Attentat dans une oasis en Irak

Huit personnes ont été tuées lundi dans un attentat-suicide mené par plusieurs kamikazes à Ain al-Tamer, une oasis au sud-ouest de Bagdad. Cette région habituellement préservée de ce genre de violence, comme l’ont précisé les responsables irakiens, a été attaquée par six personnes, dont certaines pourraient avoir été tuées par les forces de sécurité avant d’avoir actionné leur charge explosive. Les explosions ont également fait six blessés.

Les kamikazes ont tenté de s’infiltrer tôt dans l’oasis, mais, confrontés à la réaction des forces de sécurité, se sont retirés dans une zone proche où ils ont fait détoner leurs explosifs, a raconté un membre du Conseil de la province de Kerbala, Masoum al-Tamimi. Selon le ministère de l’Intérieur, cinq des assaillants ont été abattus par les forces de sécurité et seul le sixième aurait eu le temps d’actionner sa bombe dans une maison.

L’ombre de Daech plane sur cet attentat

L’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment, mais le mode d’action rappelle celui du groupe extrémiste sunnite État islamique en Irak. Elle intervient alors que les forces irakiennes progressent vers Mossoul, le dernier fief de l’EI en Irak, dans le cadre d’une vaste offensive lancée le 17 octobre. Les attentats dans le sud de l’Irak sont toutefois relativement rares par rapport au nombre d’attaques dans la capitale Bagdad. L’oasis d’Ain al-Tamer est toutefois située près de la province occidentale d’Al-Anbar, qui fut longtemps un fief de Daech. En août, le groupe djihadiste avait revendiqué une attaque dans cette localité qui avait fait 18 morts et 26 blessés.

13 novembre 1909. Une suffragette fouette Winston Churchill sur le quai d'une gare

Une féministe aussi gonflée que la Britannique Theresa Garnett, ça n’existe plus. En comparaison, les chiennes de garde actuelles ressemblent à des teckels édentés. À 21 ans, cette suffragette, militant pour le droit de vote des femmes, multiplie les attentats contre les machos britanniques. Elle n’a pas froid aux yeux, la gamine. Le samedi 13 novembre 1909, Theresa s’attaque carrément au pitbull de Sa Gracieuse Majesté, Winston Churchill. Certes, ce n’est pas encore l’homme qui fait plier Hitler, mais, à 35 ans, il est déjà ministre du Commerce extérieur. Et surtout, à ses yeux, le membre…

Parmigiani Fleurier revient chez Kronometry 1999

Après une première collaboration de 1999 à 2004, Parmigiani Fleurier fait son retour chez Kronometry 1999 Paris, lieu prestigieux et stratégique de la capitale, dédié à la haute horlogerie et à ses passionnés depuis plus de 16 ans.

L’espace Parmigiani Fleurier est conçu comme un petit salon de 10 mètres carrés où chaque élément trouve naturellement sa place : table de présentation avec éclairage ciblé, sièges confortables, vitrines personnalisées, autant de mobiliers dessinés avec précision pour la marque, que l’on retrouve chez les horlogers passionnés du monde entier. L’univers architectural de Parmigiani Fleurier (inspiré des architectes CA&CO, Paris) trouve ici la même écriture identitaire que celle qui inspire la création de ses garde-temps.


© stéphane Dumont

Pièces d’exception

L’essentiel de la collection Parmigiani Fleurier y est présenté. Mais aussi des pièces d’exception telles que l’exemplaire n° 1 de la Kalpa Hebdomadaire Anniversaire, limitée à 10 pièces, ou encore le premier modèle Tonda Chronor livré en France, modèles conçus pour les 20 ans de la marque. Une nouvelle collaboration qui promet donc de belles surprises, comme le souligne Walter Ronchetti, président fondateur de Kronometry 1999 : « La manufacture Parmigiani Fleurier retrouve enfin le chemin de nos vitrines, et je suis très heureux, pour ma part, de retravailler avec Michel Parmigiani. Un maître parmi les maîtres, selon moi, avec lequel nous ne manquerons pas de vous surprendre. »


