EN DIRECT. PSG-Nantes (1-0) : Di Maria lance Paris !

Le PSG n’a pas tremblé en première mi-temps. En maîtrisant la possession du ballon dès le coup d’envoi, les Parisiens n’ont attendu que 12 minutes pour ouvrir le score. Matuidi lance Augustin qui s’effondre dans la surface de réparation. Di Maria a bien suivi et trompe Riou sans trembler (1-0). C’est le premier but de l’Argentin cette saison sous les couleurs parisiennes, lui qui avait déjà marqué en sélection cette semaine.

Lucas tente ensuite de se jouer du portier nantais (20e) sans réussite, tout comme Augustin, muselé par Diego Costa (23e). Le FCN n’est pas en reste à l’image de la reprise à bout portant de Gillet qui oblige Trapp à se détendre (25e). Dans la foulée, Augustin parvient à servir Lucas en retrait mais Riou est sur la trajectoire du tir du Brésilien (28e). Di Maria, ensuite, tente un lob de 45 mètres qui frôle les montants nantais (30e). Touché au pied, l’Argentin cède ensuite sa place à Ben Arfa (36e).

L’ex-Niçois s’illustre rapidement en lançant Augustin qui parvient à dribbler Riou avant d’être signalé hors-jeu (38e). Mais les Parisiens se relâchent et Trapp doit intervenir après une tête de Thiago Silva (43e) ou encore une frappe de Bammou (45e). Le PSG domine mais ne mène que d’un but d’écart. Vont-ils creuser leur avance ? A suivre.

La compositition des deux équipes :

Paris SG : Trapp – Aurier, T. Silva (cap), Kimpembe, Maxwell – Verratti, T. Motta, Matuidi – Di Maria, Augustin, Lucas

Nantes : Riou – Lima, Diego Carlos, Vizcarrondo, Dubois – Thomasson, Djidji, Gillet – Bammou, Iloki, Stepinski

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EN DIRECT. PSG-Nantes (1-0) : Paris domine mais n’est pas à l’abri !

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    Angers
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  • Nancy
    Vs
    Dijon
    à 20:00
Ligue 1

Ligue 1

Samedi 19 Novembre 2016 à 17h00 – Arbitre : François Letexier
Paris SG

Paris SG

Paris SG
0
0
1
0
0
0
Paris SG
Nantes
1
Score à la mi-temps
0
  • 14 min.
  • Di Maria
Nantes

Nantes

Nantes
Rafraîchissement dans 60secondes

Mi-temps

  • Le match
  • La compo
  • Le but
  • Le changement
  • Les Chiffres
  • Réagissez

Mi-temps : C’est la pause au Parc des Princes, sur ce mince avantage des parisiens (1-0). Bien que complètement dominateurs dans le jeu, les hommes d’Emery ont failli se faire surprendre sur les rares offensives nantaises, annihilées par un excellent Trapp. A noter que le PSG a perdu son buteur du soir, Di Maria, sorti sur blessure.

45 min. : Une seule minute de temps additionnel ajoutée par Mr François Letexier.

43 min. : La superbe parade de Trapp ! Le géant allemand se détend de nouveau pour claquer une tête à bout portant de … Thiago Silva, qui prenait la direction de la lucarne ! Geste heureusement sans conséquence pour le brésilien …

42 min. : Enfin du danger sur la cage parisienne, avec un corner obtenu coté gauche par Bammou.

39 min. : La pression parisienne s’accentue en cette fin de première période, les Canaris ne parviennent même plus à dépasser leur moitié de terrain balle au pied !

37 min. : Ben Arfa, sur son premier ballon percute plein axe avant de servir parfaitement Augustin dans la course qui dribble Riou avant de marquer, joie de courte durée puisque le jeune attaquant est signalé hors jeu.

35 min. – Changement: Premier changement du match, Di Maria se plaignant de la cuisse est remplacé par .. Ben Arfa, acclamé par le Parc !

34 min. : Le coup-franc rentrant frappé par Di Maria au premier poteau est repoussé facilement par la défense nantaise.

33 min. : Joli coup-franc obtenu par Aurier coté droit, fauché dans sa course par Bammou.

31 min. : Une demi-heure de jeu dans ce match à sens unique, dominé par des parisiens toujours aussi impressionnants, en dépit de nombreuses absences dans le onze type.

