Les hôtesses et stewards de Hop ! sont appelés à la grève vendredi et samedi par les trois syndicats représentatifs de personnels navigants (SNPNC-FO, Unac, CGT), inquiets pour l’avenir de la compagnie, filiale domestique d’Air France, selon un communiqué intersyndical publié mercredi.
Le mouvement, doublé d’un préavis de plusieurs syndicats au sol, s’annonce « très suivi », selon le SNPNC-FO. La compagnie, qui assure 600 vols quotidiens vers 50 escales, communiquera jeudi à 10H00 ses prévisions de trafic. Les syndicats demandent notamment « des garanties sur leur emploi au sein du groupe ».
Le Premier ministre Bernard Cazeneuve présidera lundi après-midi une réunion ministérielle sur la situation en Guyane, après l’échec des négociations pour trouver une issue au mouvement social qui bloque depuis deux semaines le département d’outre-mer, a annoncé Matignon à l’AFP.
La réunion, programmée à 16H30 à Matignon, doit notamment rassembler les deux ministres de retour de mission en Guyane, Ericka Bareigts (Outre-mer), qui a quitté Cayenne dimanche soir, et Mathias Fekl (Intérieur), a annoncé Matignon dans un communiqué à l’AFP.
Sept autres membres du gouvernement doivent également y participer, selon le cabinet du Premier ministre: Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Jean-Jacques Urvoas (Justice), Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Stéphane Le Foll (Agriculture), Patrick Kanner (Ville) ainsi que le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.
La réunion se tiendra après que le collectif « Pou La Gwiyann dékolé », qui regroupe l’ensemble des mouvements protestataires, a exigé dimanche 2,5 milliards d’euros « tout de suite » pour le développement du territoire. Il a refusé un plan d’urgence proposé par le gouvernement de plus d’un milliard d’euros, notamment pour l’éducation, la sécurité, la santé ou la commande publique.
Des accords sectoriels ont aussi été conclus notamment sur « l’économie », « l’agriculture », « le BTP », « les activités minières » ou encore « les communautés amérindiennes et bushninengue », selon la ministre des Outre-mer, partie mercredi à Cayenne avec M. Fekl pour trouver une issue à la crise.
Le collectif a également demandé « un statut particulier pour la Guyane ».
Le mouvement social d’ampleur inédite que connaît ce vaste territoire d’Amérique du Sud (83.000 km2) situé à 7.000 km de Paris, est basé sur des revendications sécuritaires, économiques et sociales. Il traduit la méfiance face à l’Etat, accusé de sous-investissement depuis des décennies.
Il a ralenti la vie économique et maintient la fusée spatiale Ariane 5 au hangar.
Cela m’ennuie invariablement, dès que certains prétendent savoir ce qu’est un challenge commercial. Pour ceux-là, cette opération se borne à booster le chiffre. Et il produit certainement, quand il est bien mené, la remontée signifiante des résultats. Toutefois ce n’est que l’un des gains qu’il fournit. D’autres sont même à mon sens presque plus cruciaux. Cette opération permet pour commencer à booster ses équipes. Le bonus à remporter n’est pas une finalité. Les équipiers ont autant le désir d’être reconnus, et le challenge commercial est une forme de reconnaissance quant à leurs succès. Le challenge commercial établit dans le même esprit une saine émulation. Les commerciaux aiment se mettre au défi les uns les autres pour mesurer leurs résultats. La campagne leur décerne un cadre où donner libre cours à cette orientation. Et les meilleurs vendeurs excitent les autres élements à se surpasser. C’est une bonne technique pour conduire ses équipes au faîte. Toutefois le ROI le plus considérable d’une telle opération est la dynamique qu’il procure. Le projet est avant tout un dispositif pour inciter des individus à se donner à 200 %. Et ce tonus se poursuit à la fin de l’opération. Trois facteurs organisent la démotivation des collaborateurs d’une société: le manque de reconnaissance, la paye estimé comme insuffisante, et le mal-être au boulot. Et le challenge influe sur ces trois écueils à moindres frais. Cependant, s’il veut réussir, un challenge se doit de respecter certaines règles de base. Et je reste toujours médusé d’observer que celles-ci ne sont pas toujours respectées. Pour commencer, il convient de sélectionner des dotations qui invitent les salariés à exceller. La moitié du budget de l’opération doit dans l’idéal y être réservé. En second lieu, il faut offrir des prix à environ un tiers de l’équipe visée. Sinon, l’énervement prime sur les avantages. Et bien évidemment, les objectifs doivent être réalisables. Quand on prend en considération ces quelques principes que le challenge commercial aura toute latitude de remplir son objectif. Mais si l’opération est crééM trop rapidement, cela peut également offrir un dénouement opposé à celui qu’on attendait.Retrouvez toutes les infos sur ce challenge commercial en suivant le lien.
