San Antonio a arraché une improbable victoire à Oklahoma City (100-95) vendredi malgré un nouveau festival de Russell Westbrook, toujours plus proche du vieux et prestigieux record d’Oscar Robertson.
Les Spurs ont été menés pendant l’essentiel de la rencontre et ont compté jusqu’à 21 points de retard, mais ils ont fini fort et sont passés en tête pour la première fois à moins d’une minute de la sirène.
Kawhi Leonard, discret jusqu’à la pause (8 pts), a conduit avec ses 28 points les Spurs à leur 58e victoire de la saison, synonyme de 2e place de la conférence Ouest.
Il a été épaulé par Pau Gasol (17 pts) et l’inusable Manu Ginobili, déterminant dans la 4e période (8 pts, 8 passes décisives).
Comme souvent, Westbrook a monopolisé le ballon à Oklahoma City: il a fini la rencontre avec 32 points, 15 rebonds et 12 passes décisives, soit son 39e « triple double » (trois catégories de statistiques à dix unités et plus) de la saison.
Le meilleur marqueur du Championnat 2016-17 affiche une forme étincelante avec un cinquième « triple » consécutif. Il ne lui en manque plus que deux pour égaler le record d’Oscar Robertson qui, lors de la saison 1961-62, en avait réussi 41 sous le maillot des Cincinnati Royals.
Avec sept matches de saison régulière encore à disputer, le N.0 d’OKC semble en mesure d’égaler, voire d’améliorer, ce record, ce qui lui permettrait aussi de viser le titre de meilleur joueur de la saison (MVP).
OKC, déjà qualifié pour les play-offs, reste 6e de la conférence Ouest (43 v-32 d).
Le 15 septembre 2014, Netflix débarquait dans les foyers français. Films, séries, documentaires, dessins animés… Des milliers d’heures de programmes à portée de clic, sur nos télés connectées, ordinateurs, tablettes ou smartphones, pour une fourchette d’abonnement à un tarif abordable, situé entre 8 et 12 euros, en fonction des formules. L’accession, enfin, de nos concitoyens fans de séries aux délices du « binge watching » grâce à la mise à disposition de saisons entières rendant possible le visionnage d’épisodes à la chaîne. Inventé en 2007 par l’Américain Reed Hastings sur la base d’une ancienne activité de location de DVD livrés à domicile par la poste, le service de vidéo à la demande par abonnement (SVoD en anglais) s’installait alors dans un climat de méfiance de la part de nos institutions et de fiévreuse agitation médiatique.
Les uns saluaient la diversification de l’offre d’images sur le marché français, les autres conspuaient ce McDonald’s de l’audiovisuel suspecté d’abîmer, à terme, l’écosystème de l’industrie du cinéma. D’autres encore prédisaient au géant du streaming de faire « plouf » pour incompatibilité culturelle avec les Français, d’autant que plusieurs offres de SVoD tricolores existaient déjà, dont CanalPlay (plateforme de Canal+) et Filmo TV (service créé par le distributeur Wild Bunch).
Le marché français a été donné à Netflix sur un plateau
Deux ans et demi plus tard, quel est le bilan ? En termes commerciaux, incontestablement positif. Même si Netflix ne communique aucun chiffre officiel par territoire, les experts du secteur, tels que Pascal Lechevallier, président de l’agence de consulting en nouveaux médias What’s Hot, estiment qu’en France l’américain a déjà probablement dépassé le million d’abonnés. « C’est une réussite commerciale, surtout faute de combattants, explique-t-il. « À partir du moment où, voici sept ou huit ans, les acteurs français du marché n’ont pas pris la mesure de l’enjeu de ce qu’allait représenter la SVoD, ils ont laissé le terrain libre à Netflix. Quant à l’offre de SVoD en projet chez France Télévisions, c’est un peu comme si on essayait de comparer un tracteur avec une fusée. »
Docteur en droit spécialiste de l’audiovisuel, Marc Le Roy, renchérit : « Le marché français a été donné à Netflix sur un plateau. TF1 et M6 ont reconnu que, stratégiquement, la SVoD n’était pas leur priorité, tandis que Canal+ s’est lancée trop timidement avec CanalPlay. Même les distributeurs de cinéma, tels Mk2, Pathé, Gaumont ou EuropaCorp, auraient pu essayer de s’associer pour créer une plateforme de SVoD, telle que Hulu aux États-Unis (service cocréé par Disney, Fox, NBC-Universal et Warner, NDLR). Mais personne n’a rien fait et aujourd’hui le retard est irrattrapable », analyse Marc Le Roy.
