« Rester ensemble », telles sont les consignes que Manuel Valls a dictées mardi soir à ses troupes, lors d’une réunion à l’Assemblée nationale, selon des participants. Mais l’ancien Premier ministre n’a pas caché son « inquiétude » concernant l’accord conclu entre Yannick Jadot et Benoît Hamon. « Je vous invite à rester ensemble et à faire en sorte que le réformisme, que j’ai porté avec vous, puisse continuer à être incarné », a déclaré Manuel Valls, devant quelque 300 personnes, dont environ une moitié de parlementaires, lors de sa rentrée politique un mois après sa défaite à la primaire PS élargie.
En présence notamment du président de l’Assemblée Claude Bartolone, du sénateur Didier Guillaume et de plusieurs membres du gouvernement dont Laurence Rossignol ou l’écologiste Emmanuelle Cosse, il a toutefois dit comprendre « tous les positionnements. Des parlementaires. Des élus. Des militants. « Je sais que parmi vous certains ont choisi Emmanuel Macron et d’autres restent fidèles à Benoît. Je comprends tous les choix ».
Une « recomposition » de la gauche
« J’ai dit ce que j’avais à dire au soir de la primaire sur les règles du jeu. Je n’y reviens pas, mais je ne vous cache pas mon inquiétude surtout après l’accord entre EELV et Benoît Hamon », a aussi déclaré Manuel Valls, toujours selon des propos rapportés.
Faisant le « constat d’une gauche fragmentée dans un paysage politique qui se décompose et se recompose en même temps », avec une « aspiration au renouvellement », il a appelé à « se préparer à cette recomposition de la gauche et de la scène politique, sortir des schémas établis, quelle que soit l’issue de la présidentielle », selon un participant.
« Empêcher un second tour Fillon-Le Pen »
Dans une mise en garde sur « le danger majeur du FN qui peut gagner l’élection », il a estimé que « si nous ne pouvons pas éviter la présence du FN au second tour, il faut empêcher un second tour Fillon-Le Pen ».
Après cette réunion, le député vallsiste Philippe Doucet, a relevé qu' »on est à plus de 45 % des électeurs de François Hollande en 2012 qui disent aujourd’hui vouloir voter Emmanuel Macron ». « Ce qu’on ne comprend pas, c’est que Benoît Hamon ne leur parle pas », a-t-il dit sur BFMTV. Mais, a-t-il ajouté, « on ne sera pas les empêcheurs », « on est prêts à s’impliquer », et « Benoit Hamon peut découvrir la martingale du rassemblement, il n’est jamais trop tard ».
L’Ecosse, vainqueur du pays de Galles (29-13) samedi pour la première fois depuis une décennie, est passée 5e au classement mondial lundi, un niveau qu’elle n’avait jamais atteint auparavant, tandis que la France rétrograde à la 8e place.
Après ce flambant succès à Murrayfield, la sélection de Vern Cotter fait un bond de trois places au classement mondial en doublant l’Afrique du sud (6e), les Gallois (7e) qui reculent de deux rangs et la France (8e), battue en Irlande (19-9) et qui redescend d’un cran.
Avec 80,57 points, les Français se retrouvent de nouveau sous la pression de l’Argentine, 9e avec 79,91 points, à moins de trois mois du tirage au sort de la Coupe du monde 2019 au Japon.
Les 8 premiers au moment du tirage, le 10 mai à Kyoto, seront en effet répartis en deux chapeaux et plus ou moins protégés, contrairement au 9e qui affrontera forcément deux adversaires de haut calibre.
Les quatre premiers du classement (Nouvelle-Zélande, Angleterre, Australie, Irlande) actualisé lundi ne bougent pas.
Depuis l’explosion qui a soufflé l’immeuble mitoyen du sien le 1er avril 2016, Gabriel Yared doit composer avec un chantier assourdissant. Adieu la quiétude de sa petite rue du 6e arrondissement. Il a dû se résoudre à voler des heures à la nuit pour travailler en paix. Dans le salon de musique juste assez grand pour son Steinway sont nées les orchestrations des BO de cinq longs-métrages qui sortiront sur les écrans en 2017, dont The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan. Ce sera sa troisième collaboration avec le prodige canadien. Rencontre.
Le Point : Quand votre collaboration avec Xavier Dolan a-t-elle commencé ?
Gabriel Yared : Il m’a appelé pour Tom à la ferme, son quatrième film. Nous ne nous sommes pas rencontrés, nous avons juste parlé deux ou trois fois au téléphone. Il m’a envoyé son film balisé de musiques temporaires. C’est un vrai fléau pour tous les compositeurs aujourd’hui. Comme Xavier écrit ses scénarios en écoutant des musiques, il s’y attache et monte ses scènes en fonction d’elles. Il m’a néanmoins proposé d’écrire ce que je voulais, et ce que je lui ai envoyé lui a plu. Cela prouve qu’il a l’intelligence de dépasser ses habitudes. Et il est fidèle, à part pour Mommy, car il pensait que je n’accepterais pas à cause du petit budget. Là, il se trompait.
Xavier est un génie, avec tout ce qu’un génie peut avoir de flambant et en même temps de très tyrannique.
L’avez-vous regretté ?
Oui, car on ne rencontre pas souvent des êtres aussi inventifs. Un artiste reconnaît un autre artiste comme son frère, et là comme un petit frère – il a exactement l’âge de mon fils. Pour moi, Xavier est un génie, avec tout ce qu’un génie peut avoir de flambant et en même temps de très tyrannique. Mais je le suis aussi, cela tombe bien !