La catastrophe a été qualifiée de « dramatique ». La Colombie est en deuil après une gigantesque coulée de boue qui a fait plus de 200 morts, des centaines de disparus et de blessés, suite aux fortes pluies affectant la région andine, dont aussi le Pérou et l’Équateur. La Croix-Rouge a répertorié 206 morts, 202 blessés et 220 disparus, après cette catastrophe qui a ravagé tard vendredi soir la ville de Mocoa, chef-lieu du Putumayo, dans le sud du pays, et dont le bilan pourrait encore s’alourdir. « Nos cœurs sont avec les familles des victimes et les personnes affectées par cette tragédie », a tweeté le président Juan Manuel Santos, qui a pris sur place la direction des secours et déclaré l’état de « calamité publique » pour les « accélérer ».
Les images de cette ville de 40 000 habitants, privée d’électricité et d’eau courante, sont impressionnantes : rues envahies de boue et de rochers, militaires portant des enfants dans les décombres, habitants en larmes, voitures écrasées et déchets partout. « Malheureusement, les chiffres les plus récents (…) sont : 193 morts et 202 blessés », a ajouté Juan Manuel Santos. Un responsable de la Croix-Rouge a précisé à l’Agence France-Presse qu’il se référait aux victimes identifiées de cette coulée de boue provoquée par des crues, qui a dévalé sur Mocoa vers 23 h 30 vendredi (4 h 30 GMT samedi). « On pouvait entendre le bruit que faisait la rivière et c’est pour ça que ma famille est sortie, parce qu’on a su que l’avalanche arrivait », a décrit Harvey Gomez à un photographe de l’Agence France-Presse. Alors que la nuit tombait, ce fonctionnaire de 38 ans tentait de récupérer le peu qui pouvait être sauvé dans sa maison dévastée.
300 familles affectées
Parlant d’une catastrophe de « grande dimension », le directeur du service de secours de la Croix-Rouge, César Urueña, a précisé que 300 familles étaient affectées, 17 quartiers gravement endommagés et 25 bâtiments d’habitation détruits. De nombreux rescapés ont raconté à Juan Manuel Santos qu’ils s’étaient juchés sur les toits parce que l’ eau leur arrivait jusqu’au cou. Lina Marcela Morales cherchait samedi cinq de ses proches qui « dormaient et n’ont pas eu le temps de sortir de leur maison, déjà inondée », selon son récit diffusé par la présidence. « Il y a beaucoup de gens dans les rues, beaucoup de sinistrés, de nombreuses maisons détruites », a déclaré par téléphone à l’Agence France Presse Hernando Rodriguez, un habitant de 69 ans. Selon ce retraité, « les gens ne savent que faire », « on n’était pas préparés » à une telle catastrophe. « Nous avons du mal à nous rendre compte de ce qui nous est arrivé », a-t-il ajouté.
De violentes pluies, dues au phénomène climatique El Niño, affectent depuis plusieurs semaines la région des Andes, dans le nord-ouest de l’Amérique latine. Elles ont aussi provoqué des inondations au Pérou, avec 101 morts et plus de 900 000 sinistrés, et en Équateur, qui déplore 21 morts et 1 280 sinistrés. Dans la soirée de vendredi, il est tombé 130 millilitres de pluie, soit 30 % de la moyenne mensuelle à Mocoa. La catastrophe s’est produite à la suite du débordement des rivières Mocoa, Mulato et Sangoyaco, qui coulent en surplomb de la ville.