29 min. : Di Maria, sur un ballon contré par l’arbitre, récupère et tente dans la foulée le lob de 45 mètres sur Riou, mais son ballon passe de peu au dessus de la transversale ! C’était joliment tenté …

27 min. : Verratti se débarasse de trois joueurs au milieu avant de voir l’appel d’Augustin, l’attaquant excentré revient intelligemment en retrait vers Lucas, dont la frappe à ras de terre est repoussée par Riou !

24 min. : L’arrêt de Trapp ! Dans la foulée, un double ciseau de Vizcarrondo puis de Gillet, oblige le portier allemand à s’employer pour la première fois dans ce match !

23 min. : Bonne situation pour le FC Nantes sur coup de pied arrête, le centre de Lima est bien frappé à gauche de la surface, Thiago Silva s’impose et dégage de la tête !

21 min. : Match à sens unique jusque là, avec des Nantais incapables d’aligner trois passes successives, face à des parisiens toujours aussi injouables dans la circulation du ballon …

19 min. : Matuidi et Maxwell combinent de nouveau à gauche, le centre fort du brésilien est dégagé de la cuisse par Vizcarrondo, Riou sort et s’empare du ballon.

16 min. : Ce premier quart d’heure de jeu est largement en faveur du club de la capitale, qui domine, trouvant de surcroît le chemin des filets. Les Canaris n’ont pas vraiment existé jusque là …

14 min. : L’argentin, buteur avec sa sélection en semaine, retrouve également le chemin des filets en club … Il était temps !

12 min. – But pour Paris SG: Ouverture du score du PSG! Matuidi est parfaitement servi dans la course par Maxwell, le tricolore trouve Augustin en première intention dans la surface qui se fait contrer et s’écroule, Di Maria suit et trompe Riou d’un tir croisé à ras de terre !

10 min. : Première offensive nantaise, Bammou servi coté gauche feinte de centrer avant de servir intelligemment Djidji en retrait, la puissante frappe du numéro 26 s’envole dans les travées du Parc.

09 min. : Verratti lance parfaitement Augustin dans la profondeur, Riou anticipe parfaitement et repousse le ballon, alors que le parisien allait armer sa frappe !

07 min. : La longue ouverture de Lima pour Bammou est excellente, mais l’attaquant nantais rate son contrôle, ballon rendu aux parisiens.

06 min. : Les Canaris se dégagent sur le centre, le ballon file en touche, récupéré par le club de la capitale.

05 min. : Maxwell sert parfaitement Matuidi dans la surface qui se fait contrer, corner à venir pour les parisiens.

03 min. : Le brésilien botte lui même le coup de pied de coin, son centre est un peu trop fort pour Kimpembe qui ne parvient pas à ajuster sa tête au second poteau.

02 min. : Premier corner pour le PSG, obtenu sur un débordement de Lucas coté gauche.

02 min. : Les Canaris sont tout de même positionnés assez haut, et tentent d’empêcher le PSG de ressortir proprement le ballon.

01 min. : Paris, sans surprise, confisque le ballon à son adversaire en ce début de match, et procède à une touche de balle, à ras de terre.

00 min. : C’est parti au Parc, coup d’envoi donné par les parisiens !

00 min. : L’affluence au Parc des Princes est moyenne, alors que les deux équipes pénètrent à l’instant sur la pelouse.

00 min. : Des changements sont également à signaler dans le onze titulaire nantais, puisque Dubois remplace Kwateng coté droit alors que Iloki prend la place d’Harit devant.

00 min. : Unai Emery ne chamboulera pas ses habitudes et alignera son 4-3-3 habituel, Jean-Kevin Augustin suppléant Cavani à la pointe de l’attaque. Di Maria et Lucas occuperont les côtés, tandis Kimpembe et Thiago Motta remplaceront Marquinhos et Rabiot.

00 min. : Il faudra tout de même remonter à… 2004, pour trouver trace d’une victoire nantaise face au PSG, qui plus est à la Beaujoire (1-0).

00 min. : Le FC Nantes ne se privera pas de ramener au moins un point du Parc, de surcroît dans sa situation actuelle. Le club flirte en effet avec la zone rouge (avec deux points de plus que le LOSC, premier relégable), et reste sur deux matchs sans victoire en Ligue 1.

