La saison débute comme elle s’est terminée… Le Britannique Andy Murray, N.1 mondial, va affronter samedi son dauphin serbe Novak Djokovic en finale du tournoi ATP de Doha, moins de deux mois après sa victoire au Masters qui l’avait sacré au sommet de sa discipline.
Si Murray, qui avait dû batailler aux tours précédents, n’a pas eu à forcer son talent pour éliminer le Tchèque Tomas Berdych (N.10) 6-3, 6-4, Djokovic a été contraint de sauver cinq balles de match avant de battre l’Espagnol Fernando Verdasco (N.42) 4-6, 7-6 (9/7), 6-3.
« C’est sans conteste l’un des matches les plus passionnants que j’ai disputés. Je n’ai pas sauvé souvent cinq balles de match, et il aurait dû le finir », a reconnu le Serbe qui avait déjà réalisé pareille performance à deux reprises (contre Murray en 2012 et le Français Florent Serra en 2009).
Djokovic, après avoir perdu le premier set 4-6, a été acculé au jeu décisif dans la deuxième manche par l’Espagnol. Après avoir sauvé cinq balles de match, il a égalisé à un set partout. Et la partie était quasiment terminée…
« Je suis vraiment ravi parce qu’on a besoin de ce genre de matches, cette espèce de booster de la confiance pour la suite » du tournoi et de la saison, a-t-il ajouté, soulignant qu’il pourrait jouer jusqu’à l’âge de 40 ans.
« Pourquoi pas?, a-t-il répondu à la question s’il serait encore sur les courts à 40 ans. Vous allez encore me voir souvent à l’avenir! »
A bientôt 30 ans, « Nole » a déjà remporté 12 tournois du Grand Chelem, dont Roland-Garros l’an passé, son premier trophée sur la terre battue parisienne.
Samedi, face à Murray qui l’avait détrôné de la place de N.1 mondial, Novak Djokovic pourrait ressentir les efforts consentis pendant 2 h et 22 minutes face à Verdasco, soit 41 minutes de plus que l’Ecossais qui « attend avec impatience ce grand match ».
Andy Murray vise lui un 29e succès consécutif, en route vers le record de 43 matches gagnés de rang, entre 2010 et 2011, détenu par… Djokovic.
La poursuite de la grippe aviaire H5N8 dans le sud-ouest de la France va conduire à des abattages massifs de volailles dans les élevages de la région pour tenter d’endiguer l’épidémie, a estimé mercredi Bernard Lannes, président de la Coordination rurale (CR).
« On va tuer massivement un paquet d’animaux, il n’y a malheureusement pas d’autres solutions », a déclaré M. Lannes lors de la conférence de presse de voeux du deuxième syndicat agricole français.
Deux réunions sur le sujet ont lieu dans la journée au ministère de l’Agriculture.
« Qui va payer? » s’est interrogé le responsable, s’inquiétant d’une « déstabilisation » de filières avicoles déjà frappées l’an dernier par le virus H5N5 et le vidage des élevages pendant plusieurs semaines.
« Nous avons demandé une avance de trésorerie pour faire face », a-t-il dit à la presse.
« L’Etat a rapidement mobilisé plusieurs dizaines de millions d’euros récemment pour faire face au risque de démantèlement du groupe agroalimentaire Financière Turenne Lafayette (William Saurin, Madrange..) et ses 3.000 emplois, il faut faire la même chose pour la filière canard et foie gras ».
Les mesures d’abattage devraient toucher moins de départements que l’an dernier, estime-t-il. Le ministère avait alors imposé ces mesures dans 18 départements.
Selon le président de la Coordination rurale, syndicat agricole traditionnellement classé à droite mais virulent pourfendeur de l’agro-business, « la filière industrielle fait progresser le risque » de grippe aviaire avec la multiplication de grands élevages.
Il souligne aussi que certains départements comme le Gers, le plus touché, sont sur le passage des grandes migrations d’oiseaux porteurs du virus et semble sceptique sur les chances d’arriver à un risque zéro. « Même dans les hôpitaux, on n’arrive pas à se débarrasser des risques » de maladies nosocomiales, a-t-il souligné.
« Si on faisait une carence de six mois pour désinfecter, ce n’est pas la grippe qui tuerait les élevages, mais ce seraient les mesures », a-t-il jugé.