« Quartiers entiers disparus »
« C’est une tragédie sans précédent, (il y a) des centaines de familles que nous n’avons pas encore retrouvées, des quartiers entiers disparus », a déclaré la gouverneure du Putumayo, Sorrel Aroca, à W Radio. Les commerces ont été fermés après « des pillages de lieux vendant de l’eau », a indiqué un pompier, David Silva, selon lequel la plupart des quartiers dévastés étaient habités par des déplacés du conflit armé qui déchire la Colombie depuis les années 1960. Les pluies sur Mocoa devraient aller « en décroissant progressivement » à partir de dimanche, a précisé Diego Suarez, de l’Institut d’hydrologie, de météorologie et d’études environnementales de Colombie (Ideam).
Plus d’un millier de militaires et de policiers participent aux secours, selon le ministre de la Défense Luis Carlos Villegas, également sur place, comme d’autres membres du gouvernement. Selon l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD), plus de sept tonnes de matériel médical et d’approvisionnement en eau et en électricité ont été expédiées à Mocoa. La France, l’Union européenne, l’Allemagne, l’Espagne, le Brésil, l’Équateur et le Venezuela, parmi d’autres, ont exprimé leur solidarité. Le « changement climatique génère des dynamiques et nous en voyons les graves résultats en termes d’intensité, de fréquence et de magnitude (…) comme à Mocoa », a déploré le chef de la délégation de l’ONU en Colombie, Martin Santiago.
San Antonio a arraché une improbable victoire à Oklahoma City (100-95) vendredi malgré un nouveau festival de Russell Westbrook, toujours plus proche du vieux et prestigieux record d’Oscar Robertson.
Les Spurs ont été menés pendant l’essentiel de la rencontre et ont compté jusqu’à 21 points de retard, mais ils ont fini fort et sont passés en tête pour la première fois à moins d’une minute de la sirène.
Kawhi Leonard, discret jusqu’à la pause (8 pts), a conduit avec ses 28 points les Spurs à leur 58e victoire de la saison, synonyme de 2e place de la conférence Ouest.
Il a été épaulé par Pau Gasol (17 pts) et l’inusable Manu Ginobili, déterminant dans la 4e période (8 pts, 8 passes décisives).
Comme souvent, Westbrook a monopolisé le ballon à Oklahoma City: il a fini la rencontre avec 32 points, 15 rebonds et 12 passes décisives, soit son 39e « triple double » (trois catégories de statistiques à dix unités et plus) de la saison.
Le meilleur marqueur du Championnat 2016-17 affiche une forme étincelante avec un cinquième « triple » consécutif. Il ne lui en manque plus que deux pour égaler le record d’Oscar Robertson qui, lors de la saison 1961-62, en avait réussi 41 sous le maillot des Cincinnati Royals.
Avec sept matches de saison régulière encore à disputer, le N.0 d’OKC semble en mesure d’égaler, voire d’améliorer, ce record, ce qui lui permettrait aussi de viser le titre de meilleur joueur de la saison (MVP).
OKC, déjà qualifié pour les play-offs, reste 6e de la conférence Ouest (43 v-32 d).
Le 15 septembre 2014, Netflix débarquait dans les foyers français. Films, séries, documentaires, dessins animés… Des milliers d’heures de programmes à portée de clic, sur nos télés connectées, ordinateurs, tablettes ou smartphones, pour une fourchette d’abonnement à un tarif abordable, situé entre 8 et 12 euros, en fonction des formules. L’accession, enfin, de nos concitoyens fans de séries aux délices du « binge watching » grâce à la mise à disposition de saisons entières rendant possible le visionnage d’épisodes à la chaîne. Inventé en 2007 par l’Américain Reed Hastings sur la base d’une ancienne activité de location de DVD livrés à domicile par la poste, le service de vidéo à la demande par abonnement (SVoD en anglais) s’installait alors dans un climat de méfiance de la part de nos institutions et de fiévreuse agitation médiatique.
