Le pivot des Sacramento Kings DeMarcus Cousins a écopé d’une amende de 50.000 dollars (un peu plus de 48.000 EUR) de la part de son club pour avoir malmené un journaliste dans le vestiaire de l’équipe le 12 décembre, ont rapporté les médias américains mardi.
Cousins n’a pas supporté un article publié par un journaliste du journal Sacramento Bee, relatant une altercation dans un bar impliquant le joueur et son frère Jaleel, qui s’est conclue par l’arrestation de ce dernier.
« Ne mentionne plus jamais mon frère », peut-on entendre Cousins menacer le journaliste dans une vidéo. « Tu ne connais pas mon frère. Sale lâche », a également lâché le joueur de 2,11 m dans un langage fleuri.
Dans un communiqué, le joueur a présenté ses excuses au club et aux supporters, sans mentionner le journaliste.
Cousins est régulièrement impliqué dans des incidents sur et en dehors des parquets. Il est actuellement l’objet d’une plainte avec son coéquipier Matt Barnes pour une bagarre présumée dans une boîte de nuit de New York le 5 décembre où il était avec son équipe.
L’amende n’a en tout cas pas eu l’air de perturber le joueur, qui a inscrit mardi 55 points lors de la victoire de Sacramento contre les Portland Trail Blaizers, son record cette saison.
Catherine Morisse, fille de Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1 dans les années 50 et premier époux de Dalida, dénonce le portrait « à charge » fait de son père dans le biopic sur la chanteuse attendu le 11 janvier en salles.
Dénonçant « des contre-vérités », Mme Morisse demande à la production du film de prévenir par une mention les spectateurs de son « aspect fictionnel ».
« L’image qui est donnée de mon père est terrible. Je ne veux pas qu’on laisse croire que Lucien Morisse a pu être insensible et intéressé comme le montre le film », a déclaré Mme Morisse à l’AFP.
« La moindre des choses aurait été d’informer le spectateur de l’aspect fictionnel de ce film par une mention adéquate sur celui-ci et ses dérivés », a ajouté la fille de Lucien Morisse dans un communiqué.
Réalisé par Lisa Azuelos, le biopic « Dalida » est présenté comme « le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire ».
Le film met en scène plusieurs épisodes du couple formé par Dalida et Lucien Morisse, avant et pendant leur mariage célébré le 8 avril 1961.
Mme Morisse reproche aux producteurs et à la réalisatrice de n’avoir jamais « pris la peine de vérifier la moindre information auprès de moi ». « Mon père était un professionnel unanimement respecté, exerçant des fonctions stratégiques, et n’avait donc absolument pas besoin de Dalida pour subsister, comme le film le donne à supposer ».
« La liberté de création ne saurait tout justifier et nul ne s’honore en blessant aussi profondément et inutilement ma famille, et en portant atteinte, par la manipulation des faits, à la mémoire de personnes disparues, y compris celle de Dalida avec laquelle mon père était resté très ami, et qui m’a toujours témoigné une grande affection, réciproque », conclut Mme Morisse.
L’équipe de production du film « Dalida » contactée par l’AFP n’a pas souhaité réagir.
L’aventurier britannique qui avait pris le départ en novembre de Dakar, dans l’espoir de traverser l’Atlantique à la nage en reliant cette ville à la côte est du Brésil, a annoncé vendredi qu’il abandonnait son projet en raison de graves avaries causées par des tempêtes au bateau de son équipage d’appui.
Ben Hooper, ancien policier de 38 ans, s’était jeté à l’eau le 13 novembre depuis une plage d’un hôtel dans la baie de la capitale sénégalaise Dakar, après plusieurs tentatives avortées de départ, pour « franchir la muraille bleue » (« Swim The Big Blue »).
Il comptait parcourir 1.635 milles nautiques, soit 3.027 km – entre Dakar, le point le plus à l’ouest d’Afrique continentale, et la côte est du Brésil – pendant cinq mois, à raison de sept heures de nage par jour, escorté par une dizaine de personnes en bateau.
