L’ensemble de ces évolutions, principalement associées à une concurrence avivée par les évolutions règlementaires et par une baisse de la sinistralité dont les automobilistes demandent aux assureurs d’être gratifiés, intervient dans un contexte où la croissance du volume d’affaires se tarit. En effet, le parc ne croît plus et n’assure donc plus le minimum de croissance annuelle du chiffre d’affaires auquel la profession s’était habituée. Par ailleurs, l’amélioration des garanties (généralisation de l’assurance tous risques au détriment des assurances au tiers) vient également limiter le potentiel de croissance. Dès lors, les compagnies d’assurance s’apprêtent à entrer dans un monde où il va falloir, à parc constant et, donc, probablement à chiffres d’affaires constant ou décroissant, assurer leur profitabilité et/ou se différencier. Face à cette situation, les problématiques du covoiturage et de l’autopartage peuvent apparaître comme une manière logique d’aller récupérer chez les covoiturés et/ou les locataires de véhicules, l’argent qu’ils renoncent à collecter chez les assurés qui roulent moins et/ou qui n’ont pas de voiture. C’est une des raisons pour lesquelles tous les assureurs semblent s’intéresser de très près à ces dossiers qui, à certains égards, peuvent apparaître comme d’assez « bonnes affaires ». En effet, si l’on considère Drivy ou Koolicar, les sites de mise en relation des propriétaires avec les locataires vont prendre 30% de la valeur de la transaction dont 20% vont aller à l’assureur133. Ainsi, alors que le propriétaire continuera d’être assuré pendant le temps de la location, son locataire qui paierait, par exemple, pour deux jours 100€, verserait 20€ à l’assureur. L’équivalent annuel serait donc de 3 600 €, venant s’ajouter, pour un même véhicule, aux sommes déjà acquittées par le propriétaire à un autre assureur (ou au même). Vu de loin, cette situation laisse entrevoir des opérations financièrement intéressantes pour les assureurs. Se dessinent ainsi un modèle théorique où le « pay as you drive » permettrait de réduire le coût de l’assurance et inciterait les propriétaires à réduire leur usage dans des conditions contrôlées, électroniquement ou non, par l’assureur. L’assureur pourrait alors se positionner sur ce terrain et assurer les locataires – comme il assure les covoiturés et retrouver ainsi les recettes perdues, voire plus, car les tarifications à l’heure ou à la journée sont beaucoup plus rentables que ne le sont les contrats classiques à l’année. Un acteur comme The Floow s’inscrirait volontiers dans ce contexte en permettant à chacun de rendre compte des conditions dans lesquelles son véhicule est conduit par les uns et les autres. L’idée est que l’on assure des mobilités plutôt que des véhicules. L’existence de Big Datas rendrait cette hypothèse envisageable et permettrait de recalibrer les modèles actuariels pour prendre ce virage. Source: Les plus belles voitures.
Fendi et Lagerfeld, des podiums aux poignets
Panoplie oblige, les maisons de couture sont de plus en plus en plus nombreuses à proposer des montres au sein de leurs collections déjà vastes de bijoux et d’accessoires. Ces garde-temps jadis confiés à des licenciés pour être conçus indépendamment des directives esthétiques des bureaux de design des maisons de mode font désormais (enfin ?) l’objet d’un soin tout particulier. Pour Fendi, l’aventure horlogère commence ainsi en 1988, mais c’est seulement en 2013 qu’elle absorbe Taramax, la société en charge de sa licence d’horlogerie. L’objectif du rachat est clair : contrôler la direction artistique de ces « objets de luxe par excellence » pour qu’ils épousent, au même titre que le prêt-à-porter ou la maroquinerie, l’image et les valeurs de la marque.

Une montre assortie à son sac
À la croisée de la montre, du bijou et de l’accessoire de mode, Fendi présentera ses créations en mars prochain à Bâle, aux côtés des grandes manufactures suisses. Faut-il y voir une menace pour la fine fleur de l’horlogerie Swiss made ? Pas vraiment, car les enjeux sont bien distincts. Les uns privilégient l’esthétique et la saisonnalité là où les autres misent davantage sur la technique et l’intemporalité du design. Les sources d’inspiration sont également bien différentes. La montre pensée comme un accessoire tendance reprend généralement le thème d’un défilé ou l’élément caractéristique d’une collection. C’est le cas du nouveau modèle « Selleria Strap You », qui sera dévoilé en marge de l’édition 2017 de Baselworld.
Cet accessoire de mode horloger s’inspire de la collection de bandoulières « Strap You » que l’on retrouve sur les it-bags de la maison romaine. Personnalisables, les bracelets en cuir sont disponibles en sept versions différentes, qui, grâce au système breveté d’interchangeabilité, peuvent être remplacés par un simple tour du fond de la boîte. Le cadran en nacre est quant à lui l’œuvre de Karl Lagerfeld, co-designer de la marque aux côtés de Silvia Fendi. Baptisé Astuccio, le motif bicolore est inspiré d’une esquisse réalisée par le kaiser de la mode en 1971 pour la fameuse fourrure éponyme. Ludique et élégante, cette nouvelle création horlogère est destinée aux femmes qui recherchent non seulement la sophistication, mais aussi une touche de fantaisie.
Rallye de Suède: abandon de Neuville, Latvala prend la tête

Le Belge Thierry Neuville (Hyundai) a tout perdu samedi soir dans le Rallye de Suède, 2e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), victime d’un accident qui laisse trois prétendants en course, dont le Français Sébastien Ogier.
Le vice-champion de monde de 28 ans était à quelque 60 km de sa quatrième victoire en WRC, et peut-être à l’aube d’une grande saison. Mais, comme lors du premier rallye de 2017, celui de Monte-Carlo en janvier, une erreur de pilotage lui a coûté la victoire.
Sur l’hippodrome de Karlstad, où il n’y avait que 1,9 km à courir, il a heurté le béton au bord de la piste, perdu une roue et endommagé sa direction. Il se retrouve relégué en 13e position au général et repartira dimanche en Rallye2.
Sur les routes des environs de Torsby et Hagfors (ouest de la Suède) samedi, il avait semblé très sûr dans sa conduite, lui qui disait : « J’essaie de contrôler ». Ajoutant tout de même : « Tout peut arriver ».
Son avarie profite au Finlandais Jari-Matti Latvala (Toyota), qui prend la première place dans un mouchoir, devant deux pilotes M-Sport/Ford, l’Estonien Ott Tänak (M-Sport/Ford), à 3 secondes et 8/10e, et le champion du monde, le Français Sébastien Ogier, à 16 secondes 6/10e.
Dimanche, ces trois-là se disputeront la victoire lors d’un final alléchant. Il reste 58,8 km pour les départager, avec trois spéciales : ES16 et ES17 le matin et la « power stage » (ES18) à la mi-journée.
La journée a aussi été marquée par l’annulation d’une spéciale, l’ES12, qui était programmée en début d’après-midi. La FIA, constatant le matin une vitesse moyenne trop élevée sur ce tracé, a appliqué le règlement qui interdit de courir dans ce cas-là.
A Monte-Carlo, un spectateur était mort, heurté par la voiture du Néo-Zélandais Hayden Paddon après une sortie de route.
– Plus satisfaisant pour Ogier –
Les pilotes n’étaient pas surpris de l’annulation. Mais eux qui avaient commencé la journée sur ce parcours, lors de l’ES9, n’avaient pas perçu de risque particulier à l’occasion de leur premier passage.
« Ce n’est jamais une bonne nouvelle d’avoir une spéciale annulée mais je peux comprendre », constatait Ogier. « Ça ne paraît pas une spéciale hyper dangereuse non plus. Plutôt ennuyeuse sur certaines parties, parce que c’est tout droit ».
Ogier s’était senti pénalisé vendredi en s’élançant chaque fois le premier (ES2-ES8) et en ne bénéficiant pas des traces laissées dans la neige par d’autres pilotes de sa catégorie. Samedi, il a connu une journée plus satisfaisante.