© stéphane Dumont


Michel Parmigiani en garde lui-même un souvenir ému : « Walter en 1999, alors jeune entrepreneur, avait eu le courage d’ouvrir son magasin dans un contexte économique compliqué face à des détaillants français historiques et renommés. Il n’en fallait pas plus pour me rappeler mes propres débuts dans l’horlogerie en 1976. Retrouver de cette manière aujourd’hui Kronometry 1999 n’est qu’un juste retour des choses, au sein d’un magasin qui compte parmi ses clients de très grands passionnés d’horlogerie, non seulement français mais du monde entier. »

WeWork débarque en France


L’espace WeWork Soho West Mezzanine. © WeWork

WeWork, le géant américain du co-working et de la valorisation d’immeubles d’exception, arrive en France. Créée en 2010 par Adam Neumann à New-York, l’entreprise a déjà convaincu McKinsey, Volkswagen, Pinterest, Google, Deloitte, Visa, IBM, Microsoft ou encore BlaBlaCar d’héberger une partie de ses salariés. Le site – tout de même valorisé 16 milliards de dollars – s’est fait connaître en multipliant les attentions à ses salariés comme la mise à disposition de billards, de tables de ping-pong, ou encore en facilitant les manucures, les massages, les cours de yoga. Les entrepreneurs et les travailleurs indépendants peuvent également être séduits par ce concept, car il est possible de louer des postes de travail à l’unité (à New York, il faut débourser 45 dollars par mois pour rejoindre la communauté WeWork et payer autour de 500 dollars chaque mois par bureau). Son 110e positionnement en Europe sera situé rue La Fayette, un immeuble art déco qui fut autrefois le siège d’Areva. Comme toutes les entreprises américaines, WeWork sera sans doute montré du doigt parce qu’il chamboule l’ordre établi, mais le plus intéressant est que l’entreprise, qui a des ambitions planétaires, arrive à s’imposer comme une marque. Comment va réagir Regus, spécialiste de l’immobilier de bureau ? En France, WeWork sera dirigée par Séverin Naudet, passé par Virgin (où il a notamment suivi Lenny Kravitz, Axelle Red ou encore Ben Harper), Dailymotion et Socialyse. L’autodidacte a également été le conseiller numérique de Matignon. Interview.

Le Point: Pourquoi avez-vous rejoint WeWork ?

Séverin Naudet : La musique en ligne, le partage de vidéos, le e-gouvernement et l’Open Data, les réseaux sociaux et la publicité « programmatique »… Je me suis toujours passionné et engagé pour ce qui change notre économie, notre société en profondeur. Les créateurs, les entrepreneurs, ceux qui changent le monde aujourd’hui, veulent un environnement de travail différent. Ils partagent des valeurs fortes. Ils ne veulent plus un « gagne-pain », ils veulent un style de vie. Quand j’ai visité WeWork à New York, j’ai ressenti une telle énergie ! J’ai su immédiatement que WeWork allait changer profondément le monde du travail tel qu’on le connaît. C’est majeur pour l’économie dans notre pays. J’ai voulu porter ce changement en France.

Quelles sont les spécificités de cette entreprise qui n’a que 6 ans ?


Les bureaux de WeWork à New York dans le Meatpacking. © WeWork

WeWork est une plateforme physique et technologique dédiée aux créateurs, aux entrepreneurs. Ses membres ont accès à bien plus qu’un simple espace de travail. WeWork permet d’intégrer une large communauté globale d’entrepreneurs qui compte déjà plus de 80 000 membres dans plus de 30 villes et 12 pays. C’est un réseau réel et virtuel global unique. Un réseau d’entreprises de toutes les tailles : du designer indépendant jusqu’à Deloitte ou Microsoft…, WeWork permet aux entreprises de bénéficier de conditions privilégiées pour aider leur croissance, leur productivité et leur rentabilité – accès aux services bancaires facilités, solutions de RHs ou de stockage à prix réduit… – à ses membres d’accéder à de nombreux services quotidiens – cours de yoga, manucure, coiffeur… – et, bien sûr, des espaces communs de détente avec tables de ping-pong ou billards. WeWork s’engage à aider les start-up à leur démarrage et à accompagner leur croissance, pour que le coût d’un bureau ne soit pas un frein à la création et à l’innovation. WeWork est en moyenne 25 % moins chère qu’un espace de bureaux traditionnel. En Île-de-France le loyer est le deuxième poste de dépenses des entreprises pour un taux d’occupation de 60 % seulement.