00 min. : Une série positive sur laquelle le club de la capitale s’appuiera afin de faire plier les canaris cet après-midi, et ce à quelques jours d’un choc en Ligue des Champions, face aux Gunners d’Arsenal.

00 min. : Troisième du classement, à trois points du duo sudiste (Monaco et Nice), le PSG semble revenir petit à petit à son meilleur niveau. Les hommes de d’Unai Emery restent sur cinq matchs sans défaite en championnat, dont un large (4-0) infligé aux Rennais lors de la 12ème journée.

00 min. : Bonjour et merci de nous retrouver pour suivre, en direct commenté, la rencontre de la 13e journée de Ligue 1 entre le PSG et Nantes. Coup d’envoi à 17h00 au Parc des Princes.

Composition des équipes.

1
Trapp
2
Thiago

Silva
3
Kimpembe
17
Maxwell
19
Aurier
6
Verratti
7
Lucas

Moura
8
Motta
11
Di Maria
14
Matuidi
29
Augustin
1
Riou
3
Diego

Carlos
4
Vizcarrondo
6
Lima
15
Dubois
26
Djidji
7
Iloki
8
Thomasson
27
Gillet
10
Bammou
18
Stepinski
Onze de départ : 4-3-3
Paris SG
Onze de départ : 4-2-3-1
Nantes
Le match
Le But
14 ‘ : Di Maria
La Passe décisive
14 ‘ : Augustin
Aucun Carton
Le Changement
37 ‘ : Di Maria Ben Arfa
Les Confrontations
Date
Local
Score
Visiteur
2016
Paris SG
4 – 0
Nantes
2015
Paris SG
2 – 1
Nantes
2014
Paris SG
5 – 0
Nantes
2009
Paris SG
1 – 0
Nantes
2007
Paris SG
4 – 0
Nantes
2006
Paris SG
2 – 0
Nantes
2005
Paris SG
1 – 0
Nantes
2004
Paris SG
3 – 2
Nantes
2003
Paris SG
0 – 1
Nantes
2002
Paris SG
1 – 1
Nantes
2001
Paris SG
2 – 1
Nantes
2000
Paris SG
0 – 0
Nantes
1999
Paris SG
0 – 0
Nantes
1998
Paris SG
0 – 1
Nantes
1996
Paris SG
5 – 0
Nantes
1995
Paris SG
0 – 3
Nantes
1994
Paris SG
1 – 0
Nantes
1993
Paris SG
1 – 0
Nantes
1992
Paris SG
1 – 1
Nantes
1991
Paris SG
1 – 1
Nantes
1990
Paris SG
2 – 2
Nantes
1989
Paris SG
1 – 0
Nantes
1988
Paris SG
0 – 2
Nantes
1987
Paris SG
2 – 1
Nantes
1986
Paris SG
2 – 1
Nantes
1985
Paris SG
2 – 3
Nantes
1984
Paris SG
0 – 0
Nantes
1983
Paris SG
2 – 1
Nantes
1982
Paris SG
4 – 0
Nantes
1981
Paris SG
0 – 2
Nantes
1980
Paris SG
1 – 0
Nantes
1979
Paris SG
1 – 1
Nantes
1978
Paris SG
0 – 1
Nantes
1977
Paris SG
0 – 1
Nantes
1976
Paris SG
2 – 1
Nantes
1975
Paris SG
2 – 3
Nantes
1972
Paris SG
2 – 3
Nantes

Où est le corps de Fiona ? Un témoignage relance l'enquête

Où repose le corps de Fiona ? La réponse à cette question cruciale va peut-être enfin être donnée. Mercredi 16 novembre, une avocate des parties civiles au procès Fiona a affirmé avoir reçu dans la nuit un témoignage, qu’elle juge crédible, sur l’endroit où pourrait avoir été enterrée la fillette disparue.

Au troisième jour du procès de la mère de Fiona et de son ancien compagnon, Me Marie Grimaud a profité d’une interruption de séance pour indiquer à la presse que ces éléments seront fournis au tribunal en début d’après-midi. « Il y a des éléments qui pourraient laisser penser que Fiona est éventuellement à un endroit déterminé », a expliqué Me Grimaud, qui représente l’association Innocence en danger. Elle a demandé au juge de pouvoir fournir à la cour « l’ensemble des éléments qui (lui) ont été transmis, parmi lesquels des photos » inédites.