« C’est quand même un meilleur rythme aujourd’hui qu’hier, et ça fait plaisir de pouvoir concourir un peu plus à conditions égales », remarquait-il.
Dans la matinée, seul son coéquipier de M-Sport, Tänak, l’a devancé en remportant trois spéciales consécutives (ES9-ES11). « Sur ce rallye, il faut être parfait et, jusque-là, on a fait une course vraiment propre et fait le boulot », commentait l’Estonien à la mi-journée.
L’après-midi a été fatale aux espoirs de Kris Meeke (Citroën). Cinquième au général avant l’ES14, le Britannique a perdu le contrôle de sa C3 pour finir dans la forêt boréale. Des spectateurs l’ont aidé à retrouver la piste, mais il a cédé plus de 8 minutes.
Avec le retrait de Volkswagen de la compétition cette saison, « entre les voitures, c’est beaucoup plus équilibré, quand on voit les chronos. On a beaucoup plus d’opportunités », avait fait remarquer Neuville dans la journée.
11/02/2017 19 :31 :12 – Karlstad (Suède) (AFP) – © 2017 AFP
L'opposant russe Navalny condamné à cinq ans de prison avec sursis
Le verdict est tombé. Ce mercredi, l’opposant russe Alexeï Navalny a été condamné à cinq ans de prison avec sursis pour détournement de fonds, dans un procès renvoyé en première instance par la Cour suprême. L’opposant et blogueur anticorruption, aujourd’hui âgé de 40 ans, a annoncé qu’il ferait appel de cette décision devant les plus hautes instances. Il a également affirmé qu’il restait déterminé à se présenter à l’élection présidentielle de 2018. « Nous mènerons notre campagne électorale malgré ce qui se passe dans ce tribunal », a martelé Alexeï Navalny devant les journalistes juste après la lecture de la décision par le juge. « Dès demain, le Kremlin va commencer à chanter sa mélodie selon laquelle je n’ai pas le droit de prendre part à la campagne. Mais il est écrit dans la Constitution que tous ceux qui ne se trouvent pas en prison ont le droit de se présenter », a souligné l’opposant.
400 000 euros détournés
Alexeï Navalny est accusé d’avoir organisé en 2009 le détournement de quelque 400 000 euros au détriment d’une société publique d’exploitation forestière alors qu’il était consultant du gouverneur libéral de la région de Kirov, à 900 km à l’est de Moscou. L’opposant, qui affirme que l’affaire a été montée de toutes pièces pour l’écarter de la scène politique, avait été condamné à une peine identique lors d’un premier procès, dénoncé comme « arbitraire » et « de nature politique » en février 2016 par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La Cour suprême russe a ensuite annulé en novembre cette condamnation et a renvoyé l’affaire en première instance. Cette condamnation pour détournement de fonds pourrait théoriquement empêcher Alexeï Navalny de concourir à l’élection présidentielle de 2018, pour laquelle le président Vladimir Poutine devrait se représenter pour un quatrième mandat. « Nous percevons cette décision comme un message du Kremlin qui nous juge, moi et mon équipe, mes électeurs, trop dangereux », a poursuivi Alexeï Navalny. En octobre 2013, M. Navalny a obtenu le score honorable de 27,2 % à l’élection municipale à Moscou remportée sans surprise par le maire sortant proche du Kremlin, s’imposant de manière durable comme l’opposant numéro un à Vladimir Poutine.
LIRE aussi. Russie : la tentation Navalny
Neige en Afghanistan: plusieurs dizaines de morts

Les abondantes chutes de neige enregistrées depuis jeudi sur l’Afghanistan déjà fait plusieurs dizaines de morts au moins, mais le bilan pourait évoluer avec la progression des secours vers les villages les plus reculés, ont indiqué des responsables dimanche.
En fin d’après-midi dimanche, le ministère des Catastrophes naturelles dénombrait « 54 morts et 52 blessés dans des avalanches ou à cause du froid dans 22 provinces », a rapporté à l’AFP le responsable de la communication Mohammad Omar Mohammadi.
Le gouvernement a décrété la journée fériée pour les services publics et les écoles.