Quelles sont les perspectives de développement de ce modèle dans le monde ?

WeWork grandit avec son réseau. Au fur et à mesure de l’ouverture de nouveaux immeubles, la communauté s’élargit, en même temps que les opportunités de collaboration et d’innovation entre ses membres. En 2016, WeWork a ouvert à Mexico, Montréal, Berlin, Sydney, Shanghai. WeWork est passée, à Londres, de 2 à 11 immeubles en une année, avec pour objectif de doubler d’ici à 2017. Paris est une ville majeure pour WeWork. WeWork considère Paris comme l’avant-garde de la création et de l’innovation. Ses membres à travers le monde y réclament d’ailleurs sa présence. WeWork attend beaucoup de Paris, grande capitale internationale. Le dynamisme de l’économie à Paris et dans la région est très fort, la diversité d’entreprises est considérable. La communauté de créateurs français est une des plus innovantes dans le monde, le potentiel est donc formidable. J’ai hâte d’ouvrir notre premier espace au 33 rue Lafayette, qui accueillera 2 300 postes de travail au printemps 2017. WeWork La Fayette sera l’un des « flagships » de WeWork.

Attentats de Paris : une minute de silence avant France-Suède vendredi

Dimanche, cela fera un an que les attentats de Paris et de Saint-Denis ont frappé la France. Pour rendre hommage aux victimes, la Fédération française de football (FFF) a demandé à l’UEFA, seule décisionnaire, d’organiser une minute de silence vendredi avant la rencontre France-Suède au Stade de France vendredi soir, révèle la radio RTL ce lundi.

Le président François Hollande sera présent lors de ce match qui compte pour les éliminatoires du Mondial 2018 et où près de 80 000 spectateurs sont attendus.

« La priorité […], c’est la sécurité »

C’était autour du Stade de France lors d’une rencontre amicale France-Allemagne le soir du 13 novembre que l’un des kamikazes du commando s’était fait exploser, en tuant une personne.

Le président de la FFF, Noël Le Graët, a insisté sur la sécurité du stade. « On ne baisse pas la garde. On fait toujours très attention. La priorité lorsqu’il y a un spectacle de haut niveau et une foule qui ne demande qu’à regarder le jeu, c’est la sécurité », a-t-il expliqué à RTL.

Starship Troopers : au bûcher, les remakes !

Les annonces navrantes de reboots se suivent et se ressemblent tristement à Hollywood. Après avoir piétiné en 2012 le Total Recall de 1990 via un reboomake (reboot, remake, on ne sait plus trop, du coup, on fusionne) affligeant, Columbia Pictures récidive et projette désormais de cloner l’autre grand space opera de Paul Verhoeven : Starship Troopers.

Révélée par le Hollywood Reporter, l’info cumule tous les signaux avant-coureurs du nanar. Le producteur de cette mauvaise farce n’est autre que l’horrible Neal H. Moritz, l’homme qui a érigé au rang d’art maléfique l’abêtissement du blockbuster américain (les franchises Fast & Furious et xXx, c’est lui, tout comme les impérissables RIPD brigade fantôme, World Invasion : Battle Los Angeles ou encore Le Frelon vert).

Les scénaristes de ce futur Starship Troopers, Mark Swift et Damian Shannon, sont les ténors coupables de scripts de Freddy contre Jason, Vendredi 13 et bientôt… le reboomake cinéma de Baywatch/Alerte à Malibu. Pire encore, les instigateurs de ce sinistre projet se sont empressés de jurer que le reboomake de Starship Troopers n’en était pas un, mais serait plutôt une nouvelle adaptation du roman de Robert Heinlein (Étoiles, garde à vous ! en VF), classique de la science-fiction littéraire de la fin des années 50. Ben voyons, mon colon ! Le même alibi de la « relecture » nous avait déjà été servi par Columbia au moment du Total Recall de 2012, mais personne n’est dupe : ce « nouveau » Starship Troopers doit entièrement son existence à la volonté de capitaliser sur la « marque » créée voici presque 20 ans par Paul Verhoeven.