Un nourrisson âgé de 10 jours est décédé le 21 décembre à son domicile par « arrêt cardio-respiratoire » après avoir reçu une dose d’Uvestérol D contre la carence en vitamine D, a annoncé lundi soir l’Agence du médicament (ANSM), confirmant des informations du Figaro. « Des investigations sont en cours pour déterminer les causes exactes du décès et savoir s’il est susceptible d’être imputé à l’Uvestérol D », a précisé l’ANSM dans un communiqué. Ce médicament très courant à base de vitamine D, produit par le laboratoire Crinex, a été l’objet de plusieurs mises en garde par le passé après des malaises de bébés lors de son administration. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’Uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », souligne l’Agence du médicament.
L’enfant décédé fin décembre, âgé de 10 jours, « a présenté des signes de suffocation et fait un arrêt cardio-respiratoire avant d’être transporté » à l’hôpital Cochin, à Paris, selon le Figaro, estimant que la question de la suspension de ce médicament, placé sous surveillance depuis 2006, est posée. Selon le quotidien, l’ANSM a été informée du décès le jour même « de manière informelle » et a demandé mardi dernier « de plus amples informations » à Cochin. Vendredi, « soit huit jours après l’accident », l’ANSM a alerté les centres de pharmacovigilance (CRPV) chargés de veiller aux effets secondaires des produits de santé. L’Agence du médicament assure pour sa part être « en lien étroit avec les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) concernés depuis le 22 décembre ». « Les premières conclusions des investigations seront connues dans les prochains jours. Elles permettront la mise en place des mesures qui s’avéreraient nécessaires », ajoute l’ANSM.
« Pas une prise en charge sérieuse du problème »
Après de premières mises en garde en 2006, l’ASNM avait réitéré fin 2013 les précautions à prendre lors de la prise de ce médicament, indiqué pour prévenir les carences en vitamine D, notamment chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à 5 ans, afin de prévenir les « fausses routes ». L’agence avait fait état de « signalements de malaise et de fausse-route chez des nourrissons, en particulier chez des nouveau-nés prématurés et des nourrissons âgés de moins d’un mois », et indiqué avoir demandé au laboratoire Crinex de mettre en place « des mesures de minimisation des risques ». Ces mesures prévoyaient notamment la remise de fiches conseils aux parents par le médecin ou le pharmacien sur la manière d’administrer le médicament. À plusieurs reprises, la revue indépendante Prescrire a attiré l’attention sur le risque lié au mode d’administration de ce médicament, par l’intermédiaire d’une pipette doseuse. Dans un article publié en 2014, elle estimait que l’ANSM et la firme Crinex « ne montraient pas une prise en charge sérieuse du problème ».
Affluence record. Près de 660 000 personnes se sont inscrites en ligne sur les listes électorales en 2016 en France, ce qui représente une augmentation de 180 % par rapport à l’année 2011, a indiqué ce lundi la Direction de l’information légale et administrative (Dila).
Les Français de plus de 18 ans pouvaient s’inscrire en ligne jusqu’au 31 décembre. « Ce que 659 011 d’entre eux ont fait dans les temps », le site service-public.fr connaissant fin 2016 « un pic de fréquentation inédit pour cette démarche », indique la Dila dans un communiqué. Fin décembre, 5 772 communes représentant plus de 36 millions de personnes, soit 54 % de la population française, étaient raccordées au service « Demande d’inscription en ligne sur les listes électorales » (ILE), précise la Direction de l’information légale, placée sous l’autorité du secrétariat général du gouvernement.
Pics de connexion
« Les pics de connexion se sont concentrés à plus de 50 % sur le dernier mois de l’année, et en particulier le 29 décembre avec 37 136 demandes, le 30 avec 45 124 demandes, le 31 décembre avec 49 576 demandes », souligne la Dila. En 2011, l’année qui a précédé le dernier scrutin présidentiel en France, 235 000 demandes d’inscription en ligne avaient été enregistrées. Selon les chiffres de l’Insee, au 1er mars 2016, 44 834 000 personnes étaient inscrites sur les listes électorales, soit 1 % de plus qu’en 2012.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé samedi en Jordanie pour célébrer le Nouvel an avec les pilotes français engagés contre le groupe Etat islamique (EI), a constaté une journaliste de l’AFP.
Le ministre a atterri en fin d’après-midi sur une base d’où les avions de chasse français Rafale décollent quotidiennement vers l’Irak et la Syrie voisine.
« Le combat contre Daech (acronyme arabe de l’EI) continue. Il ne connaît pas de trêve même le 31 au soir », a déclaré Jean-Yves Le Drian en assistant peu après au retour d’une patrouille d’Irak.
