communiquer avec leur fans, ont conservé leurs pages officielles sur Facebook et Twitter mais celles-ci sont blanches, n’affichant plus aucune photo ou message. Le compte officiel du groupe et le compte Twitter du chanteur Thom Yorke ont également été purgés de leurs données.

Ces derniers jours, les fans britanniques du groupe ont en outre reçu par la poste un tract sibyllin sur lequel était écrit « Sing The Song Of Sixpence That Goes Burn The Witch We Know Where You Live », laissant certains en conclure que leur nouvel album, le neuvième et premier en cinq ans, pourrait s’appeler « Burn The Witch » (Brûle la sorcière).

Le quintette n’a pour l’heure donné aucun détail sur ce nouvel album, outre qu’il était enregistré en studio.

Radiohead a annoncé à la mi-mars qu’il allait jouer notamment du 20 mai au 4 octobre à Amsterdam, Paris, Londres, New York, Los Angeles et Mexico, avec deux concerts dans chaque ville sauf à Londres, où le groupe donnera trois concerts.

Les rockeurs britanniques sont aussi annoncés dans huit festivals, dont Primavera Sound à Barcelone, Summer Sonic au Japon et l’édition européenne, à Berlin, du festival Lollapalooza de Chicago.

Ils joueront aussi au Zénith à Paris les 23 et 24 mai, ainsi qu’à Lyon, au festival Les Nuits de Fourvières le 1er juin, et à Montréal pour le festival Osheaga prévu du 29 au 31 juillet.

Ce nouvel album sera le premier de Radiohead depuis « King of the Limbs », sorti en 2011.

Radiohead a vendu plus de 30 millions d’albums depuis son émergence en plein âge d’or du rock alternatif au début des années 1990.

Mais le groupe a vite troqué la guitare rock pour des sons plus électroniques et expérimentaux qui ont commencé avec l’album « OK Computer » en 1997.

Radiohead n’a pas joué sur scène depuis 2012 bien que son chanteur Thom Yorke se soit produit plusieurs fois en solo.

Thom Yorke a sorti en 2014 un deuxième album, « Tomorrow’s Modern Boxes », dominé par les riffs électroniques et des réflexions sur le rôle de l’individu dans la société industrielle.

02/05/2016 14:18:56 – Londres (AFP) – © 2016 AFP

Athlétisme: MPM pour le Jamaïcain McLeod sur 110 m haies aux Drake Relays

Le Jamaïcain Omar McLeod sacré champion du monde en salle sur 60 m, le 20 mars 2016 à Portland dans l'Oregon
Le Jamaïcain Omar McLeod sacré champion du monde en salle sur 60 m, le 20 mars 2016 à Portland dans l’Oregon

Le hurdleur jamaïcain Omar McLeod a amélioré la meilleur performance mondiale de l’année sur 110 m haies, en 13 sec 08, dans des conditions difficiles de pluie, samedi à Des Moines (Iowa) lors des Drake Relays.

Sacré champion du monde en salle à Portland mi-mars, McLeod, 22 ans, se rapproche doucement de la meilleure performance de sa carrière, réalisée à Kingston fin juin de l’année dernière (12.97).

Il a nettement devancé samedi à Des Moines l’Américain David Oliver (13.31) et un autre Jamaïcain, Hansle Parchment (13.42).

Le champion olympique en titre, l’Américain Aries Merritt a pris la 5e place dans un temps de 13.61, pour son meeting de reprise après une greffe de rein en septembre 2015.

01/05/2016 10:26:07 – Los Angeles (AFP) – © 2016 AFP

Syrie: arrêt des hostilités sur deux fronts, 30 morts à Alep

Des secours interviennent après des bombardements à Alep, en Syrie, le 29 avril 2016
Des secours interviennent après des bombardements à Alep, en Syrie, le 29 avril 2016

Les combats ont cessé samedi sur deux fronts en Syrie après l’entrée en vigueur d’un accord russo-américain qui ne concerne cependant pas la ville d’Alep où des bombardements ont fait 30 morts la veille.

Selon l’armée syrienne, l’arrêt des combats doit durer 24 heures dans la région de la Ghouta orientale, une zone rebelle à l’est de Damas, et 72 heures dans celle de Lattaquié, un fief du régime dans l’ouest syrien.

Les combattants ont déposé les armes dans le nord de la province de Lattaquié et dans la Ghouta orientale, a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de militants et de sources médicales en Syrie.