Politique de terre brûlée
Moins ergonomiques, moins complets en volume sur l’offre cinéma-séries, mais surtout moins visibles médiatiquement que le géant de Los Gatos, CanalPlay, FilmoTV (pionnier de la SVoD en France) et quelques autres ne luttent évidemment pas à armes égales. Amazon, le grand concurrent international de Netflix, a également lancé ses filets SVoD sur l’Hexagone depuis décembre 2016 (le service Amazon Prime Video), mais sa plateforme est unanimement jugée moins pratique que celle de Reed Hastings.
Netflix a aussi gagné des points dans son art consommé de la promotion : « Netflix, c’est 700 millions de dollars en Recherche & Développement en 2016 et 900 millions de dollars d’investissement dans le marketing, dont 600 millions à l’étranger. C’est une politique de terre brûlée », précise Pascal Lechevallier. Dans un marché français où 61 % des consommateurs de SVoD ont moins de 35 ans (source : Médiamétrie), Netflix a surtout conquis les jeunes.
Rond de serviette chez AlloCiné
Netflix serait devenue la « chaîne » des 15-18 ans, classe d’âge extrêmement active sur les réseaux sociaux : « Netflix a un impact irréversible sur la consommation audiovisuelle de cette génération pour qui la télé classique n’existe quasiment plus », nous explique Isabelle Tronchet, analyste chez Dynvibe, experte en veille stratégique sur les médias sociaux. « Délivrés de la contrainte de la pub et grâce à la portabilité du service, les ados sont libres de consommer sur Netflix ce qu’ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent. Ils sont devenus accros à la SVoD autant qu’à Twitter. Le temps de trajet en transports en commun n’a plus d’importance tant qu’ils peuvent le meubler en regardant leurs séries. »
Netflix a un impact irréversible sur la consommation audiovisuelle de la jeune génération, pour qui la télé classique n’existe quasiment plus.
Symbole discret de l’habileté marketing du groupe : un onglet « Netflix » orne en permanence depuis deux ans la page d’accueil du site web AlloCiné, lui aussi très fréquenté par la jeunesse. Cet étonnant rond de serviette en vitrine du site leader sur le cinéma en France a été obtenu il y a deux ans par la plateforme SVoD, via un chèque record signé à Webedia, la régie publicitaire propriétaire d’Allo Ciné. Aucun des concurrents de Netflix dans l’Hexagone ne jouit du même privilège.
Campagnes d’affichage, spots publicitaires, somptuaires événements de présentation de leurs programmes ou de leur technologie à la presse (l’an passé à la Cité du cinéma à Paris, cette année à Berlin)…, le service de SVoD ne recule devant aucun sacrifice. Sa mondialité finit par tenter certains producteurs et artistes tricolores, malgré l’hostilité d’une partie du secteur face à l’expatriation de l’américain à Amsterdam, pour se soustraire à la fiscalité française et aux obligations de financement d’œuvres françaises.
Un premier film français Netflix
Attiré par la perspective de toucher simultanément 193 territoires, le producteur de Divines, Marc-Benoit Créancier, a vendu les droits étrangers de son film à Netflix. Paradoxe : Divines est donc disponible sur toutes les plateformes étrangères du groupe… sauf en France, à cause du système de la chronologie des médias qui, pour protéger les salles de cinéma, empêche les services de SVoD de proposer à leurs abonnés des films sortis il y a moins de trois ans.
De son côté, Gad Elmaleh a cédé à Netflix l’exclusivité de la diffusion de son one-man-show, Gad part en live (visible depuis le 24 janvier en streaming) et évoque même la possibilité d’une série écrite pour la plateforme. Mieux encore : le site Les Écrans.fr a révélé que le tournage de la comédie romantique Je ne suis pas un homme facile, premier long-métrage français financé par Netflix, signé Éléonore Pourriat avec Vincent Elbaz, venait tout juste de débuter à Paris. Le film ne sera donc pas distribué en salle, mais bien directement sur la plateforme, courant 2018. Une façon pratique de contourner la chronologie des médias.