« Daech est notre ennemi. C’est Daech qui nous a frappés sur notre territoire national encore en 2016 et il faut poursuivre le combat pour l’éradiquer dans le cadre de la coalition dont nous sommes membres », a-t-il ajouté.
Huit Rafale français sont stationnés sur cette base, dont la localisation reste confidentielle en raison des risques d’infiltration et d’attaques terroristes.
Six autre Rafale basés aux Emirats arabes unis (EAU) participent aussi aux opérations d’appui aérien aux forces irakiennes dans le cadre de la coalition antijihadiste internationale dirigée par les Etats-Unis.
L’effort aérien se concentre sur la bataille de Mossoul, deuxième ville d’Irak et ultime bastion de l’EI dans ce pays, que les forces locales peinent à reprendre.
Les forces irakiennes ont entamé jeudi la deuxième phase de l’offensive – lancée le 17 octobre – pour reprendre complètement l’est de la ville, les jihadistes continuant d’occuper la totalité de la partie occidentale de l’autre côté du Tigre.
« Le combat pour Mossoul est conforme au calendrier prévu (…) On avait dit que cela prendrait plusieurs mois, nous sommes dans ce tempo-là », a relevé Jean-Yves Le Drian.
« C’est un combat difficile, on le savait », a-t-il ajouté, en concédant des « pertes importantes des deux côtés », irakien et jihadiste.
Depuis septembre 2014, l’opération française Chammal anti-EI a réalisé plus de 5.000 sorties aériennes, 1.000 frappes et neutralisé 1.600 objectifs en Irak ou Syrie.
Entre 2.500 et 3.000 combattants de l’EI ont été tués par l’armée française, estime-t-on de source militaire française.
Outre les avions basés en Jordanie et aux EAU, la France a aussi engagé à trois reprises son unique porte-avions, le Charles de Gaulle, dont la dernière mission s’est achevée à la mi-décembre avant 18 mois de pause technique.
L’armée française mobilise aussi environ 500 hommes en Irak: ils appuient les forces irakiennes avec quatre canons CAESAR au sud de Mossoul et conseillent soldats irakiens et peshmergas kurdes, au plus près de la ligne de front, sans participer toutefois directement aux combats.
Le ministre de la Défense va chaque 31 décembre à la rencontre des forces en opérations. En 2015, il avait fêté le réveillon du Nouvel an à bord du Charles de Gaulle et en 2014 à N’djamena, au QG de l’opération antijihadiste Barkhane.
Pan Pan, le plus vieux panda mâle recensé dans le monde est mort mercredi en Chine, à l’âge de 31 ans, avec quelque 130 descendants au compteur, soit un quart des pandas en captivité dans le monde. L’animal, qualifié de « père héroïque », est mort des suites d’un cancer, a annoncé le Centre de recherche et de conservation du panda géant, qui prenait soin de lui dans la province du Sichuan. « Sa condition s’est rapidement détériorée. Il perdait connaissance, et n’arrivait plus à se mouvoir ni à manger. (…) Les secours ont été impuissants à le sauver », a ajouté le centre sur son compte de microblogs.
Si les pandas sont connus pour leurs difficultés à se reproduire en captivité, Pan Pan (dont le nom redouble le caractère chinois « espérance ») s’est distingué par sa descendance prolifique, avec des enfants s’étant eux-mêmes reproduits au fil des ans. L’espérance de vie des pandas à l’état sauvage ne dépasse guère vingt ans. Les animaux en captivité vivent habituellement plus longtemps – mais la longévité de Pan Pan reste exceptionnelle. « Son âge correspondait à environ 100 ans pour un être humain », a expliqué à la presse chinoise Tan Chengbin, un gardien de la réserve où Pan Pan a passé ses dernières années.
Moins de 2 000 pandas en liberté
Pan Pan est né en 1985 à l’état sauvage dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), mais a été recueilli après quelques mois et a vécu toute son existence en captivité. Le plus vieux panda du monde est une femelle de 36 ans, Basi, depuis la mort en octobre à Hong Kong de la doyenne des pandas, la femelle Jia Jia (38 ans). Il reste moins de 2 000 pandas en liberté, menacés par la disparition drastique de leur habitat au cours du dernier demi-siècle. La Chine a cependant mis en place d’importants moyens pour préserver l’espèce et son environnement, notamment via la création d’une douzaine de réserves naturelles, en replantant du bambou, et en soutenant les programmes de reproduction.