Les uns saluaient la diversification de l’offre d’images sur le marché français, les autres conspuaient ce McDonald’s de l’audiovisuel suspecté d’abîmer, à terme, l’écosystème de l’industrie du cinéma. D’autres encore prédisaient au géant du streaming de faire « plouf » pour incompatibilité culturelle avec les Français, d’autant que plusieurs offres de SVoD tricolores existaient déjà, dont CanalPlay (plateforme de Canal+) et Filmo TV (service créé par le distributeur Wild Bunch).
Le marché français a été donné à Netflix sur un plateau
Deux ans et demi plus tard, quel est le bilan ? En termes commerciaux, incontestablement positif. Même si Netflix ne communique aucun chiffre officiel par territoire, les experts du secteur, tels que Pascal Lechevallier, président de l’agence de consulting en nouveaux médias What’s Hot, estiment qu’en France l’américain a déjà probablement dépassé le million d’abonnés. « C’est une réussite commerciale, surtout faute de combattants, explique-t-il. « À partir du moment où, voici sept ou huit ans, les acteurs français du marché n’ont pas pris la mesure de l’enjeu de ce qu’allait représenter la SVoD, ils ont laissé le terrain libre à Netflix. Quant à l’offre de SVoD en projet chez France Télévisions, c’est un peu comme si on essayait de comparer un tracteur avec une fusée. »
Docteur en droit spécialiste de l’audiovisuel, Marc Le Roy, renchérit : « Le marché français a été donné à Netflix sur un plateau. TF1 et M6 ont reconnu que, stratégiquement, la SVoD n’était pas leur priorité, tandis que Canal+ s’est lancée trop timidement avec CanalPlay. Même les distributeurs de cinéma, tels Mk2, Pathé, Gaumont ou EuropaCorp, auraient pu essayer de s’associer pour créer une plateforme de SVoD, telle que Hulu aux États-Unis (service cocréé par Disney, Fox, NBC-Universal et Warner, NDLR). Mais personne n’a rien fait et aujourd’hui le retard est irrattrapable », analyse Marc Le Roy.
Politique de terre brûlée
Moins ergonomiques, moins complets en volume sur l’offre cinéma-séries, mais surtout moins visibles médiatiquement que le géant de Los Gatos, CanalPlay, FilmoTV (pionnier de la SVoD en France) et quelques autres ne luttent évidemment pas à armes égales. Amazon, le grand concurrent international de Netflix, a également lancé ses filets SVoD sur l’Hexagone depuis décembre 2016 (le service Amazon Prime Video), mais sa plateforme est unanimement jugée moins pratique que celle de Reed Hastings.
Netflix a aussi gagné des points dans son art consommé de la promotion : « Netflix, c’est 700 millions de dollars en Recherche & Développement en 2016 et 900 millions de dollars d’investissement dans le marketing, dont 600 millions à l’étranger. C’est une politique de terre brûlée », précise Pascal Lechevallier. Dans un marché français où 61 % des consommateurs de SVoD ont moins de 35 ans (source : Médiamétrie), Netflix a surtout conquis les jeunes.
Rond de serviette chez AlloCiné
Netflix serait devenue la « chaîne » des 15-18 ans, classe d’âge extrêmement active sur les réseaux sociaux : « Netflix a un impact irréversible sur la consommation audiovisuelle de cette génération pour qui la télé classique n’existe quasiment plus », nous explique Isabelle Tronchet, analyste chez Dynvibe, experte en veille stratégique sur les médias sociaux. « Délivrés de la contrainte de la pub et grâce à la portabilité du service, les ados sont libres de consommer sur Netflix ce qu’ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent. Ils sont devenus accros à la SVoD autant qu’à Twitter. Le temps de trajet en transports en commun n’a plus d’importance tant qu’ils peuvent le meubler en regardant leurs séries. »
Netflix a un impact irréversible sur la consommation audiovisuelle de la jeune génération, pour qui la télé classique n’existe quasiment plus.
Symbole discret de l’habileté marketing du groupe : un onglet « Netflix » orne en permanence depuis deux ans la page d’accueil du site web AlloCiné, lui aussi très fréquenté par la jeunesse. Cet étonnant rond de serviette en vitrine du site leader sur le cinéma en France a été obtenu il y a deux ans par la plateforme SVoD, via un chèque record signé à Webedia, la régie publicitaire propriétaire d’Allo Ciné. Aucun des concurrents de Netflix dans l’Hexagone ne jouit du même privilège.