Je ne suis pas un homme facile parviendra-t-il à faire oublier la désastreuse série Marseille et prouver qu’en matière de création française la plateforme de Reed Hastings sait proposer autre chose qu’un cache-misère pour amadouer les autorités ? Par ailleurs, forte de son succès sur les cibles jeunes, Netflix sera-t-elle en mesure d’atteindre un jour, en France, un seuil d’abonnés suffisant pour vraiment faire trembler à la fois les salles de cinéma et nos bonnes vieilles chaînes de télé en abolissant leurs frontières ? Pour l’instant, le service serait légèrement en dessous de ses objectifs.
À son arrivée en France, Reed Hastings avait annoncé vouloir « séduire un tiers des foyers français d’ici cinq à dix ans », soit 9,8 millions de personnes d’ici 2020 à 2025. Selon les prévisions du cabinet Futuresource Consulting, en 2019, Netflix aura atteint seulement 3 millions d’abonnés. Mais, d’après certains experts, l’entreprise se serait montrée trop ambitieuse et l’objectif de Reed Hastings serait tout bonnement irréaliste. Surtout, les autres prétendants au gâteau français de la SVoD, y compris le projet de France Télévisions, le petit nouveau Molotov et la nouvelle offre OCS Go concoctée par Orange et HBO, laisseront-ils la firme de Los Gatos conquérir l’Hexagone sans réagir ? Un suspense digne de Game of Thrones !
À la veille du déclenchement de l’article 50 du traité de Lisbonne, la Première ministre britannique Theresa May s’est lancée dans une opération de communication pour entériner le divorce. Mardi, elle a signé la lettre officielle qui sera remise mercredi à Bruxelles pour stipuler que le Royaume-Uni lance les négociations du Brexit, selon une photo diffusée mardi soir par ses services.
Sur cette photo officielle diffusée par Downing Street, on voit Theresa May en train de signer la lettre d’activation de l’article 50 du traité de Lisbonne qui sera remise mercredi en fin de matinée au président du Conseil européen Donald Tusk. Les services de la Première ministre ont également rendu public des extraits du discours qu’elle compte prononcer devant les députés britanniques mercredi en fin de matinée lorsqu’elle leur annoncera l’activation officielle du Brexit.
« Une Grande-Bretagne vraiment mondiale »
« Quand je vais m’asseoir à la table des négociations pendant ces prochains mois, je vais représenter toutes les personnes du Royaume-Uni – les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, (…) et oui les citoyens européens qui ont fait de ce pays leur maison », doit-elle dire mercredi devant le parlement. « Face aux opportunités qui se présenteront devant nous lors de ce périple mémorable, nos valeurs partagées, nos intérêts et nos ambitions peuvent et doivent nous rassembler », doit-elle également appeler de ses voeux, souhaitant un pays « sûr pour nos enfants et petits-enfants », « plus fort » et « plus juste ».
« Nous voulons tous vivre dans une Grande-Bretagne vraiment mondiale qui sort et construit des relations avec ses vieux amis et ses nouveaux alliés à travers le monde », doit-elle ajouté. Pour tenter d’unir son pays divisé depuis le référendum du 23 juin, la première ministre veut se concentrer sur l’avenir: « Nous ne devons plus être défini par le vote que nous avons fait lors du référendum mais par la détermination de faire du résultat un succès ». « Nous sommes une grande union de personnes et de nations avec une histoire dont on peut être fière et un avenir brillant », doit-elle encore marteler. L’activation officielle mercredi de l’article 50 du Traité de Lisbonne ouvre deux années de négociations pour déterminer les conditions de sortie du pays de l’UE.
Que remarque-t-on d’emblée, avec cette nouveauté ultra-plate et chic ? D’abord la présence d’un clapet, ce couvercle qui servait à protéger les verres des montres de poche. Ensuite avec la gravure à la main de ce capot représentant une ruche auréolée d’abeilles apposées de façon aléatoire , rendant ainsi chaque exemplaire unique.
Sur l’extérieur, un motif en alvéoles guillochées que l’on retrouve en plus petit sur le cadran en or gris. Certifiée COSC, cette montre (7,7 mm d’épaisseur) est équipée du calibre Chopard automatique ultra-plat doté d’une réserve de marche de 65 heures. Une édition limitée à 100 exemplaires.
Pas facile d’être l’une des montres les plus célèbres de l’histoire de l’horlogerie… Née il y a un demi siècle la Rolex Sea-Dweller est sans doute aussi la plus copiée qui soit. Mais la marque à la couronne vient de remettre les compteurs à zéro en dévoilant sa nouvelle incarnation lors de l’édition 2017 du salon Baselworld.