Des efforts récompensés, puisque le nombre de pandas géants en liberté en Chine a augmenté de 16,8 % entre 2003 (1 596) et 2013 (1 864 individus), selon l’Administration chinoise des Forêts. Ce qui a amené l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à sortir en septembre l’animal de la liste des espèces les plus menacées d’extinction – Pékin juge néanmoins ce reclassement « prématuré ».
Mené après 69 secondes de jeu, Tottenham a renversé le Southampton de Claude Puel (4-1) et reste dans la course pour les places qualificatives pour la Ligue des champions, mercredi soir en clôture de la 18e journée de Premier League.
Tous les gros, le leader Chelsea, son dauphin Liverpool mais aussi Manchester City et Arsenal avaient gagné pour le Boxing Day, et Tottenham devait absolument s’imposer sur la côte sud de l’Angleterre sous peine de décrocher au classement.
Avec ce troisième succès de suite, les « Spurs » conservent leur cinquième place (36 pts), à un point du quatrième rang, synonyme de qualification directe pour la C1, occupé par Arsenal (37 pts). Les hommes de Mauricio Pochettino restent toutefois loin du leader Chelsea (46 pts).
Pour les « Saints », ce revers à domicile fait mal. Ils descendent à la 8e place (24 pts), doublés par Everton.
Il a fait froid dans la ville portuaire pour le retour de Pochettino au Saint Mary’s Stadium. Les Spurs en tout cas n’étaient pas chauds tout de suite.
Après seulement 69 secondes, le coup franc de Ward-Prose trouvait la tête du grand Van Dijk. Le défenseur néerlandais, que la presse britannique dit convoité par Chelsea et les deux Manchester au mercato d’hiver, a smashé une tête piquée hors de portée de Lloris. Tottenham jouait sans Alderweireld et ça se sentait.
– Coup de chance pour les Spurs –
Les « Saints », galvanisés, récupéraient ensuite de nombreux ballons, jouaient vite la contre-attaque ou combinaient superbement à une touche de balle, mais n’enfonçaient pas le clou.
Tottenham était alors complètement dépassé par la vivacité des deux ailiers de Southampton, Bertrand et Redmond.
Mais, un coup de chance faisait basculer le match. Les Londoniens égalisaient sur une tête de Dele Alli (1-1, 19), contre le cours de jeu. Suite à un centre dévié de Sissoko, le ballon prenait à contre-pied la défense et laissait Alli tout seul face à Forster.
Puis, petit à petit, avec confiance, les hommes de Pochettino éteignaient leurs adversaires. Et, logiquement, Kane mettait les siens devant de la tête sur corner (52) avant de prendre le large.
Sur à une contre-attaque menée grand train par Sissoko, Alli était bousculé dans la surface au moment de tirer. Carton rouge pour Redmond, mais penalty piteusement tiré au-dessus par Kane (57).
Son, lui, ne ratait pas sa chance et tuait définitivement les espoirs du Saint Mary’s Stadium (3-1, 85), d’une frappe enroulée du droit. Deux minutes plus tard, Alli humiliait les Saints en marquant exactement le même but (4-1, 87) pour inscrire un doublé.
Et les nombreux fans des Spurs pouvaient chanter le nom de Mauricio Pochettino.
L’ancien président socialiste portugais Mario Soares, 92 ans, hospitalisé en soins intensifs depuis deux semaines, se trouvait lundi dans un « coma profond », a indiqué le porte-parole de l’hôpital de la Croix-Rouge à Lisbonne.
« M. Soares est dans une situation très critique, dans un coma profond, et son pronostic reste réservé », a déclaré devant la presse José Barata. « Il y a une aggravation progressive de son état de santé », a-t-il ajouté.
Mario Soares avait été hospitalisé le 13 décembre à la suite d’un malaise dont les causes médicales n’ont pas été révélées et pris en charge par l’unité de soins intensifs de l’hôpital de la Croix-Rouge.
Après une amélioration passagère, l’état de santé de l’ancien chef de l’Etat s’était brusquement détérioré samedi, à la suite d’un « épisode aigu » dont la nature n’a pas été dévoilée.
Considéré comme le père de la démocratie portugaise, Mario Soares a été le fondateur du Parti socialiste, ministre des Affaires étrangères, deux fois chef de gouvernement, président de la République de 1986 à 1996, et député européen.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué et rencontré dimanche soir l’ambassadeur américain Daniel Shapiro, deux jours après l’adoption à l’ONU, grâce à l’abstention américaine, d’une résolution défavorable à Israël, a-t-on appris de source officielle.
Ce texte voté vendredi exhorte Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est » et affirme que les colonies « n’ont pas de valeur juridique ».