Campagnes d’affichage, spots publicitaires, somptuaires événements de présentation de leurs programmes ou de leur technologie à la presse (l’an passé à la Cité du cinéma à Paris, cette année à Berlin)…, le service de SVoD ne recule devant aucun sacrifice. Sa mondialité finit par tenter certains producteurs et artistes tricolores, malgré l’hostilité d’une partie du secteur face à l’expatriation de l’américain à Amsterdam, pour se soustraire à la fiscalité française et aux obligations de financement d’œuvres françaises.
Un premier film français Netflix
Attiré par la perspective de toucher simultanément 193 territoires, le producteur de Divines, Marc-Benoit Créancier, a vendu les droits étrangers de son film à Netflix. Paradoxe : Divines est donc disponible sur toutes les plateformes étrangères du groupe… sauf en France, à cause du système de la chronologie des médias qui, pour protéger les salles de cinéma, empêche les services de SVoD de proposer à leurs abonnés des films sortis il y a moins de trois ans.
De son côté, Gad Elmaleh a cédé à Netflix l’exclusivité de la diffusion de son one-man-show, Gad part en live (visible depuis le 24 janvier en streaming) et évoque même la possibilité d’une série écrite pour la plateforme. Mieux encore : le site Les Écrans.fr a révélé que le tournage de la comédie romantique Je ne suis pas un homme facile, premier long-métrage français financé par Netflix, signé Éléonore Pourriat avec Vincent Elbaz, venait tout juste de débuter à Paris. Le film ne sera donc pas distribué en salle, mais bien directement sur la plateforme, courant 2018. Une façon pratique de contourner la chronologie des médias.
Je ne suis pas un homme facile parviendra-t-il à faire oublier la désastreuse série Marseille et prouver qu’en matière de création française la plateforme de Reed Hastings sait proposer autre chose qu’un cache-misère pour amadouer les autorités ? Par ailleurs, forte de son succès sur les cibles jeunes, Netflix sera-t-elle en mesure d’atteindre un jour, en France, un seuil d’abonnés suffisant pour vraiment faire trembler à la fois les salles de cinéma et nos bonnes vieilles chaînes de télé en abolissant leurs frontières ? Pour l’instant, le service serait légèrement en dessous de ses objectifs.
À son arrivée en France, Reed Hastings avait annoncé vouloir « séduire un tiers des foyers français d’ici cinq à dix ans », soit 9,8 millions de personnes d’ici 2020 à 2025. Selon les prévisions du cabinet Futuresource Consulting, en 2019, Netflix aura atteint seulement 3 millions d’abonnés. Mais, d’après certains experts, l’entreprise se serait montrée trop ambitieuse et l’objectif de Reed Hastings serait tout bonnement irréaliste. Surtout, les autres prétendants au gâteau français de la SVoD, y compris le projet de France Télévisions, le petit nouveau Molotov et la nouvelle offre OCS Go concoctée par Orange et HBO, laisseront-ils la firme de Los Gatos conquérir l’Hexagone sans réagir ? Un suspense digne de Game of Thrones !
À la veille du déclenchement de l’article 50 du traité de Lisbonne, la Première ministre britannique Theresa May s’est lancée dans une opération de communication pour entériner le divorce. Mardi, elle a signé la lettre officielle qui sera remise mercredi à Bruxelles pour stipuler que le Royaume-Uni lance les négociations du Brexit, selon une photo diffusée mardi soir par ses services.
Sur cette photo officielle diffusée par Downing Street, on voit Theresa May en train de signer la lettre d’activation de l’article 50 du traité de Lisbonne qui sera remise mercredi en fin de matinée au président du Conseil européen Donald Tusk. Les services de la Première ministre ont également rendu public des extraits du discours qu’elle compte prononcer devant les députés britanniques mercredi en fin de matinée lorsqu’elle leur annoncera l’activation officielle du Brexit.