De paresseux tricoteurs

À sa sortie aux États-Unis, le chef-d’oeuvre du maître hollandais avait été paradoxalement cloué au pilori par les critiques, offusqués par la violente charge satirique d’un film brocardant de façon très provoc l’interventionnisme mondial américain. Starship Troopers avait par ailleurs essuyé un cruel revers au box-office, mais se refit une telle santé grâce au marché naissant du DVD que deux (piteuses) suites furent produites directement en vidéo. Aujourd’hui, Starship Troopers est devenu une licence forte de la pop culture et reste considéré comme l’un des plus beaux fleurons du film de science-fiction. Un jeu de massacre à la fois potache et hallucinant de sauvagerie, l’un des sommets créatifs de la carrière de Paul Verhoeven. C’est évidemment sur cette renommée et le travail du cinéaste que capitalisent les paresseux tricoteurs du reboomake à venir, et non pas sur le livre de Heinlein quasiment oublié du grand public.


Le reboot de « Robocop » en 2014 a fait un four au box-office et est resté sans suite. © Columbia Pictures

Comme pour les nouvelles versions ratées de Total Recall et Robocop, il y a fort à parier que le prochain Starship Troopers fera le nettoyage par le vide de la violence et de la subversion politique de son modèle, pour livrer une crétinerie tout public sans saveur ni odeur, uniquement axée sur le spectacle. Et qui, de surcroît, se prendra probablement une gamelle au box-office. Après tant de crashes commerciaux de reboots-remakes mal fichus et édulcorés confiés à des bras cassés, on persiste à ne pas comprendre l’entêtement des studios. Pour une résurrection de Star Trek réussie (et encore…), combien de Karaté Kid, Point Break, Conan, Carrie la vengeance, The Thing, Le jour où la Terre s’arrêta, Oldboy ou SOS Fantômes sans âme, fabriqués pour les sous et finalement accidentés industriels ?

Le porte-monnaie des foules sentimentales

Lorsque Brian De Palma refaisait le Scarface de Howard Hawks ou que John Carpenter réinventait le The Thing de Christian Nyby (produit par Hawks), il s’agissait avant tout d’imposer leurs regards de metteur en scène pour une véritable relecture de classiques déjà vieux de plusieurs décennies. Et même lorsque George Lucas et Steven Spielberg signaient des remakes hybrides non officiels du cinéma de leur enfance, avec Star Wars et Les Aventuriers de l’arche perdue, ils prenaient le soin de mitonner des mythologies entièrement neuves à partir du passé.

Les reboots ou remakes crachés à la chaîne depuis une quinzaine d’années par des studios créativement à bout de souffle n’offrent qu’un grand vide artistique. Misant tout leur marketing sur le sempiternel et démagogique effet nostalgique savamment semé, ils ne visent que le porte-monnaie des foules sentimentales et toujours flouées. Ils méritent au centuple la pluie d’opprobre et l’amère récolte assurée de leur paresse cupide.

Mossoul: les canons français en appui aux soldats irakiens

Des soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016
Des soldats français près d’un CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016

Tirés à 40 km du front, leurs obus peuvent frapper les combattants, véhicules ou positions des jihadistes du groupe Etat islamique: chaque jour, les canons français de la « Task Force Wagram » interviennent en appui aux soldats irakiens engagés dans la bataille de Mossoul.

« L’objectif, c’est de délivrer les feux dans les délais les plus brefs, entre cinq et dix minutes une fois que l’ordre de tir est redescendu à la batterie. Nous assurons la permanence des appuis pour les troupes irakiennes 24 heures sur 24 », explique le capitaine Alexandre (l’armée française refuse de donner les noms des militaires présents sur le théâtre irakien, pour des raisons de sécurité).

Des CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPDes CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Des CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

Il commande cinq CAESAR (Camion équipé d’un système d’artillerie), des canons de 155 mm, de huit mètres de long, montés sur camions, qui ont déjà fait leurs preuves en Afghanistan et au Mali. Quatre sont immédiatement opérationnels à tout moment. Chaque canon est servi par cinq soldats et a une cadence de six tirs par minute.

Au total, une centaine de militaires français sont ainsi déployés depuis début septembre dans le cadre de la « Task Force Wagram », constituée de soldats provenant de différentes unités, principalement d’artillerie.

« Wagram, c’est en référence à la bataille napoléonienne de 1809, une victoire dans laquelle l’emploi de l’artillerie a été décisif et qui a été remportée par la Grande armée, qui était aussi une coalition », souligne le colonel Benoît, le commandant de la Task Force, qui intervient en complémentarité avec les frappes aériennes françaises.

Ces soldats sont installés dans la base de Qayyarah, à 60 km au sud de Mossoul, qui sert de quartier général à la coalition internationale menée par les Etats-Unis et aux forces irakiennes pour l’opération en cours pour libérer Mossoul.

La bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFPLa bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFP
La bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFP

Selon l’Etat-major des armées, à Paris, les engagements de la Task Force Wagram sont quotidiens et 35 missions de tir ont été effectuées la semaine dernière.

« Nous avons différents types de munitions: explosives s’il s’agit de neutraliser ou de détruire, mais nous sommes également en mesure d’éclairer le champ de bataille ou d’aveugler avec un rideau de fumigènes », énumère le capitaine Alexandre.

– Ennemi omniprésent –

Placés en « position d’attente » entre des blocs de béton, les canons se déploient sur quelques centaines de mètres dans un vaste espace plat et poussiéreux, pour se mettre en position de tir en fonction des coordonnées de la cible qu’ils doivent engager.

Il s’écoule en moyenne 100 secondes entre le moment où l’obus est tiré et celui où il atteint sa cible, avec une cinquantaine de mètres de rayon au point d’impact.

Des soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPDes soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Des soldats français près d’un CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

Mais si les artilleurs interviennent à la requête de la Coalition, après qu’elle a reçu une demande de soutien des soldats irakiens, c’est un officier français qui valide en dernière instance chaque tir.

« J’ai le souci permanent de maîtriser les effets » de notre action, insiste le colonel Benoît, particulièrement sensible à « l’aspect légal »: « Est-ce que les tirs sont bien dans le strict respect du droit des conflits armés et des règles d’engagement de la France? ».

« J’ai déjà dit non à des demandes d’appui feu quand elles mettaient en danger les infrastructures civiles ou les habitants », souligne-t-il. « Mais nous disposons d’un excellent canon, qui allie puissance, portée de tir et précision, ce qui est important quand on est au milieu des populations. C’est la brutalité alliée à la précision ».

Le rythme des engagements des canons français pourrait cependant diminuer, puisque le front a progressé vers Mossoul, jusqu’à atteindre leur limite de tir de 40 km.

Un soldat français entretient son fusil d'assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPUn soldat français entretient son fusil d'assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Un soldat français entretient son fusil d’assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

« Les éléments de tête irakiens ont atteint la portée maximale des canons, mais il y a toujours des îlots de résistance en retrait. Le front n’est pas si défini, l’ennemi est partout et on va rester très utiles dans les jours à venir », assure le colonel Benoît.

Pour le général de division irakien Najem Al-Jabouri, commandant en chef des opérations pour libérer Mossoul, « les Français font beaucoup pour nous aider: ils entraînent nos troupes, déploient un porte-avions et leurs canons tirent jour et nuit. Après les Américains, ce sont eux qui interviennent le plus en soutien de nos forces ».

01/11/2016 10:26:33 – Al Qayyarah (Irak) (AFP) – © 2016 AFP

29 octobre 1763. Le marquis de Sade est bouclé à Vincennes sur dénonciation d’une prostituée.

Le 29 octobre 1763, à l’aube, des inspecteurs de police frappent à la porte-cochère d’une petite maison de la rue Mouffetard. Au portier qui vient ouvrir, ils demandent à parler au maître de la maison. Le domestique les conduit auprès d’un jeune homme de 23 ans, élégant, de petite taille, le visage légèrement marqué par la petite vérole. Le jeune marquis de Sade s’étonne. Les représentants du lieutenant de police de Paris lui expliquent que, sur ordre du roi, ils doivent le conduire au donjon de Vincennes pour « débauche outrée ». Donatien Alphonse François se décompose. Il tempête, pleure, d…

Mads Mikkelsen : « J’ai besoin de faire un break »

Mads Mikkelsen, 51 ans le 22 novembre prochain, renoue avec sa fibre geek en enchaînant pour le compte de Disney un rôle de méchant chez Marvel et un autre plus nuancé, à découvrir dés le 14 décembre, dans Rogue One : A Star Wars Story. Interprète dans Dr Strange du très vilain magicien Kaecilius, l’ex-acteur fétiche de Nicolas Winding Refn, primé à Cannes pour le drame La Chasse, revendique son éclectisme et ne marcher qu’au coup de coeur. Le Danois au charme ensorceleur vient, en tout cas, de briser le nôtre, de coeur, en affirmant vouloir se mettre au vert ces prochains mois.