L’auteur du témoignage a laissé ses coordonnées, a précisé l’avocate. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, tous les deux anciens toxicomanes, n’ont jamais été en mesure d’indiquer l’endroit où a été enterrée la fillette, disparue en mai 2013. Plusieurs campagnes de fouilles autour de Clermont-Ferrand n’ont rien donné.

15 novembre 1871. Verlaine et Rimbaud débarquent bourrés et enlacés à l'Odéon.

Le 15 novembre 1871, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud arrivent ensemble au théâtre de l’Odéon pour assister à la première de la pièce en un acte d’Albert Glatigny, Le Bois. Leur arrivée fait scandale. Ils se tiennent quasiment par le cou comme deux amants. Ils ont la gueule fripée, les yeux injectés d’alcool, et la tenue débraillée de Beigbeder après quinze jours à faire la bamboula… Ils ont passé la nuit précédente à écumer les cafés du Quartier latin de Paris, à descendre des litres d’absinthe. Au théâtre, les poètes parnassiens regardent d’un oeil torve ce petit merdeux de Rimbaud, 17…

Attentat dans une oasis en Irak

Huit personnes ont été tuées lundi dans un attentat-suicide mené par plusieurs kamikazes à Ain al-Tamer, une oasis au sud-ouest de Bagdad. Cette région habituellement préservée de ce genre de violence, comme l’ont précisé les responsables irakiens, a été attaquée par six personnes, dont certaines pourraient avoir été tuées par les forces de sécurité avant d’avoir actionné leur charge explosive. Les explosions ont également fait six blessés.

Les kamikazes ont tenté de s’infiltrer tôt dans l’oasis, mais, confrontés à la réaction des forces de sécurité, se sont retirés dans une zone proche où ils ont fait détoner leurs explosifs, a raconté un membre du Conseil de la province de Kerbala, Masoum al-Tamimi. Selon le ministère de l’Intérieur, cinq des assaillants ont été abattus par les forces de sécurité et seul le sixième aurait eu le temps d’actionner sa bombe dans une maison.

L’ombre de Daech plane sur cet attentat

L’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment, mais le mode d’action rappelle celui du groupe extrémiste sunnite État islamique en Irak. Elle intervient alors que les forces irakiennes progressent vers Mossoul, le dernier fief de l’EI en Irak, dans le cadre d’une vaste offensive lancée le 17 octobre. Les attentats dans le sud de l’Irak sont toutefois relativement rares par rapport au nombre d’attaques dans la capitale Bagdad. L’oasis d’Ain al-Tamer est toutefois située près de la province occidentale d’Al-Anbar, qui fut longtemps un fief de Daech. En août, le groupe djihadiste avait revendiqué une attaque dans cette localité qui avait fait 18 morts et 26 blessés.

13 novembre 1909. Une suffragette fouette Winston Churchill sur le quai d'une gare

Une féministe aussi gonflée que la Britannique Theresa Garnett, ça n’existe plus. En comparaison, les chiennes de garde actuelles ressemblent à des teckels édentés. À 21 ans, cette suffragette, militant pour le droit de vote des femmes, multiplie les attentats contre les machos britanniques. Elle n’a pas froid aux yeux, la gamine. Le samedi 13 novembre 1909, Theresa s’attaque carrément au pitbull de Sa Gracieuse Majesté, Winston Churchill. Certes, ce n’est pas encore l’homme qui fait plier Hitler, mais, à 35 ans, il est déjà ministre du Commerce extérieur. Et surtout, à ses yeux, le membre…

Parmigiani Fleurier revient chez Kronometry 1999

Après une première collaboration de 1999 à 2004, Parmigiani Fleurier fait son retour chez Kronometry 1999 Paris, lieu prestigieux et stratégique de la capitale, dédié à la haute horlogerie et à ses passionnés depuis plus de 16 ans.

L’espace Parmigiani Fleurier est conçu comme un petit salon de 10 mètres carrés où chaque élément trouve naturellement sa place : table de présentation avec éclairage ciblé, sièges confortables, vitrines personnalisées, autant de mobiliers dessinés avec précision pour la marque, que l’on retrouve chez les horlogers passionnés du monde entier. L’univers architectural de Parmigiani Fleurier (inspiré des architectes CA&CO, Paris) trouve ici la même écriture identitaire que celle qui inspire la création de ses garde-temps.