Il a dû abandonner après avoir connu jeudi un « cinquième jour de tempêtes dans l’Atlantique », ayant provoqué « des dommages assez graves » au bateau d’appui, selon un communiqué posté vendredi par M. Hooper sur sa page Facebook.
« L’équipage a travaillé pendant toute la nuit » pour assurer la sécurité de tout le monde à bord du bateau, « et nous avons pu évaluer l’ampleur des dégâts et l’impact sur l’expédition », explique-t-il.
« Dans l’intérêt de la sécurité de tous », affirme-t-il, « nous avons décidé de reporter l’expédition et de naviguer directement à Natal, au Brésil par le chemin le plus court ». Le Britannique cite diverses raisons et insiste sur les risques de nouvelles avaries irréparables et de mise en danger de sa vie et celle de son équipage.
Il précise cependant que des « réparations d’urgence » faites au bateau permettent à l’équipage « de continuer à naviguer en toute sécurité vers le Brésil ».
Ben Hooper a parcouru à la nage 87 miles (140 km) en 33 jours, dont « 15 jours perdus » pour des problèmes d’intempéries, médicaux (il a été piqué par une « Galère portuguaise », un animal marin au venin très dangereux) ou techniques, résume-t-il à la fin de son texte.
Il assure cependant qu’il s’agit d’un abandon temporaire de son projet, qu’il compte réaliser ultérieurement.
« Mon équipage a travaillé sans relâche pour que cela soit possible (…). Nous n’avons pas échoué, nous avons obtenu et acquis les connaissances pour réussir à l’avenir », déclare-t-il.
A ce jour, un seul homme peut se targuer d’un exploit comparable, le Français Benoît Lecomte, qui en 1998 a traversé l’Atlantique à la nage, dans l’autre sens, de Cape Cod (Massachusetts, est des Etats-Unis) à Quiberon (ouest de la France). Mais sa prouesse n’avait pas été homologuée par le Guinness des records, l’épuisement l’ayant notamment contraint à une escale de près d’une semaine aux Açores.
L’heure est à l’incertitude. Dans l’attente de la conclusion d’une réunion de la banque centrale américaine (Fed), les investisseurs étaient particulièrement circonspects. Mercredi 14 décembre, la Bourse de Paris a fini en recul (- 0,72 %). L’indice CAC 40 a cédé 34,63 points, à 4 769,24 points, dans un volume d’échanges de 3,7 milliards d’euros. La veille, il avait progressé de 0,91 %. La cote parisienne a ouvert en repli et n’a pas réussi à changer de cap par la suite, les investisseurs perdant toute velléité d’enthousiasme à quelques heures de la fin d’une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). « Le marché est attentiste, car il s’agit du dernier grand rendez-vous avant quasiment un mois. C’est aussi la première communication officielle de la Fed après l’élection américaine », explique Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion privée. « Cette réunion est importante pour cela, elle va peut-être mener toute la politique de la Fed l’année prochaine », souligne-t-il.
Les analystes tablaient quasi unanimement sur un relèvement d’un quart de point des taux directeurs de la Fed, sa première hausse depuis fin 2015, marquant un retour à la normalisation monétaire. Plus que cette annonce, qui ne devrait pas surprendre, c’est donc le discours de la présidente de la Fed Janet Yellen, après la clôture des marchés européens, qui focalisera l’attention des investisseurs. « Le marché anticipe de deux à trois hausses de taux par la Fed l’année prochaine en raison de la politique de Donald Trump volontairement inflationniste », commente Frédéric Rozier.
Recul de la production industrielle américaine
Le vaste programme de relance budgétaire proposé par le nouveau président élu des États-Unis est en effet susceptible de faire monter l’inflation, l’un des indicateurs scrutés de près par les banques centrales. Or on « peut penser que Janet Yellen va calmer un peu ces anticipations, dans l’attente de l’investiture de Donald Trump en janvier et de la mise en place de ses politiques » économiques, estime Frédéric Rozier. En attendant ce rendez-vous, les investisseurs ont eu nombre de statistiques à digérer, notamment outre-Atlantique.