Le Point Pop : C’est étonnant de vous voir jouer les vilains de service chez Marvel. Qu’est-ce qui vous a convaincu ?

Mads Mikkelsen : À peu près tout ! Mais surtout le fait que Benedict joue le Dr Strange et le fait que Scott Derrickson m’ait pitché le film en prononçant les mots magiques « kung-fu volant »…  Comment refuser une telle offre ? Et j’adorais aussi l’idée de partir un mois dans un boot camp avant le tournage, à apprendre les mouvements de kung-fu, m’entraîner à sauter avec des câbles… Ce n’était pas si dur que ça, sauf qu’à 50 ans on se remet beaucoup plus lentement de ses bleus qu’à 20.


On a du mal à vous associer à l’univers de la pop culture.

Ça doit être parce que je suis un acteur danois, on m’imagine plus branché par les films d’auteur, et pourtant, je vous assure que la pop culture occupait une grande place dans nos vies. Je lisais des comics, Spider-Man était mon héros préféré, j’adorais les Star Wars, j’étais un fan gigantesque de Bruce Lee et des films de kung-fu. Je lisais des BD de toutes sortes, américaines mais aussi françaises comme celles de Moebius, Tardi ou Hergé. J’ai même gardé ma collection de vieux comics et, jusqu’à mes 30 ans, j’achetais particulièrement les premiers numéros de comics anciens, je les ai toujours. Plus tard, quand les super-héros ont investi de plus en plus le cinéma, j’ai été ébloui, mais je n’aurais jamais imaginé être dans l’un d’entre eux.

On vous dit féru des biographies de Staline, d’Hitler, de Mao…

Tous les grands dictateurs, oui. Mais aussi de grands hommes d’État plus pacifiques type Churchill, je vous rassure. C’est intéressant d’essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête des tyrans. Mais, plus encore, comment des populations entières ont pu adhérer à leurs idées. Par quels mécanismes un démagogue l’emporte-t-il ? Certes, les dictateurs ont avant tout exercé leur emprise à travers la peur, mais aussi à travers leur pouvoir de conviction. Mon personnage dans Dr Strange est aussi un démagogue, il croit profondément dans son propre discours et arrive à le vendre d’autant plus facilement aux autres.

On trouve une philosophie sur la quête de la vie éternelle dans Dr Strange.


Un moine bouddhiste a servi de conseiller technique sur le plateau : êtes-vous aussi attiré par la spiritualité que Benedict Cumberbatch ?

J’ai vu l’homme dont vous parlez sur le tournage, mais je n’ai jamais eu affaire à lui. Il faisait méditer Benedict et les autres. Au début, j’ai cru qu’il faisait partie des figurants (rires). J’ai essayé de lui faire un « high five », mais il n’était pas très partant, on dirait. Suis-je spirituel ? Non, pas vraiment. Je suis un pragmatique, je crois en la science.

Jouer les vilains dans deux franchises Disney (Dr Strange et Rogue One), est-ce une récréation volontaire après vos rôles psychologiquement éreintants dans La Chasse, Hannibal ou les films de Nicolas Winding Refn ?

Non, c’est beaucoup plus simple. On me propose des projets et, ceux que j’aime, je dis oui. Je ne me dis jamais que mon prochain film doit être comme ci ou comme ça : quel qu’il soit, j’ai juste besoin d’aimer la vision que me propose le réalisateur.

C’est un vrai luxe que peu d’acteurs peuvent s’offrir… Il y a beaucoup de films que j’aurais aimé faire et qu’on ne m’a jamais proposés. Mais sinon, ça fait longtemps que je refuse les rôles que je ne sens pas. Même si c’est la pire chose qui va avec ce métier, rester sans travailler ne m’a jamais fait peur. J’ai commis une fois l’erreur de m’engager dans une aventure qui ne me plaisait pas. Ça ne se passe jamais bien, pour personne. Dans ces situations, on joue mal et ça ne rend pas heureux.


Vous avez d’abord été gymnaste puis danseur professionnel : qu’est-ce qui vous a amené à la comédie ?