© stéphane Dumont

Pièces d’exception

L’essentiel de la collection Parmigiani Fleurier y est présenté. Mais aussi des pièces d’exception telles que l’exemplaire n° 1 de la Kalpa Hebdomadaire Anniversaire, limitée à 10 pièces, ou encore le premier modèle Tonda Chronor livré en France, modèles conçus pour les 20 ans de la marque. Une nouvelle collaboration qui promet donc de belles surprises, comme le souligne Walter Ronchetti, président fondateur de Kronometry 1999 : « La manufacture Parmigiani Fleurier retrouve enfin le chemin de nos vitrines, et je suis très heureux, pour ma part, de retravailler avec Michel Parmigiani. Un maître parmi les maîtres, selon moi, avec lequel nous ne manquerons pas de vous surprendre. »


© stéphane Dumont


Michel Parmigiani en garde lui-même un souvenir ému : « Walter en 1999, alors jeune entrepreneur, avait eu le courage d’ouvrir son magasin dans un contexte économique compliqué face à des détaillants français historiques et renommés. Il n’en fallait pas plus pour me rappeler mes propres débuts dans l’horlogerie en 1976. Retrouver de cette manière aujourd’hui Kronometry 1999 n’est qu’un juste retour des choses, au sein d’un magasin qui compte parmi ses clients de très grands passionnés d’horlogerie, non seulement français mais du monde entier. »

WeWork débarque en France


L’espace WeWork Soho West Mezzanine. © WeWork

WeWork, le géant américain du co-working et de la valorisation d’immeubles d’exception, arrive en France. Créée en 2010 par Adam Neumann à New-York, l’entreprise a déjà convaincu McKinsey, Volkswagen, Pinterest, Google, Deloitte, Visa, IBM, Microsoft ou encore BlaBlaCar d’héberger une partie de ses salariés. Le site – tout de même valorisé 16 milliards de dollars – s’est fait connaître en multipliant les attentions à ses salariés comme la mise à disposition de billards, de tables de ping-pong, ou encore en facilitant les manucures, les massages, les cours de yoga. Les entrepreneurs et les travailleurs indépendants peuvent également être séduits par ce concept, car il est possible de louer des postes de travail à l’unité (à New York, il faut débourser 45 dollars par mois pour rejoindre la communauté WeWork et payer autour de 500 dollars chaque mois par bureau). Son 110e positionnement en Europe sera situé rue La Fayette, un immeuble art déco qui fut autrefois le siège d’Areva. Comme toutes les entreprises américaines, WeWork sera sans doute montré du doigt parce qu’il chamboule l’ordre établi, mais le plus intéressant est que l’entreprise, qui a des ambitions planétaires, arrive à s’imposer comme une marque. Comment va réagir Regus, spécialiste de l’immobilier de bureau ? En France, WeWork sera dirigée par Séverin Naudet, passé par Virgin (où il a notamment suivi Lenny Kravitz, Axelle Red ou encore Ben Harper), Dailymotion et Socialyse. L’autodidacte a également été le conseiller numérique de Matignon. Interview.

Le Point: Pourquoi avez-vous rejoint WeWork ?

Séverin Naudet : La musique en ligne, le partage de vidéos, le e-gouvernement et l’Open Data, les réseaux sociaux et la publicité « programmatique »… Je me suis toujours passionné et engagé pour ce qui change notre économie, notre société en profondeur. Les créateurs, les entrepreneurs, ceux qui changent le monde aujourd’hui, veulent un environnement de travail différent. Ils partagent des valeurs fortes. Ils ne veulent plus un « gagne-pain », ils veulent un style de vie. Quand j’ai visité WeWork à New York, j’ai ressenti une telle énergie ! J’ai su immédiatement que WeWork allait changer profondément le monde du travail tel qu’on le connaît. C’est majeur pour l’économie dans notre pays. J’ai voulu porter ce changement en France.

Quelles sont les spécificités de cette entreprise qui n’a que 6 ans ?