« C’est calme à Lattaquié et dans la Ghouta orientale. Il n’y a pas de tirs pour le moment », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, président de cette ONG basée en Grande-Bretagne.

De la fumée au-dessus d'Alep après des bombardements, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFPDe la fumée au-dessus d'Alep après des bombardements, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP
De la fumée au-dessus d’Alep après des bombardements, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP

Après l’appel qu’avait lancé jeudi l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, à réactiver la trêve, Russes et Américains avaient annoncé vendredi un accord a minima sur l’arrêt des hostilités sur deux fronts, mais pas à Alep, la deuxième ville de Syrie.

L’agence de presse russe Ria Novosti avait fait état de « l’introduction d’un processus de détente » dans ces régions « à partir de (vendredi) minuit ».

Michael Ratney, l’émissaire spécial américain pour la Syrie, avait confirmé « un nouvel engagement de cessation des hostilités (…) samedi à 00H01 (vendredi 21H01 GMT) ». Mais « nous discutons avec la Russie pour arriver rapidement à un accord » sur Alep, avait concédé le diplomate américain.

Des combats opposent depuis des semaines les troupes du régime aux rebelles dans le nord-est de la province côtière de Lattaquié, bastion de la communauté alaouite à laquelle appartient la famille du président syrien Bachar al-Assad. En outre, l’armée et ses alliés tentent de progresser dans la Ghouta orientale, région considérée comme le réservoir de la rébellion près de la capitale.

A Alep, en proie à de violents combats malgré la trêve imposée le 27 février, plus de 230 civils ont péri en une semaine dans des bombardements. La ville est divisée depuis 2012 entre secteurs rebelles et gouvernementaux.

L'hôpital al-Qods à Alep en Syrie, frappé par un bombardement aérien le 28 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFPL'hôpital al-Qods à Alep en Syrie, frappé par un bombardement aérien le 28 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP
L’hôpital al-Qods à Alep en Syrie, frappé par un bombardement aérien le 28 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP

Treize personnes ont péri vendredi dans les quartiers tenus par le régime et 17 du côté des rebelles, selon l’OSDH. Des dizaines de personnes ont été blessées.

L’aviation du régime a également frappé une clinique dans la partie rebelle d’Alep, blessant plusieurs personnes, selon la défense civile.

– Attaques aveugles –

« Il ne peut y avoir aucune justification à ces actes épouvantables de violence visant délibérément des hôpitaux et des cliniques. Des gens continuent à mourir dans ces attaques. Il n’y a désormais plus de lieux sûrs à Alep. Même dans les hôpitaux », a commenté Marianne Gasser, à la tête du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie.

De crainte de nouveaux bombardements, la prière du vendredi des musulmans a été suspendue dans les quartiers rebelles.

Des secouristes évacuent un bâtiment endommagé après des bombardements à Alep, en Syrie, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFPDes secouristes évacuent un bâtiment endommagé après des bombardements à Alep, en Syrie, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP
Des secouristes évacuent un bâtiment endommagé après des bombardements à Alep, en Syrie, le 29 avril 2016 © KARAM AL-MASRI AFP

Et en ce Vendredi saint pour les orthodoxes, Nour Chmeilane, une chrétienne de 25 ans d’un quartier d’Alep-ouest, a renoncé à aller à la messe. « Nous avons mis nos affaires dans une seule valise et nous nous préparons à partir à tout moment », témoigne-t-elle.

A Washington, le département d’Etat a rendu compte d’un nouvel appel téléphonique entre le secrétaire d’Etat John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov au cours duquel ils ont parlé du « renforcement de la cessation des hostilités dans des régions de Syrie ».

Du côté de l’opposition syrienne, le Haut comité pour les négociations (HCN), l’instance chargée de représenter les principaux groupes de l’opposition aux négociations de paix avec le régime à Genève, a dénoncé dans une lettre à Ban Ki-moon « des attaques aveugles contre les civils » à Alep.

« Ce n’est pas le moment de parler de processus politique après les massacres horribles et les violations systématiques de la trêve », a écrit sur Twitter Riad Hijab, coordinateur du HCN.

Le dernier cycle de pourparlers indirects s’est déroulé à Genève du 13 au 27 avril, sans avancée, le HCN ayant quitté cette ville pour dénoncer les bombardements à Alep.

30/04/2016 04:13:36 – Alep (Syrie) (AFP) – © 2016 AFP