Pour l’occasion cette plongeuse émérite, capable de descendre sans dommages jusqu’à 1220 mètres de profondeur, prend de l’envergure : elle passe de 40 à 43 mm de diamètre, tout en conservant sa signature traditionnelle : la dénomination Sea-Dweller inscrite en rouge sur le cadran, comme jadis. Mais c’est surtout en adoptant la loupe Cyclope sur sa glace, à 3 heures, qu’elle signe son nouveau look millésime 2017. Qu’en penseront les aficionados ? Mystère… À cela s’ajoute un mouvement maison, le calibre 3325, titulaire de pas moins de quatorze brevets, proposant une réserve de marche d’environ 70 heures.
Valve à hélium
Montre de plongée technique oblige, cette Oyster Perpetual Sea-Dweller (pour citer son nom complet) est naturellement équipée de l’une des inventions qui ont contribué à sa renommée : la valve à hélium, brevetée par Rolex en 1967. Cette soupape de sécurité permet de réguler la pression accumulée à l’intérieur du boîtier lors des phases de décompression des plongeurs en caisson hyperbare, tout en préservant l’étanchéité de la montre.
La lunette tournante unidirectionnelle graduée 60 minutes de cette nouvelle Sea-Dweller permet de lire les temps de plongée et de décompression avec précision et en toute sécurité. Elle est équipée d’un disque Cerachrom noir breveté et fabriqué par Rolex dans une céramique pratiquement inrayable et inaltérable.
À noter que la nouvelle Sea-Dweller est proposée avec un bracelet Oyster à maillons massifs en acier avec fermoir de sécurité Oysterlock. Un bracelet en outre doté d’un double système de rallonge offrant la possibilité d’ajuster la montre, sans le moindre outillage, sur une combinaison de plongée jusqu’à 7 mm d’épaisseur : les lames de rallonge Fliplock permettent de rallonger le bracelet de 26 mm, le système Rolex Glidelock permettant quant à lui un réglage par crans de 2 mm, pour un total d’environ 20 mm.
L’astronaute français Thomas Pesquet s’apprête à effectuer sa deuxième sortie orbitale vendredi en compagnie de son collègue américain Shane Kimbrough pour faire des travaux à l’extérieur de la Station spatiale internationale (ISS).
Les deux hommes doivent s’extraire du sas de décompression de l’avant-poste orbital à 12h00 GMT pour une sortie devant durer six heures et demi, a précisé la Nasa (agence spatiale américaine).
Thomas Pesquet, 39 ans, un astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui séjourne dans la station depuis le 20 novembre 2016, avait fait sa première marche dans l’espace le 13 janvier 2017 avec également Shane Kimbrough, 49 ans, le commandant de l’équipage de l’ISS, fort de six membres.
Il était alors devenu le quatrième Français à sortir dans l’espace et le onzième Européen.
Dans un message sur Twitter jeudi soir, l’astronaute français a déclaré « être prêt pour une nouvelle sortie dans l’espace demain ».
Quelques heures plus tôt, il expliquait dans un autre tweet qu' »une sortie dans l’espace, c’est un après-midi à l’extérieur mais des semaines de préparation en amont, au sol comme sur l’ISS ».
Les sorties orbitales nécessitent une préparation méticuleuse et une coordination parfaite des nombreux intervenants formant les équipes de soutien au sol et dans l’ISS.
Thomas Pesquet s’était ainsi entraîné des heures durant en piscine, avec son scaphandre, au centre spatial de la Nasa à Houston au Texas (sud des Etats-Unis).
Outre la sortie de vendredi, la Nasa en prévoit deux autres, le 30 mars et le 6 avril, dans le cadre de cette dernière série de travaux d’entretien et d’installation.
Travail en solo
Le Français ne participera pas à celle du 30 mars mais effectuera la sortie du jeudi 6 avril avec cette fois l’astronaute américaine Peggy Whitson. Thomas Pesquet portera ainsi à trois le nombre d’expéditions qu’il aura faites dans l’espace, de quoi égaler le record de son collègue français Philippe Perrin.
Le séjour de six mois dans l’ISS de Thomas Pesquet s’achèvera en mai.
Pour la sortie de vendredi, l’astronaute de l’ESA et Shane Kimbrough prépareront le déplacement d’un adaptateur pressurisé destiné à un deuxième port d’amarrage qu’utiliseront les futurs vaisseaux commerciaux habités, notamment de SpaceX.
Pour ce faire, ils débrancheront les câbles électriques de l’adaptateur, qui pourra ainsi être déplacé robotiquement dimanche du module Tranquility où il se trouve actuellement jusqu’au module Harmony de la Station.