Par ailleurs « 168 maisons et 340 têtes de bétail ont été perdues » selon le ministère, une autre source faisant état de 600 têtes emportées par les avalanches dans le Badakhshan (nord-est).

« De fortes chutes de neige ont été enregistrées dans 22 provinces (sur 34) » dont les plus touchées ont été au centre celles de Sar-e-Pul, Wardak, Ghazni, Bamiyan, Parwan, au nord Samangan, au nord-est le Badakhshan et le Nuristan et enfin la province de Laghman dans l’est, a-t-il détaillé à l’AFP.
Mais de façon très exceptionnelle, même la province méridionale de Kandahar a reçu de la neige.
« D’après nos informations, 18 personnes ont péri dans des avalanches au Badakhshan et des dizaines d’autres sont toujours prises au piège par les routes enneigées, que nous essayons de secourir » a ajouté le porte-parole.
Le bureau du gouverneur du Badakhshan a évoqué 20 morts en trois jours dans cette province, la plus montagneuse et la plus haute du pays dans le massif de l’Hindu Kush, avec des sommets à près de 8.000 m d’altitude.
A Parwan, juste au nord de Kaboul, le porte-parole du gouverneur Wahid Sediqqi a dénombré « 16 tués et cinq blessés par les chutes de neige et les avalanches ».
« Les secours et les équipes médicales ont été dépéchés sur place pour apporter une première aide d’urgence aux familles touchées » a-t-il ajouté.
Mais la neige s’est également abattue sans faire de victimes toute la nuit de samedi à dimanche sur Kaboul, avec une couche de 30 à 40 cm inédite depuis cinq ans au moins.
Les avalanches mortelles sont fréquentes en Afghanistan en hiver, mais les opérations de secours sont entravées par le manque d’équipement adéquat. Et l’extrême pauvreté des habitants les prive d’abri et de protection efficaces contre les intempéries et le froid.
05/02/2017 14 :24 :26 – Kaboul (AFP) – © 2017 AFP
Hand: Manaudou fait ses premiers pas avec Aix-en-Provence en Nationale 2

Le champion olympique de natation Florent Manaudou a fait ses premiers pas en tant que handballeur samedi avec son club d’Aix-en-Provence en Nationale 2 (4e div.) samedi face à Mougins.
Manaudou, qui a commencé à s’entraîner il y a un mois et demi, est resté 7 minutes sur le terrain, mais n’a pu aider son équipe à l’emporter. Aix et Mougins se sont quittés sur un match nul 32 à 32.
Champion olympique sur 50 m nage libre à Londres en 2012, Manaudou n’avait pas réussi à conserver son titre à Rio où il avait terminé 2e sur la distance l’été dernier.
A 26 ans, il a décidé de mettre la natation de côté pour se consacrer à son autre grande passion, le handball, sport qu’il avait pratiqué dans sa jeunesse.
Outre son titre olympique, le frère de Laure Manaudou compte quatre titres mondiaux en grand bassin sur 50 m nage libre, 50 m papillon et 4×100 m nage libre deux fois.
05/02/2017 00 :05 :06 – Paris (AFP) – © 2017 AFP
Changer de banque devient plus facile
Finies les tracasseries administratives. Dès le 6 février et l’entrée en application de la loi Macron (article 43), les Français pourront plus facilement changer de banque. Le nouvel établissement choisi se chargera de tout, le service sera gratuit et le transfert interviendra dans un temps record.
Depuis 2009, un service d’aide à la mobilité existe. Mais la tâche étant fastidieuse et longue, 40 % des Français finissaient par y renoncer. Désormais, le client n’aura qu’à signer un mandat de mobilité – de manière électronique, notamment – et fournir son ancien RIB. Il pourra choisir les opéra…
Disparues de Saône-et-Loire: perpétuité requise contre le meurtrier présumé de Christelle Blétry

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise jeudi matin à l’encontre de Pascal Jardin, 57 ans, accusé d’avoir violé puis tué de 123 coups de couteau, en 1996, une des « disparues » de Saône-et-Loire, Christelle Blétry.