Les bureaux de WeWork à New York dans le Meatpacking. © WeWork

WeWork est une plateforme physique et technologique dédiée aux créateurs, aux entrepreneurs. Ses membres ont accès à bien plus qu’un simple espace de travail. WeWork permet d’intégrer une large communauté globale d’entrepreneurs qui compte déjà plus de 80 000 membres dans plus de 30 villes et 12 pays. C’est un réseau réel et virtuel global unique. Un réseau d’entreprises de toutes les tailles : du designer indépendant jusqu’à Deloitte ou Microsoft…, WeWork permet aux entreprises de bénéficier de conditions privilégiées pour aider leur croissance, leur productivité et leur rentabilité – accès aux services bancaires facilités, solutions de RHs ou de stockage à prix réduit… – à ses membres d’accéder à de nombreux services quotidiens – cours de yoga, manucure, coiffeur… – et, bien sûr, des espaces communs de détente avec tables de ping-pong ou billards. WeWork s’engage à aider les start-up à leur démarrage et à accompagner leur croissance, pour que le coût d’un bureau ne soit pas un frein à la création et à l’innovation. WeWork est en moyenne 25 % moins chère qu’un espace de bureaux traditionnel. En Île-de-France le loyer est le deuxième poste de dépenses des entreprises pour un taux d’occupation de 60 % seulement.

Quelles sont les perspectives de développement de ce modèle dans le monde ?

WeWork grandit avec son réseau. Au fur et à mesure de l’ouverture de nouveaux immeubles, la communauté s’élargit, en même temps que les opportunités de collaboration et d’innovation entre ses membres. En 2016, WeWork a ouvert à Mexico, Montréal, Berlin, Sydney, Shanghai. WeWork est passée, à Londres, de 2 à 11 immeubles en une année, avec pour objectif de doubler d’ici à 2017. Paris est une ville majeure pour WeWork. WeWork considère Paris comme l’avant-garde de la création et de l’innovation. Ses membres à travers le monde y réclament d’ailleurs sa présence. WeWork attend beaucoup de Paris, grande capitale internationale. Le dynamisme de l’économie à Paris et dans la région est très fort, la diversité d’entreprises est considérable. La communauté de créateurs français est une des plus innovantes dans le monde, le potentiel est donc formidable. J’ai hâte d’ouvrir notre premier espace au 33 rue Lafayette, qui accueillera 2 300 postes de travail au printemps 2017. WeWork La Fayette sera l’un des « flagships » de WeWork.

Attentats de Paris : une minute de silence avant France-Suède vendredi

Dimanche, cela fera un an que les attentats de Paris et de Saint-Denis ont frappé la France. Pour rendre hommage aux victimes, la Fédération française de football (FFF) a demandé à l’UEFA, seule décisionnaire, d’organiser une minute de silence vendredi avant la rencontre France-Suède au Stade de France vendredi soir, révèle la radio RTL ce lundi.

Le président François Hollande sera présent lors de ce match qui compte pour les éliminatoires du Mondial 2018 et où près de 80 000 spectateurs sont attendus.

« La priorité […], c’est la sécurité »

C’était autour du Stade de France lors d’une rencontre amicale France-Allemagne le soir du 13 novembre que l’un des kamikazes du commando s’était fait exploser, en tuant une personne.

Le président de la FFF, Noël Le Graët, a insisté sur la sécurité du stade. « On ne baisse pas la garde. On fait toujours très attention. La priorité lorsqu’il y a un spectacle de haut niveau et une foule qui ne demande qu’à regarder le jeu, c’est la sécurité », a-t-il expliqué à RTL.

Starship Troopers : au bûcher, les remakes !

Les annonces navrantes de reboots se suivent et se ressemblent tristement à Hollywood. Après avoir piétiné en 2012 le Total Recall de 1990 via un reboomake (reboot, remake, on ne sait plus trop, du coup, on fusionne) affligeant, Columbia Pictures récidive et projette désormais de cloner l’autre grand space opera de Paul Verhoeven : Starship Troopers.

Révélée par le Hollywood Reporter, l’info cumule tous les signaux avant-coureurs du nanar. Le producteur de cette mauvaise farce n’est autre que l’horrible Neal H. Moritz, l’homme qui a érigé au rang d’art maléfique l’abêtissement du blockbuster américain (les franchises Fast & Furious et xXx, c’est lui, tout comme les impérissables RIPD brigade fantôme, World Invasion : Battle Los Angeles ou encore Le Frelon vert).