Les deux marcheurs de l’espace doivent aussi lubrifier des parties du robot canadien télémanipulateur Dextre, dotés de mains.
Ils doivent en outre inspecter un radiateur du système de refroidissement de la station suspecté d’avoir une petite fuite d’ammoniaque, et remplaceront des caméras sur la section japonaise de l’ISS.
Les deux astronautes travailleront séparément pendant une grande partie de la sortie. Thomas Pesquet inspectera le radiateur et consacrera la plupart de son temps aux tâches d’entretien de Dextre, qui mesure 3,7 mètres de haut.
Pour Shane Kimbrough, cette marche orbitale marquera la cinquième de sa carrière.
La sortie de vendredi sera la 197e consacrée à l’assemblage et à l’entretien de l’ISS, dont le premier module a été mis en orbite en 1998.
La station, d’une masse de 450 tonnes, évolue à 400 kilomètres au-dessus de la Terre dont elle fait le tour toutes les 90 minutes, passant donc du jour à la nuit toutes les 45 minutes.
De ce fait, les astronautes travaillent alternativement à la lumière du soleil et dans l’obscurité totale: leurs casques sont donc munis d’un puissant éclairage.
Trois élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau (Finistère), qui se trouvaient en voyage scolaire outre-Manche, figurent parmi les blessés de l’attaque survenue mercredi à Londres, ont annoncé le ministère des Affaires étrangères et la préfecture du Finistère.
Selon un responsable de la préfecture, il y a parmi les lycéens de Concarneau « trois blessés dont deux graves, avec des fractures lourdes mais il n’y a pas de pronostic vital engagé ». Ces trois élèves, qui ont été hospitalisés, faisaient partie d’un groupe de 92 ou 93 jeunes en voyage scolaire à Londres, a déclaré à l’AFP Bernard Musset, sous-préfet de Châteaulin de permanence.
Le président François Hollande a annoncé qu' »un avion de la flotte gouvernementale partirait dès ce mercredi soir pour Londres avec les familles des trois étudiants blessés ».
Le Falcon devait atterrir vers 22h30 dans la capitale britannique. Les familles seront prises en charge sur place par l’ambassade de France.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, actuellement à Washington, se rendra jeudi à Londres auprès des blessés français et y rencontrera « les autorités » britanniques, a annoncé son entourage.
Devant le lycée à Concarneau, Enzo, 17 ans, en première ES, a exprimé son émotion : « c’était des élèves de seconde qui ont entre 15 et 16 ans… C’est un choc pour tous les élèves qui sont au lycée et même au collège. Les élèves qui étaient là-bas et qui ont vu leurs camarades se faire percuter par une voiture, c’est un choc extrême ! », a-t-il déclaré à l’AFP.
L’attaque « terroriste » a fait quatre morts et quarante blessés, selon un nouveau bilan provisoire, quand un homme, vêtu de noir et portant une barbe, a lancé sa voiture sur la foule devant le Parlement de Westminster avant de poignarder un policier en essayant d’y pénétrer.
L’assaillant a ensuite été abattu par un autre policier.
L’attaque a eu lieu en début d’après-midi alors que la Première ministre britannique Theresa May venait de s’exprimer devant les députés.
« La barrière a cédé »
Johan, un élève du lycée Saint-Joseph a raconté au quotidien Ouest France: « Il y avait une barrière qui nous séparait mais elle a cédé et la voiture a foncé sur les élèves ». Il était présent sur le pont de Westminster au moment de l’attaque, avec 35 autres camarades, et dit avoir été pris en charge par des psychologues.
Le groupe était arrivé dimanche matin à Londres et devait repartir vendredi dans le Finistère.
Selon la mère d’un autre lycéen interrogé sur France Info qui a communiqué avec son fils par texto, les jeunes « ont été sécurisés dans un bateau sur la Tamise tout proche » et sont maintenant à l’hôtel.
M. Hollande a adressé à Theresa May « ses condoléances à la suite de l’attaque qui a endeuillé le Royaume-Uni et lui a fait part de la solidarité de la France dans cette tragique épreuve ».
« Les services britanniques et français sont par ailleurs en contact étroit pour mener l’enquête », a indiqué l’Elysée.
« Solidarité avec nos amis britanniques terriblement frappés », a déclaré le Premier ministre Bernard Cazeneuve sur Twitter.