« Une Grande-Bretagne vraiment mondiale »
« Quand je vais m’asseoir à la table des négociations pendant ces prochains mois, je vais représenter toutes les personnes du Royaume-Uni – les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, (…) et oui les citoyens européens qui ont fait de ce pays leur maison », doit-elle dire mercredi devant le parlement. « Face aux opportunités qui se présenteront devant nous lors de ce périple mémorable, nos valeurs partagées, nos intérêts et nos ambitions peuvent et doivent nous rassembler », doit-elle également appeler de ses voeux, souhaitant un pays « sûr pour nos enfants et petits-enfants », « plus fort » et « plus juste ».
« Nous voulons tous vivre dans une Grande-Bretagne vraiment mondiale qui sort et construit des relations avec ses vieux amis et ses nouveaux alliés à travers le monde », doit-elle ajouté. Pour tenter d’unir son pays divisé depuis le référendum du 23 juin, la première ministre veut se concentrer sur l’avenir: « Nous ne devons plus être défini par le vote que nous avons fait lors du référendum mais par la détermination de faire du résultat un succès ». « Nous sommes une grande union de personnes et de nations avec une histoire dont on peut être fière et un avenir brillant », doit-elle encore marteler. L’activation officielle mercredi de l’article 50 du Traité de Lisbonne ouvre deux années de négociations pour déterminer les conditions de sortie du pays de l’UE.
Que remarque-t-on d’emblée, avec cette nouveauté ultra-plate et chic ? D’abord la présence d’un clapet, ce couvercle qui servait à protéger les verres des montres de poche. Ensuite avec la gravure à la main de ce capot représentant une ruche auréolée d’abeilles apposées de façon aléatoire , rendant ainsi chaque exemplaire unique.
Sur l’extérieur, un motif en alvéoles guillochées que l’on retrouve en plus petit sur le cadran en or gris. Certifiée COSC, cette montre (7,7 mm d’épaisseur) est équipée du calibre Chopard automatique ultra-plat doté d’une réserve de marche de 65 heures. Une édition limitée à 100 exemplaires.
Pas facile d’être l’une des montres les plus célèbres de l’histoire de l’horlogerie… Née il y a un demi siècle la Rolex Sea-Dweller est sans doute aussi la plus copiée qui soit. Mais la marque à la couronne vient de remettre les compteurs à zéro en dévoilant sa nouvelle incarnation lors de l’édition 2017 du salon Baselworld.
Pour l’occasion cette plongeuse émérite, capable de descendre sans dommages jusqu’à 1220 mètres de profondeur, prend de l’envergure : elle passe de 40 à 43 mm de diamètre, tout en conservant sa signature traditionnelle : la dénomination Sea-Dweller inscrite en rouge sur le cadran, comme jadis. Mais c’est surtout en adoptant la loupe Cyclope sur sa glace, à 3 heures, qu’elle signe son nouveau look millésime 2017. Qu’en penseront les aficionados ? Mystère… À cela s’ajoute un mouvement maison, le calibre 3325, titulaire de pas moins de quatorze brevets, proposant une réserve de marche d’environ 70 heures.
Valve à hélium
Montre de plongée technique oblige, cette Oyster Perpetual Sea-Dweller (pour citer son nom complet) est naturellement équipée de l’une des inventions qui ont contribué à sa renommée : la valve à hélium, brevetée par Rolex en 1967. Cette soupape de sécurité permet de réguler la pression accumulée à l’intérieur du boîtier lors des phases de décompression des plongeurs en caisson hyperbare, tout en préservant l’étanchéité de la montre.
La lunette tournante unidirectionnelle graduée 60 minutes de cette nouvelle Sea-Dweller permet de lire les temps de plongée et de décompression avec précision et en toute sécurité. Elle est équipée d’un disque Cerachrom noir breveté et fabriqué par Rolex dans une céramique pratiquement inrayable et inaltérable.
À noter que la nouvelle Sea-Dweller est proposée avec un bracelet Oyster à maillons massifs en acier avec fermoir de sécurité Oysterlock. Un bracelet en outre doté d’un double système de rallonge offrant la possibilité d’ajuster la montre, sans le moindre outillage, sur une combinaison de plongée jusqu’à 7 mm d’épaisseur : les lames de rallonge Fliplock permettent de rallonger le bracelet de 26 mm, le système Rolex Glidelock permettant quant à lui un réglage par crans de 2 mm, pour un total d’environ 20 mm.
L’astronaute français Thomas Pesquet s’apprête à effectuer sa deuxième sortie orbitale vendredi en compagnie de son collègue américain Shane Kimbrough pour faire des travaux à l’extérieur de la Station spatiale internationale (ISS).
Les deux hommes doivent s’extraire du sas de décompression de l’avant-poste orbital à 12h00 GMT pour une sortie devant durer six heures et demi, a précisé la Nasa (agence spatiale américaine).
Thomas Pesquet, 39 ans, un astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui séjourne dans la station depuis le 20 novembre 2016, avait fait sa première marche dans l’espace le 13 janvier 2017 avec également Shane Kimbrough, 49 ans, le commandant de l’équipage de l’ISS, fort de six membres.
Il était alors devenu le quatrième Français à sortir dans l’espace et le onzième Européen.
Dans un message sur Twitter jeudi soir, l’astronaute français a déclaré « être prêt pour une nouvelle sortie dans l’espace demain ».
Quelques heures plus tôt, il expliquait dans un autre tweet qu' »une sortie dans l’espace, c’est un après-midi à l’extérieur mais des semaines de préparation en amont, au sol comme sur l’ISS ».
Les sorties orbitales nécessitent une préparation méticuleuse et une coordination parfaite des nombreux intervenants formant les équipes de soutien au sol et dans l’ISS.
Thomas Pesquet s’était ainsi entraîné des heures durant en piscine, avec son scaphandre, au centre spatial de la Nasa à Houston au Texas (sud des Etats-Unis).
Outre la sortie de vendredi, la Nasa en prévoit deux autres, le 30 mars et le 6 avril, dans le cadre de cette dernière série de travaux d’entretien et d’installation.
Travail en solo
Le Français ne participera pas à celle du 30 mars mais effectuera la sortie du jeudi 6 avril avec cette fois l’astronaute américaine Peggy Whitson. Thomas Pesquet portera ainsi à trois le nombre d’expéditions qu’il aura faites dans l’espace, de quoi égaler le record de son collègue français Philippe Perrin.
Le séjour de six mois dans l’ISS de Thomas Pesquet s’achèvera en mai.
Pour la sortie de vendredi, l’astronaute de l’ESA et Shane Kimbrough prépareront le déplacement d’un adaptateur pressurisé destiné à un deuxième port d’amarrage qu’utiliseront les futurs vaisseaux commerciaux habités, notamment de SpaceX.
Pour ce faire, ils débrancheront les câbles électriques de l’adaptateur, qui pourra ainsi être déplacé robotiquement dimanche du module Tranquility où il se trouve actuellement jusqu’au module Harmony de la Station.
Les deux marcheurs de l’espace doivent aussi lubrifier des parties du robot canadien télémanipulateur Dextre, dotés de mains.
Ils doivent en outre inspecter un radiateur du système de refroidissement de la station suspecté d’avoir une petite fuite d’ammoniaque, et remplaceront des caméras sur la section japonaise de l’ISS.
Les deux astronautes travailleront séparément pendant une grande partie de la sortie. Thomas Pesquet inspectera le radiateur et consacrera la plupart de son temps aux tâches d’entretien de Dextre, qui mesure 3,7 mètres de haut.
Pour Shane Kimbrough, cette marche orbitale marquera la cinquième de sa carrière.
La sortie de vendredi sera la 197e consacrée à l’assemblage et à l’entretien de l’ISS, dont le premier module a été mis en orbite en 1998.
La station, d’une masse de 450 tonnes, évolue à 400 kilomètres au-dessus de la Terre dont elle fait le tour toutes les 90 minutes, passant donc du jour à la nuit toutes les 45 minutes.
De ce fait, les astronautes travaillent alternativement à la lumière du soleil et dans l’obscurité totale: leurs casques sont donc munis d’un puissant éclairage.