Archives mensuelles : novembre 2017

Au manche

Tout récemment, j’ai fait un stage de pilotage d’avion à Charleroi : une expérience que je voulais faire depuis longtemps et qui m’a passionné de bout en bout. Pourtant, lorsque j’en ai parlé à un collègue, celui-ci m’a demandé l’intérêt d’une telle activité alors qu’il existe déjà des simulateurs permettant de faire la « même chose » depuis son pc. Etant un habitué des simulateurs de vol sur pc, je lui ai répondu que ce n’était pas tout à fait la « même chose », et que les sensations étaient nettement plus intéressantes aux commandes d’un véritable appareil. Lui n’a pas semblé convaincu, et m’a répondu qu’avec l’arrivée de la réalité virtuelle, ce genre d’activité était de toute façon voué à disparaître… J’avoue que ses propos m’ont un peu surpris. Je ne renie absolument pas l’intérêt de la VR. Au contraire, je l’attends même avec impatience. Mais de là à croire qu’elle remplacera le plaisir de ce genre d’expérience, c’est lui prêter un pouvoir qu’elle n’a probablement pas. D’autre part, et c’est important à préciser, il se pourrait bien que nous ne connaissions pas le vrai potentiel de cette technologie avant la retraite. Parce qu’il faut être clair : même si les premiers casques ont fait leur apparition en 2016, il faudra encore un paquet d’années avant que ceux-ci ne soient vraiment convaincants. Il suffit de voir la Google I/O pour s’en rendre compte. Cley Bavor a listé les technologies à améliorer pour que ces wearables soient vraiment convaincantes : les écrans, le tracking, les GPU… En fait, presque tout reste encore à améliorer en la matière ! Comme Bavor le dit si bien, les appareils de VR sont fabriqués avec des composants de smartphone : c’est comme s’ils fabriquaient des avions avec des morcaux de vélo ! Bref, autant dire que la killer app, celle qui rendra AR et VR irrésistibles, n’est pas pour demain ! Et tout ça pour dire qu’il vaut mieux ne pas cesser de vivre des expériences nouvelles simplement parce qu’un jour, peut-être, elles seront disponibles en VR. Il serait dommage de commencer à vivre à partir de la retraite ! D’ailleurs, si vous aimez les expériences aériennes, je vous recommande mon stage de pilotage d’avion : le moniteur était particulièrement pédagogue. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé ce stage, si ça vous intéresse… Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de vol en avion à Charleroi.

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Les Bugs Bounties : une manière de communiquer positivement sur la cybersécurité ?

Le Bug Bounty est un bon moyen de communiquer auprès de ses clients. Pour un e-commerçant, lancer son programme de Bug Bounty, c’est montrer publiquement qu’il est proactif et réactif sur la sécurité des données présentes sur son site. Cela peut contribuer à ajouter un degré supplémentaire de confiance côté client. Ça permet aussi de faire quelques “bons coups de communication” en proposant par exemple des sommes attrayantes ou des lots originaux qui font le succès de la marque. Par exemple, American Airlines propose des miles aux chercheurs en sécurité qui leur remontent des failles, ce qui lui a permis d’être dans tous les médias pendant plusieurs jours. Le programme de Bug Bounty de United Airlines est accessible depuis le site grand public : http://www. united.com/. Mais attention, si la personne en charge du Bug Bounty ne joue pas le jeu en modifiant par exemple son programme à la volée dans le but de ne pas rémunérer les chercheurs en sécurité (hunters) ou en marquant comme doublon des failles qui ne le sont pas, il prend le risque de se faire mal voir par la communauté des “bug hunters” et cela peut rejaillir négativement sur la marque. Il convient donc d’être très carré dans la gestion de son programme et de trouver des idées de récompenses originales pour créer de l’engouement et en faire profiter sa marque. Pour Ely de Travieso, pilote du projet “BugBountyZone”, il n’est pas exclu que certains e-commerçants français, une fois rompus à l’utilisation des Bug Bounties, puissent communiquer à la manière d’un Twitter qui a annoncé récemment avoir offert plus d’un million de dollars en récompense pour des failles de sécurité identifiées.