Jean-Marc Ayrault a assuré « les familles de nos compatriotes concernés de son soutien dans ce moment difficile », selon le porte-parole du Quai d’Orsay.
De Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par Marine Le Pen, les témoignages de solidarité avec le peuple britannique ont été nombreux.
Enzo, devant son lycée à Concarneau, a raconté avoir été lui-même à Westminster, là où l’attaque s’est produite: « nous sommes allés (à Londres) l’année dernière au même moment… On a eu de la chance parce qu’à un an près, c’était notre tour. Ca nous touche encore plus (…) C’est une peine extrême pour tout le monde ».
Pour Eloïse, élève de 1ère S, « tout le monde est sous le choc. Que ce soit seconde, première ou terminale, on est vraiment choqués ». Pour elle, cette attaque « rappelle celle du Bataclan (en 2015 à Paris), où une ancienne élève a été tuée ».
Les élèves sont malgré tout « optimistes sur les opérations des trois victimes du lycée ». « On a des retours qui sont assez positifs », explique-t-elle.
constructeur automobile allemand BMW a annoncé mardi vouloir se renforcer dans le haut du segment premium, après avoir été dépassé en 2016 par son grand rival Mercedes-Benz.
Avec 40 modèles nouveaux ou revisités commercialisés en 2017 et 2018, BMW entend mener « la plus grande offensive de produits de (son) histoire », a affirmé le patron Harald Krüger à l’occasion de la conférence de presse annuelle de l’entreprise à Munich (sud).
« Nous avons toujours été une entreprise ambitieuse. Je vous promets que nous allons le rester », a-t-il ajouté, alors que Mercedes-Benz, marque du groupe allemand Daimler, lui a dérobé en 2016 le titre de champion mondial du haut de gamme, qu’il détenait depuis 2005.
Le groupe BMW se considère toujours comme numéro un dans ce segment en tenant compte de l’ensemble de ses marques BMW, Mini et Rolls-Royce. Mais la seule marque à l’hélice a bien été devancée par celle à l’étoile l’an dernier, qu’il s’agisse des livraisons de voitures ou de la rentabilité.
Le rajeunissement annoncé de la gamme de BMW passera notamment par « un accent clair mis sur le segment du luxe, gage de rentabilité », a indiqué M. Krüger. Le constructeur bavarois, qui consacre d’importants investissements à l’électrification et à la connectivité de ses véhicules, prévoit notamment un grand 4×4 citadin de luxe, le X7.
Le groupe avait déjà dévoilé le 9 mars son bilan financier 2016, exercice marqué par un septième record d’affilée en matière de livraisons et de chiffre d’affaires et par un bénéfice net de 6,9 milliards d’euros, en hausse de 8 % sur un an.
En plus d’un nouveau record de ventes et des recettes, BMW vise pour 2017 une « légère hausse du résultat avant impôts » en dépit d’un « environnement volatil », a indiqué le nouveau directeur financier Nicolas Peter.
Interrogé sur l’effet de la sortie britannique de l’Union européenne, le directeur des ventes Ian Robertson a estimé qu’il était « beaucoup trop tôt pour dire ce qui va se passer » alors que les négociations entre Londres et l’UE vont durer deux ans.
Avec ses quatre usines fabriquant les Rolls-Royce et Mini, le groupe bavarois est au Royaume-Uni un employeur et un exportateur de premier plan.