C’est un peu surréaliste. Je ne pourrais pas vous dire comment je suis passé de danseur à acteur, j’ai juste été naturellement attiré par l’art dramatique. Ce métier est génial parce qu’il vous offre la possibilité de faire des choses pour lesquelles on doit normalement payer très cher : monter à cheval, apprendre le piano, faire du kung-fu… Il vous donne aussi  la chance de rencontrer tant de monde. Et surtout, on a l’occasion de pénétrer dans l’esprit d’autres personnages et donc d’apprendre sur soi-même.


Tout comme pour les X-Men, par exemple, pensez-vous que Doctor Strange puisse se prêter à une métaphore particulière ?

Si c’était l’objectif du film, alors on s’est planté ! Je ne suis pas certain que, dans un film de divertissement pur, on doive sans cesse se croire obligé de glisser un discours politiquement correct. Pour moi, le politiquement correct, c’est la mort immédiate de toute créativité, quel que soit le genre que vous abordez. Après, je viens d’un pays où le racisme n’est pas un problème aussi important qu’ailleurs…  Mais je pense qu’à moins de l’évoquer subtilement dans un contexte je ne suis pas sûr que d’aborder lourdement une question comme le racisme dans un blockbuster soit toujours heureux. Si vous voulez parler du racisme, faites un film qui aborde vraiment la question de front.

Je veux jouer un zombie !


Donc Doctor Strange, est-ce un divertissement à 100 % ?

Je crois quand même qu’on y trouve une philosophie… Toute cette thématique sur la quête de la vie éternelle, à quoi ressemblerait la vie si on trouvait le secret de l’éternité, c’est une question puissante que tout le monde s’est posée à un moment de son existence.

Être acteur c’est une façon d’être éternel, c’est bien connu.

Ah oui, mais j’espère quand même que le but premier des gens qui font ce métier est l’aptitude à toucher des gens plutôt que d’accéder à l’éternité !

Avec quel autre tournage enchaînerez-vous prochainement ?

Aucun ! En ce moment, je ne fais absolument rien, à part la promotion de Dr Strange. Je ferai ensuite la promotion de Rogue One et puis…. rien . J’ai décidé de faire un break, j’ai besoin de décrocher un peu pour recharger mes batteries, réfléchir à quelle direction prendre. Si on me propose un projet pour lequel j’ai un coup de foudre, j’en serai. Sinon, je ne vais courir après rien de spécial dans les mois qui viennent. Je n’arrête pas le métier, c’est juste une pause qui va me faire beaucoup de bien.

James Bond, Star Wars, Marvel… Vous commencez à collectionner les franchises de pop culture majeures. Laquelle manque encore à votre  palmarès ?

Des zombies ! Je n’en ai encore jamais fait, alors que j’adore les films de zombies. Je pourrais même jouer un zombie !

OM: Eyraud rencontre les supporters et leur a « fait une bonne impression »

Le nouveau président de l'Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, le 21 octobre 2016 au centre d'entraînement de l'OM
Le nouveau président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, le 21 octobre 2016 au centre d’entraînement de l’OM

Le nouveau président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, a reçu mardi les représentants des supporters au centre d’entraînement et leur a fait « une bonne impression », ont-ils affirmé à l’AFP.

« Il nous a fait une bonne impression », a expliqué le leader des Dodger’s, Christian Cataldo.

« On ne va pas le juger, ça fait une semaine qu’il est là, a de son côté estimé le chef des Yankee, Michel Tonini. On lui prête de bonnes intentions, nous notre rêve le plus cher que l’OM redevienne l’OM, pour l’instant ce sont des paroles et on va voir si les actes sont en adéquation. »

Eyraud a reçu les représentants des associations de supporters dans le bâtiment du services médias du centre Robert Louis-Dreyfus en fin d’après-midi.

Il a présenté le plan de développement en quatre points de l’OM, basé sur le sportif, le financier, l’osmose avec la ville de Marseille et les supporters.

« On voit qu’il connaît le sujet, a commenté Cataldo. Il nous a tenu un discours direct, franc, et, je crois, sincère. Nous lui avons répondu que nous n’étions ni endormis ni impressionnés. On en a entendu des discours depuis des années, maintenant on veut des actes ».

25/10/2016 20:35:44 – Marseille (AFP) – © 2016 AFP