« Pascal Jardin, vous avez été capable du pire, de l’innommable (…) même si vous le niez aujourd’hui », a déclaré l’avocat général, Philippe Chassaigne, lors de son réquisitoire, décrivant « un meurtre d’une sauvagerie inouïe » et demandant à ce que la peine soit assortie d’une période de sûreté de vingt ans.
M. Jardin, qui comparaît devant la cour d’assises de Saône-et-Loire depuis le 23 janvier, avait avoué le meurtre en 2014 avant de « retirer » ses aveux et de clamer son innocence, reconnaissant toutefois un rapport sexuel « consenti ». Il a maintenu cette ligne de défense pendant les neuf jours du procès.
« Qu’on ne vienne pas me dire que ces aveux ont été extorqués », a ajouté l’avocat général, qui est revenu longuement sur ces déclarations « complètes et circonstanciées », disant espérer que « cela comptera » dans la décision des jurés.
Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d’une route de campagne à Blanzy et l’affaire avait été à l’origine d’une mobilisation autour de plusieurs dossiers similaires, connus depuis sous le nom de « disparues de Saône-et-Loire ».
Après 18 ans d’une enquête qui piétinait, Pascal Jardin avait été confondu en 2014 par de nouvelles expertises ADN et la découverte, notamment, de traces de sperme sur les vêtements de la victime.
Le verdict est attendu dans la journée.
02/02/2017 12 :14 :57 – Chalon-sur-Saône (AFP) – © 2017 AFP
Uber dénonce le décret anti-immigration de Trump après une vive polémique
Uber a été secoué par une vive polémique samedi 28 janvier. La société de voitures de transport avec chauffeur a été accusée d’avoir profité d’un mouvement de contestation des taxis contre le décret anti-immigration de Donald Trump pour casser ses prix. Les internautes se sont emparés de l’affaire et un hashtag #DeleteUber (« supprimez Uber ») a été largement relayé sur les réseaux sociaux. Le patron d’Uber, Travis Kalanick, a réagi en publiant dimanche un communiqué dans lequel il essaie d’éteindre la polémique, tout en dénonçant le décret « injuste » de Trump.
Last tweet not meant to break strike. Our CEO’s statement opposing travel ban and compensating those impacted: https://t.co/joWvPvux9J
— Uber NYC (@Uber_NYC) 29 janvier 2017
« Le décret anti-immigration est contraire à tout ce en quoi Uber croit », a expliqué Travis Kalanick sur sa page Facebook. Pour appuyer son discours, le patron d’Uber a également annoncé la création d’un fonds d’aide aux chauffeurs qui pourraient être bloqués par le décret. Trois millions de dollars vont ainsi leur être alloués pour leur fournir une aide légale, avec des avocats disponibles sept jours sur sept. Travis Kalanick s’est engagé à soulever la question lors d’une réunion prévue vendredi à Washington d’un cénacle de grands patrons américains mis en place par Donald Trump pour le conseiller sur sa politique économique.
1/The travel ban is against everything @Uber stands for. 1000’s of drivers affected – https://t.co/1YXQ5XRnGU
— travis kalanick (@travisk) 29 janvier 2017
2/ Any driver who can’t work because of the ban will be compensated for lost earnings. We have set up $3mm legal defense fund as well.
— travis kalanick (@travisk) 29 janvier 2017
Apple, Facebook, Netflix et Microsoft dénoncent
D’autres grands patrons américains se sont aussi inquiétés après la mise en application du décret. « Apple n’existerait pas sans l’immigration », a fustigé samedi le PDG Tim Cook, dans un document interne obtenu par l’Agence France-Presse. Steve Jobs, le charismatique fondateur de la marque à la pomme, était fils d’un immigré syrien. « Les mesures de [Donald] Trump affectent les employés de Netflix à travers le monde », écrit sur Facebook Reed Hastings, le PDG de Netflix. « Il est temps de joindre les mains pour protéger les valeurs américaines de liberté et d’opportunité. »
Environ 187 employés de Google sont directement concernés par les nouvelles restrictions, indique dans un courriel interne Sundar Pichai, le PDG. « Nous sommes inquiets de l’impact de ce décret et de toute proposition qui pourrait imposer des restrictions sur les employés de Google et de leurs familles et qui pourrait créer des barrières pour importer de grands talents aux États-Unis », déclare le géant de l’Internet, qui a fait revenir en urgence un salarié de Nouvelle-Zélande. « En tant qu’immigré et PDG, j’ai conscience de l’impact positif que l’immigration a sur notre entreprise, sur le pays et sur le globe », défend Satya Nadella, PDG d’origine indienne de Microsoft.