Explorer la planète grâce à des webcams, c’est en quelque sorte se rendre compte de la puissance du net. En effet, au moment même où vous posez les yeux sur ces lignes, des caméras sont en train de diffuser des images provenant d’une multitude de pays: l’Islande, les États-Unis, l’Italie, le Japon, la Russie, Israël… Grace à internet, voilà donc une solution de plus pour pallier à l’ennui et à l’hiver, au manque d’argent ou au simple désir d’évasion. Le site Gizmodo a recensé 16 endroits à visiter avec l’outil en question. D’abord, et il s’agit là de l’exemple le plus connu, vous pouvez visiter une rue de New York grâce à Shia Laboeuf et à son projet «He Will Not Divide Us». Nul doute que l’acteur s’est inspiré des multiples caméras traînant sur le net pour inciter les gens à crier leur rage contre Trump. Ou à le faire lui même, en dépit de quelques petits soucis: Et à part ça, il est possible de s’évader réellement, sans visée politique. Il suffit d’une brève recherche pour trouver quelques vidéos du genre en haute définition sur Youtube. Les célibataires rêvant d’un voyage de noces, par exemple, pourront toujours profiter d’une belle vue de Venise et de ses gondoles: Tandis que d’autres préfèreront visiter Hastings et sa plage brumeuse, l’aéroport de Syracuse ou encore une forêt de Lettonie. Cette dernière s’observe même depuis le nid d’un aigle, qui passe de temps à autres devant la webcam (à vrai dire, des tas d’autres vidéos d’animaux en direct sont également disponibles sur YouTube, mais ce n’est pas le sujet). La petite ville de Jackson, dans l’état du Wyoming, est devenue étonnamment connue grâce au concept. Comme le relevait récemment le site Sputnik, les internautes semblent en effet fascinés et observent tous les faits et gestes des 10.000 habitants, allant même jusqu’à s’émouvoir du passage d’une simple voiture rouge. Les internautes pourront aussi, s’ils le souhaitent, patienter devant la vidéo live du Loch Ness et attendre que Nessie ne daigne pointer le bout de son nez. Hors YouTube, quelques sites diffusent et recensent également des vidéos dans le genre. EarthCam, par exemple, propose un large choix de destinations, même si le site reste très ciblé sur les États-Unis. Il est ainsi possible d’aller voir le mur des Lamentations de Jérusalem, Times Square, à New York, les Chutes du Niagara ou encore la station de ski de Breckridge, dans le Colorado. Skyline Webcam propose le même service. Les aventuriers virtuels peuvent ainsi aller voir ce qui se passe sur la place de Cuzco, au Pérou, rêvasser devant les images de la réserve naturelle de Rietvlei, au Cap, ou bien visiter la Basilique de Saint-François d’Assises, en Italie. En poussant le concept un peu plus loin et en imaginant que des chercheurs trouvent le moyen d’allier les webcams live à la réalité virtuelle, le futur s’annonce décidemment aussi passionnant que sédentaire. Explorer la planète grâce à des webcams, c’est en quelque sorte se rendre compte de la puissance du net. En effet, au moment même où vous posez les yeux sur ces lignes, des caméras sont en train de diffuser des images provenant d’une multitude de pays: l’Islande, les États-Unis, l’Italie, le Japon, la Russie, Israël… Grace à internet, voilà donc une solution de plus pour pallier à l’ennui et à l’hiver, au manque d’argent ou au simple désir d’évasion. Le site Gizmodo a recensé 16 endroits à visiter avec l’outil en question. D’abord, et il s’agit là de l’exemple le plus connu, vous pouvez visiter une rue de New York grâce à Shia Laboeuf et à son projet «He Will Not Divide Us». Nul doute que l’acteur s’est inspiré des multiples caméras traînant sur le net pour inciter les gens à crier leur rage contre Trump. Ou à le faire lui même, en dépit de quelques petits soucis: Et à part ça, il est possible de s’évader réellement, sans visée politique. Il suffit d’une brève recherche pour trouver quelques vidéos du genre en haute définition sur Youtube. Les célibataires rêvant d’un voyage de noces, par exemple, pourront toujours profiter d’une belle vue de Venise et de ses gondoles: Tandis que d’autres préfèreront visiter Hastings et sa plage brumeuse, l’aéroport de Syracuse ou encore une forêt de Lettonie. Cette dernière s’observe même depuis le nid d’un aigle, qui passe de temps à autres devant la webcam (à vrai dire, des tas d’autres vidéos d’animaux en direct sont également disponibles sur YouTube, mais ce n’est pas le sujet). La petite ville de Jackson, dans l’état du Wyoming, est devenue étonnamment connue grâce au concept. Comme le relevait récemment le site Sputnik, les internautes semblent en effet fascinés et observent tous les faits et gestes des 10.000 habitants, allant même jusqu’à s’émouvoir du passage d’une simple voiture rouge. Les internautes pourront aussi, s’ils le souhaitent, patienter devant la vidéo live du Loch Ness et attendre que Nessie ne daigne pointer le bout de son nez. Hors YouTube, quelques sites diffusent et recensent également des vidéos dans le genre. EarthCam, par exemple, propose un large choix de destinations, même si le site reste très ciblé sur les États-Unis. Il est ainsi possible d’aller voir le mur des Lamentations de Jérusalem, Times Square, à New York, les Chutes du Niagara ou encore la station de ski de Breckridge, dans le Colorado. Skyline Webcam propose le même service. Les aventuriers virtuels peuvent ainsi aller voir ce qui se passe sur la place de Cuzco, au Pérou, rêvasser devant les images de la réserve naturelle de Rietvlei, au Cap, ou bien visiter la Basilique de Saint-François d’Assises, en Italie. En poussant le concept un peu plus loin et en imaginant que des chercheurs trouvent le moyen d’allier les webcams live à la réalité virtuelle, le futur s’annonce décidemment aussi passionnant que sédentaire.