Aux États-Unis, les prix à la production ont ainsi augmenté plus rapidement que prévu en novembre tandis que les ventes de détail ont déçu. La production industrielle a, de son côté, reculé plus qu’attendu en novembre. Les stocks des entreprises manufacturières et de distribution sont repartis à la baisse en octobre tandis que les stocks hebdomadaires de pétrole brut ont enregistré une baisse plus marquée qu’initialement prévu. Dans la zone euro, la production industrielle a baissé de 0,1 % en octobre, après un recul de 0,9 % en septembre, selon Eurostat. Le taux de chômage au Royaume-Uni s’est maintenu à 4,8 % lors de la période de trois mois achevée fin octobre, mais quelques signes d’essoufflement semblent poindre sur fond de Brexit.
Du côté des valeurs, Sanofi a lâché 2,61 % à 75,45 euros. Actelion a annoncé que le groupe américain Johnson and Johnson, qui avait déposé une offre de rachat, avait renoncé à l’opération et qu’elle avait entamé « des discussions avec une autre partie ». Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, il s’agirait de Sanofi. Vivendi a cédé 2,53 % à 18,08 euros après avoir annoncé sa montée à 12,32 % du capital du groupe de télévision italien Mediaset, une opération dénoncée par la famille de Silvio Berlusconi, son actionnaire majoritaire. Saint-Gobain (+ 0,84 % à 43,35 euros) a été soutenu par un relèvement de sa recommandation à « acheter » par Bank of America-Merril Lynch. LafargeHolcim (- 1,62 % à 49,08 euros) a, en revanche, pâti d’un abaissement à « neutre » par les mêmes analystes, tout comme Engie (- 1,39 % à 12,03 euros) dont la recommandation a été abaissée à « conserver » par Deutsche Bank. Le secteur bancaire a terminé en ordre dispersé sur fond de prises de bénéfice. Société générale a reculé (- 1,33 % à 45,93 euros), tout comme BNP Paribas (- 1,91 % à 58,59 euros). Crédit agricole a grignoté 0,17 % à 11,54 euros.
Il est cassant, hautain, mesure 2,15 m et, lorsqu’il s’agit d’affronter les tirs ennemis, il est autrement moins poltron que C-3PO. Même s’il n’arbore pas l’éclatante armure dorée de son comparse, K-2SO brille de mille feux dans Rogue One et est bien parti pour rejoindre le Panthéon des droïdes les plus appréciés de la galaxie Star Wars. Dans le film de Gareth Edwards, on découvre que « Kaytoo » est en réalité un ancien droïde au service de l’Empire, capturé par l’Alliance rebelle. Il agit désormais au côté de Cassian Andor (Diego Luna), ces deux-là formant un tandem vaguement réminiscent de celui de Han Solo et Chewbacca.
K-2SO est incontestablement la caution humoristique de Rogue One et, d’ailleurs, son temps de parole à l’écran aurait bénéficié substantiellement des fameux « reshoots » du film. Heureusement pour nous, le personnage va bien au-delà du simple bouffon de service et, tout au long du récit, son franc-parler sans filtre, son humour pince-sans-rire et son réel courage lui font gagner rapidement un maximum de points. Ne laissez pas son photoréalisme vous berner : K-2SO est bel et bien une créature à 100 % en images de synthèse, interprété en motion capture par Alan Tudyk. Bien connu des fans de Joss Whedon (qui l’a fait jouer dans ses séries Firefly et Dollhouse), cet acteur texan de 45 ans n’en est pas à sa première expérience. Il a déjà incarné l’âme dans la machine du cyborg Sonny dans I, Robot (2004), premier androïde parlant joué en motion capture au cinéma (hormis les silhouettes de La Menace fantôme et de L’Attaque des clones).
En pyjama moulant et monté sur prothèses
Amené à doubler d’autres personnages en « mo-cap » depuis, Tudyk a été contacté au téléphone, en amont du tournage, par un Gareth Edwards en quête de conseils avisés. Au magazine Wired, Tudyk a confié que ce jour-là il rendait visite à son ami Nathan Fillion (Castle, oui, celui-là même), mais qu’il prit tout de même le temps d’expliquer à Edwards les grands principes du travail préparatoire avec un acteur avant le tournage en motion capture. Peu après, il recevait une proposition d’audition. Il envoya alors une séquence filmée sur son iPad par sa fiancée de lui mimant un « Kaytoo » titubant, aux circuits grillés par un champ magnétique. Bingo : au mépris des procédures traditionnelles, un Gareth Edwards convaincu offrit directement à Tudyk le rôle, durant la convention Star Wars d’Anaheim en 2015.
Sur le plateau, en pyjama ultra-moulant bardé de capteurs et juché sur des prothèses pour atteindre la hauteur requise, l’acteur a pu improviser certaines répliques et il s’est, à le croire, bien amusé sur le plateau avec Diego Luna et Felicity Jones. Lesquels étaient soulagés de pouvoir donner la réplique à une personne physique, malgré le fait de converser à hauteur de ses parties intimes.
En raison de son passé de « méchant » dont il reste conscient et de son statut de robot reprogrammé, K-2SO laisse toujours planer une brise de menace, notamment lors de ses premiers échanges aigres avec Jyn Erso. Mais, inévitablement, l’humanisme du tas de boulons finira par l’emporter et l’on peut vraiment dire que le scénario réserve une sortie héroïque royale au personnage. Alan Tudyk craignait (vraiment) que la fonction comique de K-2SO ne le fasse pas basculer du côté obscur des rigolos pathétiques comme Jar Jar Binks. À la vision du film, pas d’inquiétude : il y a en K-2SO une noblesse, un courage, une âme en formation derrière la froideur du métal, bref, autant d’émotions subtilement convoyées par Tudyk qui font de ce droïde une nouvelle créature parmi les plus attachantes de l’univers Star Wars.
Depuis le début de la semaine, un pic de pollution touche Paris et sa région, avec des niveaux de concentration de particules fines et de dioxyde d’azote alarmants. Pour Airparif, il s’agit là du plus intense et du plus long pic de pollution hivernale de la dernière décennie. La circulation alternée et la gratuité des transports publics ont été mises en place. Des mesures identiques sont prévues en cette fin de semaine dans d’autres villes françaises, comme à Lyon et à Villeurbanne.
Selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) rendu public le 23 novembre 2016, la pollution de l’air provoque près de 500 000 morts prématurées en Europe chaque année. Quelques semaines plus tôt, l’Unicef révélait qu’un enfant sur sept dans le monde (soit 300 millions d’individus) vivait dans un endroit où la pollution excède jusqu’à six fois les normes internationales.
La pollution de l’air, et plus généralement la « qualité de l’air », est un enjeu de santé publique très important et des réglementations sur les émissions de gaz et particules nocifs ont été mises en place dans de nombreux pays depuis plusieurs décennies. Ces mesures visent à faire décroître le nombre de pics de pollution autant que les niveaux de fond, les deux ayant un effet néfaste reconnu.
L’effet des réglementations et du changement climatique
Les principaux polluants à considérer pour la qualité de l’air sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), qui se présentent sous forme de gaz, et les particules fines. Les particules fines correspondent à l’ensemble des particules liquides ou solides (hormis les gouttelettes et cristaux d’eau) résidant dans l’atmosphère plusieurs heures au moins. Au regard de la réglementation sur la qualité de l’air, les deux quantités qui importent le plus sont les PM10 et PM2,5 qui correspondent à l’ensemble des particules de toute nature de taille respectivement inférieure à 10 micromètres et 2,5 micromètres (μm) de diamètre.
Au-delà de la situation présente, quelle sera la qualité de l’air dans le futur, à 10, 50, 100 ans ? Pour y répondre, deux éléments doivent être pris en compte : l’évolution des réglementations portant sur les émissions de polluants et l’évolution du changement climatique en cours. Ce dernier est principalement dû à l’accroissement des quantités de gaz à effets de serre présents dans l’atmosphère du fait des activités humaines.
Ce changement climatique se traduit par une augmentation de la température moyenne de l’atmosphère estimée à ~0,85 °C pour la période 1880-2012. Il induit également des variations des autres paramètres météorologiques tels que le vent, l’humidité, les nuages ou les précipitations. Tous ces paramètres influent sur la qualité de l’air. On sait, par exemple, que les vents, en transportant les gaz et les particules d’un endroit à un autre, les mélangent.
Que se passerait-il avec un réchauffement à + 2 °C en Europe ?
Plusieurs projets de recherche récents financés par la Commission européenne étudient ces questions, en travaillant sur la base d’un réchauffement global limité à + 2 °C par rapport au niveau préindustriel (vers 1850). Parmi ces projets, citons IMPACT2C, dont l’objectif est de quantifier une large variété d’impacts d’une augmentation de + 2 °C, dont celui sur la qualité de l’air.
Ces travaux sur la qualité de l’air ont été menés à partir d’une approche mobilisant quatre modèles numériques de chimie atmosphérique (l’utilisation simultanée de plusieurs modèles permettant d’évaluer les incertitudes des résultats obtenus). Chaque modèle de chimie a eu recours à un modèle numérique de climat qui lui est propre pour déterminer l’évolution des conditions climatiques ; cette étude se basait sur une projection d’augmentation des gaz à effet de serre selon le scénario dit « intermédiaire » – ni très optimiste, ni très pessimiste – utilisé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
L’autre élément essentiel pour simuler numériquement la qualité de l’air dans le futur concerne les projections, ou « scénarios », des émissions de polluants. Ceux-ci ont été fournis par le projet de recherche Éclipse. Deux scénarios ont ainsi été utilisés : le scénario CLE (« Current Legislation ») qui se base sur les réglementations actuellement prévues ; le scénario MFR (« Maximum Feasible Reduction ») qui suppose le maximum de diminution des émissions.
Ce que disent les scénarios étudiés
Pour les espèces gazeuses, les simulations menées selon le scénario CLE montrent une diminution de 33 % à 51 % (en fonction du modèle adopté et/ou de la saison considérée) pour le dioxyde d’azote. Cette diminution est en grande partie liée aux hypothèses de réductions des émissions de NO2 grâce aux réglementations, et ce tout particulièrement en hiver.
L’impact sur l’ozone présente une baisse des concentrations moyennes annuelles (voir la figure ci-dessous), avec une différenciation saisonnière. Pour l’été, les concentrations baissent de 11 % et 16 % par rapport à aujourd’hui, elles augmentent modérément, de 3 % à 13 %, en hiver. Il a été montré que ces résultats étaient significatifs du point de vue statistique sur presque toute l’Europe.
D’autres simulations numériques – conduites avec le scénario d’émissions de polluants le plus optimiste possible, le scénario MFR – montrent, par rapport au scénario CLE, une réduction supplémentaire en moyenne du dioxyde d’azote d’environ 60 % et de l’ozone (en été) d’environ 15 %. Pour les particules fines, les projections futures avec le scénario CLE donnent une forte réduction des concentrations de PM10 et PM2,5 sur tout le continent européen. Ces résultats sont très robustes du point de vue statistique. La concentration annuelle de PM10 pourrait diminuer de l’ordre de 15 à 20 %.
Comment corriger le tir ?
L’effet du climat seul, sans changement de réglementations sur les polluants par rapport à l’actuel, est faible, quels que soient les polluants. Pour l’ozone, cet impact est neutre en hiver et de + 0 à + 3 % en été selon les modèles. Pour les particules fines, l’effet du changement climatique seul est statistiquement significatif seulement sur le sud-ouest de l’Europe, où se produirait une légère augmentation. Le manque de robustesse sur les autres régions d’Europe s’explique par le fait que le changement climatique joue de manière très diverse et complexe sur les particules, ce qui rend les incertitudes sur la modélisation plus importante.