Les scénaristes de ce futur Starship Troopers, Mark Swift et Damian Shannon, sont les ténors coupables de scripts de Freddy contre Jason, Vendredi 13 et bientôt… le reboomake cinéma de Baywatch/Alerte à Malibu. Pire encore, les instigateurs de ce sinistre projet se sont empressés de jurer que le reboomake de Starship Troopers n’en était pas un, mais serait plutôt une nouvelle adaptation du roman de Robert Heinlein (Étoiles, garde à vous ! en VF), classique de la science-fiction littéraire de la fin des années 50. Ben voyons, mon colon ! Le même alibi de la « relecture » nous avait déjà été servi par Columbia au moment du Total Recall de 2012, mais personne n’est dupe : ce « nouveau » Starship Troopers doit entièrement son existence à la volonté de capitaliser sur la « marque » créée voici presque 20 ans par Paul Verhoeven.

De paresseux tricoteurs

À sa sortie aux États-Unis, le chef-d’oeuvre du maître hollandais avait été paradoxalement cloué au pilori par les critiques, offusqués par la violente charge satirique d’un film brocardant de façon très provoc l’interventionnisme mondial américain. Starship Troopers avait par ailleurs essuyé un cruel revers au box-office, mais se refit une telle santé grâce au marché naissant du DVD que deux (piteuses) suites furent produites directement en vidéo. Aujourd’hui, Starship Troopers est devenu une licence forte de la pop culture et reste considéré comme l’un des plus beaux fleurons du film de science-fiction. Un jeu de massacre à la fois potache et hallucinant de sauvagerie, l’un des sommets créatifs de la carrière de Paul Verhoeven. C’est évidemment sur cette renommée et le travail du cinéaste que capitalisent les paresseux tricoteurs du reboomake à venir, et non pas sur le livre de Heinlein quasiment oublié du grand public.


Le reboot de « Robocop » en 2014 a fait un four au box-office et est resté sans suite. © Columbia Pictures

Comme pour les nouvelles versions ratées de Total Recall et Robocop, il y a fort à parier que le prochain Starship Troopers fera le nettoyage par le vide de la violence et de la subversion politique de son modèle, pour livrer une crétinerie tout public sans saveur ni odeur, uniquement axée sur le spectacle. Et qui, de surcroît, se prendra probablement une gamelle au box-office. Après tant de crashes commerciaux de reboots-remakes mal fichus et édulcorés confiés à des bras cassés, on persiste à ne pas comprendre l’entêtement des studios. Pour une résurrection de Star Trek réussie (et encore…), combien de Karaté Kid, Point Break, Conan, Carrie la vengeance, The Thing, Le jour où la Terre s’arrêta, Oldboy ou SOS Fantômes sans âme, fabriqués pour les sous et finalement accidentés industriels ?

Le porte-monnaie des foules sentimentales

Lorsque Brian De Palma refaisait le Scarface de Howard Hawks ou que John Carpenter réinventait le The Thing de Christian Nyby (produit par Hawks), il s’agissait avant tout d’imposer leurs regards de metteur en scène pour une véritable relecture de classiques déjà vieux de plusieurs décennies. Et même lorsque George Lucas et Steven Spielberg signaient des remakes hybrides non officiels du cinéma de leur enfance, avec Star Wars et Les Aventuriers de l’arche perdue, ils prenaient le soin de mitonner des mythologies entièrement neuves à partir du passé.

Les reboots ou remakes crachés à la chaîne depuis une quinzaine d’années par des studios créativement à bout de souffle n’offrent qu’un grand vide artistique. Misant tout leur marketing sur le sempiternel et démagogique effet nostalgique savamment semé, ils ne visent que le porte-monnaie des foules sentimentales et toujours flouées. Ils méritent au centuple la pluie d’opprobre et l’amère récolte assurée de leur paresse cupide.

Mossoul: les canons français en appui aux soldats irakiens

Des soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016
Des soldats français près d’un CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016

Tirés à 40 km du front, leurs obus peuvent frapper les combattants, véhicules ou positions des jihadistes du groupe Etat islamique: chaque jour, les canons français de la « Task Force Wagram » interviennent en appui aux soldats irakiens engagés dans la bataille de Mossoul.

« L’objectif, c’est de délivrer les feux dans les délais les plus brefs, entre cinq et dix minutes une fois que l’ordre de tir est redescendu à la batterie. Nous assurons la permanence des appuis pour les troupes irakiennes 24 heures sur 24 », explique le capitaine Alexandre (l’armée française refuse de donner les noms des militaires présents sur le théâtre irakien, pour des raisons de sécurité).