Des centaines d’insurgés et de civils ont commencé à sortir samedi de la dernière poche rebelle de Homs, une évacuation qui permettra au régime syrien de mettre totalement la main sur cette ancienne « capitale de la révolution ».
Waer, dernier quartier insurgé de la troisième ville de Syrie (centre), suit l’exemple de nombreux fiefs perdus par une rébellion très affaiblie, après des accords ponctuels conclus avec le régime de Bachar al-Assad ces derniers mois.
L’évacuation, qui devrait aboutir à la sortie de milliers d’insurgés et leurs familles essentiellement, s’étalera sur au moins six semaines en vertu d’un accord conclu en début de semaine sous l’égide de la Russie, principal soutien militaire de M. Assad.
Ce sont d’ailleurs des policiers militaires russes qui supervisaient le matin la sortie de rebelles et de civils à bord de bus verts de Waer, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Plusieurs dizaines de combattants, portant chacun une arme, et des civils, dont beaucoup d’enfants, sont montés à bord des bus pour quitter le quartier.
Des véhicules russes était également postés aux abords de Waer, assiégé durant trois ans par les troupes gouvernementales.
L’opération intervient quelques jours avant un nouveau round de négociations prévu le 23 mars sous l’égide de l’ONU entre opposition et régime qui se trouve dans une position de force après ses multiples victoires sur le terrain grâce à l’appui russe.
‘Aider nos amis’
« Le côté russe est le garant de l’application de l’accord de Waer », a expliqué un colonel russe sur place à l’AFP.
« Nous sommes venus en Syrie pour aider nos amis et rétablir la sécurité dans le pays », a-t-il dit en allusion à la présence de l’important contingent russe en Syrie.
Appuyée par les frappes de la puissante aviation russe, l’armée syrienne a chassé les insurgés de nombreux fiefs, remportant en décembre sa plus importante victoire dans la guerre avec la reprise totale d’Alep, deuxième ville de Syrie.
Selon l’accord, des troupes russes -entre 60 et 100 hommes- doivent se déployer à Waer pour veiller à son application et à la sécurité des habitants encore présents ou de ceux voulant y retourner.
Entre 400 et 500 rebelles et civils doivent partir samedi, selon le gouverneur de Homs Talal Barazi. « Il ne restera plus de rebelles ni d’armes à Homs ».
« La police militaire russe sera chargée d’accompagner les rebelles et de les emmener vers » le nord syrien, a-t-il dit à l’AFP.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 12.000 personnes au total, dont 2.500 rebelles, doivent quitter Waer.
L’évacuation doit permettre au régime de prendre le contrôle total de la ville, surnommée par l’opposition « la capitale de la révolution », en allusion aux manifestations pacifiques massives qui s’y sont déroulées au début de la révolte en 2011.
Direction Alep et Idleb
La plupart des rebelles ont été chassés de la ville en 2014, après deux ans de bombardements intenses et d’un siège asphyxiant imposé par les troupes prorégime.
Mais Waer était resté sous contrôle rebelle et a été soumis ces derniers mois à des frappes aériennes intenses qui ont tué des dizaines de personnes, selon l’OSDH.
Les personnes évacuées devront se rendre notamment à Jarablos, dans la province septentrionale d’Alep, ou encore dans celle d’Idleb, dernier grand bastion des insurgés en Syrie.
Le régime veut à tout prix reprendre les derniers bastions rebelles dans la province de Homs comme Talbissé, Houlé et Rastane mais surtout dans la province voisine de Damas, comme la région de la Ghouta orientale.
Intervenue militairement dans le conflit le 30 septembre 2015, la Russie a réussi à renverser la donne en faveur du régime, qui était en difficulté face aux rebelles et jihadistes.
Le pouvoir contrôle désormais 36 % du territoire, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) 29 %, les Kurdes 23 % et les rebelles seulement 12 %, alors qu’acteurs régionaux et internationaux sont impliqués dans cette guerre complexe.
Toutes les négociations de paix ne sont pas parvenues jusqu’à présent à mettre un terme à une guerre qui a fait plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés en six ans.