À la lumière de ces simulations, on peut donc conclure que même dans un monde futur à + 2 °C, il est encore possible d’améliorer significativement la qualité de l’air en Europe par rapport à aujourd’hui. La condition nécessaire est que les réglementations visant à la réduction d’émissions des polluants nocifs, prévues jusqu’à 2050, soient effectivement appliquées.
* Virginie Marécal est directrice de recherche au Centre national de recherches météorologiques (Météo-France),
** Béatrice Josse est ingénieur chez Météo-France.
Donald Trump veut un meilleur prix pour le futur super avion présidentiel, le mythique Air Force One, et il a demandé mardi l’annulation pure et simple du contrat avec le constructeur américain Boeing. « Boeing construit un Air Force One 747 tout neuf pour les futurs présidents, mais les coûts s’envolent, plus de quatre milliards de dollars. Annulez la commande ! » a écrit sur Twitter le président élu américain.
Boeing is building a brand new 747 Air Force One for future presidents, but costs are out of control, more than $4 billion. Cancel order!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 6 décembre 2016
« L’avion est complètement hors de contrôle. Cela va coûter plus de quatre milliards de dollars pour le programme Air Force One et je pense que c’est totalement ridicule. Boeing nous fait un petit tour de passe-passe. Nous voulons que Boeing gagne beaucoup d’argent, mais pas autant que ça », a-t-il lancé lors d’un bref échange avec la presse qui fait le pied de grue dans le hall de son QG de campagne à la Trump Tower de New York. Boeing a répondu sobrement en expliquant que, pour l’instant, il est sous contrat à hauteur de 170 millions de dollars pour « déterminer ce que ces avions militaires, extrêmement complexes, qui servent les besoins uniques du président des États-Unis, sont capables de faire ».
Le constructeur, qui n’a pas vraiment de concurrent sur ce créneau très particulier, a assuré continuer à travailler sur la suite du programme pour « permettre de livrer les meilleurs avions pour le président au meilleur prix pour le contribuable ». L’action du géant américain de l’aéronautique était légèrement dans le rouge en fin de matinée. Fin janvier, l’armée de l’Air américaine avait passé le premier d’une série de contrats pour lancer le remplacement de l’appareil présidentiel à l’horizon 2024. Les deux exemplaires qui transportent actuellement Barack Obama et seront utilisés par Donald Trump avaient été commandés par le président Ronald Reagan et sont entrés en service au tout début des années 1990.
Trois milliards de dollars
Air Force One, qui ne porte ce nom que quand le président est à bord, permet à l’homme le plus puissant du monde d’exercer toutes les prérogatives de son mandat pendant qu’il est dans les airs, y compris déclencher une frappe nucléaire. L’US Air Force a prévu un budget total de trois milliards de dollars pour deux exemplaires de 747-8, mais ce genre de contrat est très rarement exécuté dans la limite de l’enveloppe initiale. Les militaires ont essayé de limiter les risques de dérapage en pratiquant une politique des petits pas sur les contrats du prochain Air Force One.
Il s’agit d’éviter la répétition du fiasco du contrat de l’hélicoptère présidentiel, Marine One. En 2009, Barack Obama avait donné un coup d’arrêt à une commande de 28 appareils passée en 2005, après un quasi-doublement des coûts du programme à 11,5 milliards de dollars. Les concepteurs du programme avaient été jusqu’à prévoir une cuisine intégrée résistant à une frappe nucléaire, un détail tourné en dérision par le président. « Laissez-moi vous dire que si les États-Unis étaient attaqués à l’arme nucléaire, la dernière chose qui me viendrait à l’esprit serait de me faire un en-cas », avait ironisé Barack Obama.