Pour la première fois depuis 1979, les Etats-Unis n’ont pas mis leur veto à une résolution du Conseil de sécurité sur la colonisation alors qu’ils soutenaient jusque-là Israël sur ce dossier extrêmement sensible. Leur abstention a permis l’adoption du texte.
Des représentants de 10 des 14 pays membres du Conseil de sécurité ayant voté pour le texte ont également été convoqués dimanche au ministère israélien des Affaires étrangères, a indiqué à l’AFP son porte-parole Emmanuel Nahshon.
Le Venezuela, la Malaisie, le Sénégal et la Nouvelle-Zélande –les quatre pays qui ont présenté la résolution au vote– n’ont pas été convoqués car ils n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël ou n’ont pas de représentation dans l’Etat hébreu.
Parmi les représentants étrangers convoqués, seul l’ambassadeur américain a eu Benjamin Netanyahu, qui gère le portefeuille de ministre des Affaires étrangères en plus de sa fonction de chef de gouvernement, comme interlocuteur, a-t-on appris de source officielle.
Aucun détail sur le contenu de cette rencontre n’a été communiqué.
Même si la résolution ne prévoit pas de sanctions contre Israël, les responsables israéliens craignent qu’elle ne facilite les poursuites devant la Cour pénale internationale et n’encourage des sanctions contre les produits des colonies.
Après le vote à l’ONU, M. Netanyahu avait vivement réagi, qualifiant la résolution de « biaisée et honteuse ».
– ‘Coup anti-israélien’ –
Le Premier ministre israélien, qui entretient des relations notoirement exécrables avec le président américain Barack Obama, s’en était pris à l’administration américaine et l’avait accusée d’avoir fait « un coup anti-israélien honteux aux Nations unies ».
Les Etats-Unis, plus important allié d’Israël, ont traditionnellement servi de bouclier diplomatique à l’Etat hébreu mais, frustrés par des années d’efforts diplomatiques infructueux, ils ont justifié leur abstention par l’impact de la colonisation sur la recherche de la paix au Proche-Orient.
« On ne peut en même temps défendre l’expansion des colonies israéliennes et une solution à deux Etats », comme le fait M. Netanyahu, a déclaré l’ambassadrice américaine aux Nations unies Samantha Power.
Le président américain élu Donald Trump a lui promis qu’après sa prise de fonction, « les choses seraient différentes » à l’ONU.
Les Nations unies considèrent la colonisation comme illégale au regard du droit international et ont appelé à plusieurs reprises Israël à y mettre fin. Malgré cela, des responsables onusiens ont constaté une augmentation des constructions ces derniers mois.
La colonisation est vue par la majeure partie de la communauté internationale comme un frein important au processus de paix, les constructions israéliennes étant effectuées sur des terres qui pourraient appartenir à l’Etat auxquels les Palestiniens aspirent.
Dimanche soir, Benjamin Netanyahu s’est rendu au mur des Lamentations dans la Vieille ville, à Jérusalem-Est annexée, pour y allumer une bougie de Hanouka (fête des lumières), selon un communiqué de son bureau.
« A la lumière de la décision de l’ONU, j’ai jugé qu’il n y avait pas de meilleur lieu pour allumer une bougie de Hanouka que cet endroit », a affirmé le Premier ministre.
« Cet endroit n’est pas sous occupation, nous n’acceptons pas et n’accepterons jamais cette décision », a-t-il ajouté selon ce communiqué.
Jérusalem-Est, où se trouve le mur des Lamentations, est la partie palestinienne de la ville sainte qu’Israël occupe depuis 1967 et a annexé en 1980.
Le milieu offensif de Nice et international marocain Younes Belhanda est indisponible « quatre à six semaines » à cause d’une fracture à un orteil, a annoncé son club jeudi. Il est donc forfait avec le Maroc pour la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Gabon du 14 janvier au 5 février.
Belhanda a été victime d’un choc lors du match nul contre Bordeaux mercredi (0-0). Il avait d’ailleurs été expulsé en fin de rencontre pour avoir participé aux échanges tendus entre Niçois et Bordelais.
Son absence est un gros coup dur pour Nice, le leader surprise de la Ligue 1. Belhanda, champion de France avec Montpellier en 2012, est un des artisans du parcours impressionnant des Aiglons lors de cette première partie de saison, avec une seule défaite à Caen lors de la 12e journée.
Le Maroc et son sélectionneur Hervé Renard vont aussi être privés d’un de leurs joueurs majeurs pour la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon.