La Commission des droits de l’homme de la ville de New York a publié des directives contre le ciblage des personnes sur la base de leur coiffure, qualifiant cela de discrimination raciste. Les directives visent à protéger les droits des New-Yorkais dans les écoles, les lieux de travail et les lieux publics, où les Noirs sont affectés de manière disproportionnée par les politiques interdisant les coiffures telles que les afros, les cornrows et les locs. Un rapport de la commission affirme que les coiffures noires sont souvent considérées comme « non professionnelles » et qu’en limitant la façon dont les travailleurs et les étudiants se portent, les organisations « perpétuent des stéréotypes racistes ». Carmelyn P Malalis, président de la Commission des droits de l’homme de New York, a déclaré que les politiques de coiffure ne visaient pas le professionnalisme mais plutôt un moyen de « limiter la façon dont les Noirs se déplacent à travers les lieux de travail, les espaces publics et d’autres environnements ». Selon elle, ces directives aideront les organisations « à comprendre que les New-Yorkais noirs ont le droit de porter leurs cheveux comme bon leur semble, sans crainte de stigmatisation ou de représailles ». ‘Vous police toi même’ Brittny Saunders et Demoya Gordon faisaient toutes deux partie de l’équipe de la commission chargée de la rédaction des lignes directrices et pouvaient offrir des expériences personnelles de la discrimination des cheveux. « Quand j’ai commencé à travailler, j’ai redressé chimiquement mes cheveux parce que je comprenais que j’espérais pouvoir me présenter les cheveux raides », a déclaré Mme Saunders. « Ce serait contre les attentes d’avoir des cheveux naturels. » « Vous vous contrôlez en conséquence », a accepté Mme Gordon. « Quand j’ai commencé à aller à des entretiens dans des cabinets d’avocats, je savais qu’il y aurait déjà beaucoup de scepticisme quant à ma place en tant que femme noire dans cet espace et que porter mes locaux ne serait pas considéré comme » professionnel « . Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site sur ce séminaire incentive à New York qui est très bien fait sur ce sujet.
Archives mensuelles : février 2019
De nouveaux satellites
Pour le ministère des Armées, le lancement du premier satellite CSO est « un premier pas », a précisé la ministre. Car la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit le renouvellement complet des capacités spatiales militaires françaises. En 2020 et 2021 seront tirés les deux autres satellites qui compléteront cette composante. Ce qui placera la France « définitivement à la pointe de l’observation spatiale », a fait valoir la ministre. En 2020, la France lancera également trois satellites d’écoute électromagnétique CERES. D’ici à 2022, les deux premiers satellites de télécommunication Syracuse 4 seront en outre lancés. Enfin, la ministre a décidé qu’un troisième serait commandé en 2023. A l’exception du troisième satellite Syracuse 4, la ministre a pris le train en marche pour le renouvellement des capacités spatiales françaises. Florence Parly, qui a assure que la France a « aujourd’hui, plus que jamais, besoin d’une stratégie spatiale de défense ». Le président de la République partage cette préoccupation et a chargé la ministre de lui proposer une stratégie spatiale ambitieuse pour le ministère des Armées. Après celui de septembre au CNES à Toulouse, ce nouveau discours audacieux oblige la ministre à décliner cette ambition pour une nouvelle politique spatiale sur le plan budgétaire et capacitaire. Un groupe de travail s’est donc mobilisé pour y réfléchir à cette stratégie. Florence Parly. « Cette autonomie stratégique, nous devons la consolider, la garantir, l’étendre. Je parlais à l’instant de systèmes de surveillance, bâtissons avec nos alliés les plus proches, européens ». Pour la ministre, l’autonomie stratégique passe par les lanceurs même si la ministre s’est félicitée du lancement de CSO-1 par le lanceur Soyuz « en coopération et en confiance avec la Russie ».