Le décret présidentiel, entré en application dès sa signature vendredi soir, interdit l’entrée aux États-Unis des ressortissants d’Iran, d’Irak, du Yémen, de Somalie, du Soudan et de Libye pendant une durée de 90 jours. Tous les Syriens sont, eux, interdits d’entrée sur le territoire américain jusqu’à nouvel ordre. La Silicon Valley a beaucoup profité de la mondialisation et emploie ainsi un grand nombre d’ingénieurs étrangers. Les positions dures de Donald Trump sur l’immigration sont une des principales causes de son impopularité dans la baie de San Francisco, où vivent environ 250 000 musulmans, selon le centre des relations américano-islamiques.
Transferts: la Chine dans le Top 5 des pays les plus dépensiers (rapport Fifa)

Les clubs chinois ont dépensé plus de 450 millions de dollars (environ 420 M EUR) pour attirer des joueurs depuis l’étranger en 2016 et la Chine figure désormais dans le Top 5 des pays acheteurs sur le marché des transferts internationaux, selon un rapport de la Fifa dévoilé dans la nuit de jeudi à vendredi.
C’est un bond impressionnant pour la Chine qui n’était que 20e de ce classement en 2013. 450 millions de dollars de dépenses, c’est plus de 2,5 fois le chiffre de 2015.
En cinquième position, les clubs chinois talonnent désormais les grands championnats européens. Les plus dépensiers restent cependant les clubs anglais, largement en tête avec 1,37 milliard de dollars (+8,7% sur un an).
Suivent l’Allemagne (576,4 M USD, +55,9%), l’Espagne (508,7 M USD, -15,6%) et l’Italie (508,5 M USD, -5,5%).
Les clubs français sont sixièmes avec des dépenses en transferts internationaux évaluées à 207,7 millions de dollars (-34,5%) en 2016.
La Chine s’est illustrée récemment avec de nouveaux transferts records comme celui du milieu brésilien Oscar (Chelsea) qui a signé au Shanghai SIPG pour une somme estimée à 60 millions d’euros.
Mi-décembre, le Quotidien du peuple, l’organe du Parti communiste chinois au pouvoir, avait appelé les clubs à maîtriser leurs dépenses pendant le mercato afin de préserver leur équilibre financier et éviter une « bulle spéculative », compte tenu de la faible croissance de la vente de tickets et de produits dérivés.
Le rapport de la Fifa montre aussi que les clubs anglais parient largement sur la jeunesse avec un âge moyen des joueurs engagés de 22 ans et 8 mois, une moyenne particulièrement précoce par rapport aux autres grands championnats.
Il révèle également une nette hausse des dépenses des clubs russes, de 383 % par rapport à 2015, pour un total de 114,1 millions de dollars en 2016.
Dans la colonne des recettes, les clubs qui obtiennent le plus de revenus en vendant leurs joueurs à l’international sont espagnols (554,5 millions de dollars, en hausse de 49,5%), italiens (486,2 M USD, +44,6%) et français (453,8 M USD, -0,3%).
Au total, plus de 14.000 transferts internationaux ont eu lieu en 2016, précise la Fifa, pour des indemnités globales de 4,79 milliards de dollars (+14,3%). Il s’agit de la plus forte hausse depuis 2013.
Ces chiffres sont basés sur les données de transactions individuelles fournies par les clubs de football dans le système de régulation des transferts (TMS) mis en place par la Fifa.
27/01/2017 00 :17 :37 – Paris (AFP) – © 2017 AFP