En deuil, la petite ville brésilienne de Chapeco a reçu samedi les dépouilles des victimes du crash aérien qui a décimé son équipe de football lundi en Colombie pour leur rendre un ultime hommage dans son stade archi-comble.
Des feux d’artifice ont illuminé le ciel quand deux appareils Hercules-130 de l’armée de l’Air brésilienne, rapatriant les corps de 50 victimes de la catastrophe, se sont posés sur le tarmac de l’aéroport.
Sous une pluie battante, les cercueils des footballeurs et de la délégation du club Chapecoense ont été débarqués un par un par des militaires brésiliens, encadrés par une haie d’honneur.
Ils ont été ensuite conduits jusqu’au stade de Chapeco, l’Arena Conda, où des milliers de proches, amis et supporteurs se sont massés pour leur rendre hommage, en présence du président brésilien Michel Temer et du patron de la Fifa, Gianni Infantino, qui a interrompu un voyage en Australie pour y participer.
La vingtaine de journalistes également tués dans cette catastrophe, lundi matin dans les collines de la ville de Medellin, ont été rapatriés séparément par avion.
Au total, 77 personnes ont péri dans le crash d’un appareil de la compagnie charter bolivienne Lamia.
Quelque 100.000 personnes étant attendues pour la cérémonie. Des écrans géants ont été installés autour du stade, qui n’a qu’une capacité de 19.000 spectateurs.
– « Mon fils dans un cercueil » –
« La sensation est horrible, regarder et savoir que mon fils va entrer ici dans un cercueil », raconte dans le stade Ilaide Padilha, la mère de Danilo, le gardien de but de l’équipe, âgé de 31 ans.
Vendredi, les dépouilles des cinq membres d’équipage boliviens du British Aerospace 146 avaient été ramenées dans leur pays. Deux autres, un Vénézuélien et un Paraguayen, avaient également été rapatriés, ainsi que six autres victimes brésiliennes du crash.
Six personnes ont miraculeusement survécu au crash, survenu à 3.300 m d’altitude près de La Union, en pleine nuit et sous une pluie torrentielle.
– « Où est mon équipage ? » –
La vidéo d’un des rescapés, filmé par la police, circule toujours dans les médias colombiens et sur les réseaux sociaux, montrant le technicien de l’appareil, le Bolivien Erwin Tumiri, au moment où il est évacué du lieu du crash. « Alex! Angel! David! Où est mon équipage? », demande-t-il, désorienté.
L’avion, parti de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie et qui devait atterrir sur l’aéroport de Rionegro, venait alors de s’écraser quelques minutes avant, par manque de carburant, selon la principale hypothèse des autorités colombiennes.
« C’est une hypothèse qui se renforce, mais qui doit être analysée par les enquêteurs, comme les informations de la boîte noire et les enregistrements de la tour de contrôle », a souligné le directeur de l’Aviation civile, Alfredo Bocanegra, précisant que les conclusions des investigations n’étaient pas attendues avant six mois.
La licence de vol de la compagnie Lamia a été suspendue par le gouvernement bolivien, qui a ouvert une enquête et destitué plusieurs hauts fonctionnaires de l’aviation civile.
Selon le représentant de Lamia, Gustavo Vargas, l’appareil n’a pas respecté le plan d’approvisionnement en carburant en omettant une escale prévue à Cobija, ville bolivienne frontalière du Brésil, ou à Bogota.
Pas malin de mourir le jour d’une grande victoire. Si, le 2 décembre 1805, Napoléon remporte la bataille d’Austerlitz, c’est grâce au sacrifice du colonel Morland) Il faut dire que celui-ci n’est pas du genre à se barrer d’une entreprise en pleine Berezina en bénéficiant d’une retraite chapeau… Alors que l’issue du combat est incertaine, le colonel Morland, 34 ans, repousse la charge de la cavalerie de la garde impériale russe à la tête de quatre escadrons de chasseurs à cheval. Le sang et l’adrénaline coulent à flots. Hommes et chevaux forment une épouvantable mêlée de sueurs, de cris et…