Des CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPDes CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Des CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) stationnent sur la base de Qayyarah, sud de Mossoul, le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

Il commande cinq CAESAR (Camion équipé d’un système d’artillerie), des canons de 155 mm, de huit mètres de long, montés sur camions, qui ont déjà fait leurs preuves en Afghanistan et au Mali. Quatre sont immédiatement opérationnels à tout moment. Chaque canon est servi par cinq soldats et a une cadence de six tirs par minute.

Au total, une centaine de militaires français sont ainsi déployés depuis début septembre dans le cadre de la « Task Force Wagram », constituée de soldats provenant de différentes unités, principalement d’artillerie.

« Wagram, c’est en référence à la bataille napoléonienne de 1809, une victoire dans laquelle l’emploi de l’artillerie a été décisif et qui a été remportée par la Grande armée, qui était aussi une coalition », souligne le colonel Benoît, le commandant de la Task Force, qui intervient en complémentarité avec les frappes aériennes françaises.

Ces soldats sont installés dans la base de Qayyarah, à 60 km au sud de Mossoul, qui sert de quartier général à la coalition internationale menée par les Etats-Unis et aux forces irakiennes pour l’opération en cours pour libérer Mossoul.

La bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFPLa bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFP
La bataille de Mossoul © Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD, Kun TIAN AFP

Selon l’Etat-major des armées, à Paris, les engagements de la Task Force Wagram sont quotidiens et 35 missions de tir ont été effectuées la semaine dernière.

« Nous avons différents types de munitions: explosives s’il s’agit de neutraliser ou de détruire, mais nous sommes également en mesure d’éclairer le champ de bataille ou d’aveugler avec un rideau de fumigènes », énumère le capitaine Alexandre.

– Ennemi omniprésent –

Placés en « position d’attente » entre des blocs de béton, les canons se déploient sur quelques centaines de mètres dans un vaste espace plat et poussiéreux, pour se mettre en position de tir en fonction des coordonnées de la cible qu’ils doivent engager.

Il s’écoule en moyenne 100 secondes entre le moment où l’obus est tiré et celui où il atteint sa cible, avec une cinquantaine de mètres de rayon au point d’impact.

Des soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPDes soldats français près d'un CAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Des soldats français près d’un CAESAR (camion équipé d’un système d’artillerie) sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

Mais si les artilleurs interviennent à la requête de la Coalition, après qu’elle a reçu une demande de soutien des soldats irakiens, c’est un officier français qui valide en dernière instance chaque tir.

« J’ai le souci permanent de maîtriser les effets » de notre action, insiste le colonel Benoît, particulièrement sensible à « l’aspect légal »: « Est-ce que les tirs sont bien dans le strict respect du droit des conflits armés et des règles d’engagement de la France? ».

« J’ai déjà dit non à des demandes d’appui feu quand elles mettaient en danger les infrastructures civiles ou les habitants », souligne-t-il. « Mais nous disposons d’un excellent canon, qui allie puissance, portée de tir et précision, ce qui est important quand on est au milieu des populations. C’est la brutalité alliée à la précision ».

Le rythme des engagements des canons français pourrait cependant diminuer, puisque le front a progressé vers Mossoul, jusqu’à atteindre leur limite de tir de 40 km.

Un soldat français entretient son fusil d'assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFPUn soldat français entretient son fusil d'assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP
Un soldat français entretient son fusil d’assaut, sur la base de Qayyarah (sud de Mossoul), le 31 octobre 2016 © AHMAD AL-RUBAYE AFP

« Les éléments de tête irakiens ont atteint la portée maximale des canons, mais il y a toujours des îlots de résistance en retrait. Le front n’est pas si défini, l’ennemi est partout et on va rester très utiles dans les jours à venir », assure le colonel Benoît.

Pour le général de division irakien Najem Al-Jabouri, commandant en chef des opérations pour libérer Mossoul, « les Français font beaucoup pour nous aider: ils entraînent nos troupes, déploient un porte-avions et leurs canons tirent jour et nuit. Après les Américains, ce sont eux qui interviennent le plus en soutien de nos forces ».

01/11/2016 10:26:33 – Al Qayyarah (Irak) (AFP) – © 2016 AFP