Et pour Juste la fin du monde ?
Là encore, il avait des musiques en tête et il me demandait une mélodie répétitive, mais ce genre de musique m’ennuie. Sauf dans le cas du boléro de Ravel, à cause de l’orchestration et du crescendo en treize minutes ! Pour l’une des scènes les plus importantes, je suis parti du prélude en do mineur du Clavier bien tempéré de Bach. Il a tourné ensuite immédiatement.
Une partition écrite aide-t-elle le cinéaste ?
Pour qu’il fasse de la BO un véritable outil, il faut qu’il connaisse au moins le thème principal. Plusieurs de mes compositions ont été écrites entièrement avant le tournage. Cela a été le cas de 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix, dont la musique a été diffusée pendant le tournage. Pareil pour Le Patient anglais d’Anthony Minghella, qui a été mon frère d’âme. Avec lui et son monteur Walter Murch, auteur de l’expression sound design, j’ai vraiment progressé.
L’harmonie entre le compositeur et le cinéaste est-elle si rare ?
Moi qui n’étais pas cinéphile quand j’ai commencé ce métier, j’ai découvert les couples que formaient Rota et Fellini, Herrmann et Hitchcock, ou encore Sergio Leone qui a réservé un espace de cinq minutes…sans dialogues à Ennio Morricone, comme dans Il était une fois la révolution. À part Dolan et Minghella, j’ai connu des couples très beaux avec Jean-Jacques Beineix, Jean-Jacques Annaud (césar 1993 de la meilleure musique pour L’Amant) ou Jean-Pierre Mocky. Avec ce dernier, c’est à chaque fois une partie de plaisir.
Comment procédez-vous ?
Je commence par deux ou trois thèmes que je développe avec des variations, des harmonisations. Quand j’ai tous les ingrédients, je porte mon attention sur l’image et je cisèle. Autrefois, les compositeurs visionnaient le film à la table de montage. Un monteur musique donnait les minutages et le compositeur repartait avec le souvenir de l’image. Aujourd’hui, nous sommes obligés de travailler sur l’image en face de nous, sur l’écran d’ordinateur. Or coller à l’image, c’est la desservir.
Les acteurs vous ont-ils parfois inspiré ?
Bien sûr. Par exemple, pour la scène du magasin de pianos de 37°2 le matin, j’ai demandé à Béatrice si elle savait en jouer. Elle m’a répondu : « Que dalle ! » Je lui ai donc écrit une simple gamme qu’elle pouvait jouer d’un doigt pour accompagner Jean-Hugues Anglade, qui est un bon pianiste.
Une autre rencontre déterminante ?
Celle d’Isabelle Adjani pour Camille Claudel. Mais c’est l’exemple qui vient contredire ce que je viens d’énoncer ! Isabelle et Bruno Nuytten venaient de terminer le film lorsqu’ils m’ont contacté. J’ai vu le film. Durée : quatre heures. J’avais trois mois. Je me suis dit « Camille Claudel, c’est Debussy, Ravel, Fauré, les débuts de Mahler ». J’ai donc écrit dans cet esprit, comme une œuvre classique, avec quatre grands thèmes et des développements. On a enregistré à Londres avec un grand orchestre, puis, à Paris, nous avons placé les musiques sur la table de montage. Aujourd’hui, on a l’impression qu’elles ont été écrites pour chaque scène. C’est l’une de mes plus belles expériences. C’est ma musique préférée, la seule que je supporterais d’écouter car je suis maladivement critique de mon travail.
Vous avez reçu un oscar, vous composez outre-Atlantique. Comment expliquez-vous le succès des compositeurs français à Hollywood ?
Nous sommes d’abord des mélodistes, il n’y a qu’à écouter les musiques de Van Parys, Michel Legrand ou Maurice Jarre. Il y a une certaine facture française, pudique, raffinée, cette facture spéciale, sur le plan de l’harmonisation, que l’on retrouve aussi chez Bruno Coulais et Alexandre Desplats.
Milo Yiannopoulos est-il allé trop loin ? Ce grand provocateur, admirateur de Donald Trump et chantre du nationalisme blanc aux États-Unis, pourrait perdre son emploi au sein du controversé site d’informations Breitbart News après des propos semblant justifier la pédophilie.
C’est peut-être le scandale de trop pour ce journaliste britannique de 32 ans, l’une des faces les plus flamboyantes de l' »alt-right », le mouvement anti-politiquement correct, pro-blanc et pro-Trump que défend Breitbart News, dont Yiannopoulos est l’un des rédacteurs en chef.
Le site fut dirigé pendant quelques années par Steve Bannon, désormais très puissant conseiller de Trump à la Maison Blanche.
Dans une interview diffusée sur internet ce week-end, cet homosexuel revendiqué, coutumier des déclarations incendiaires contre les musulmans, les immigrés ou les droits des femmes et banni de Twitter en juillet dernier après avoir encouragé les attaques contre l’actrice noire Leslie Jones, a semblé défendre les relations sexuelles avec de jeunes adolescents.
Le terme de pédophilie, a-t-il ainsi assuré, ne devrait valoir que pour une attirance pour les moins de 13 ans, « les enfants qui n’ont pas atteint la puberté ».
Les propos de ce spécialiste des nouvelles technologies, très actif sur Twitter jusqu’à son bannissement, ont été immédiatement repris sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé dans un pays qui a connu de nombreux scandales de pédophilie ces dernières années.
Ils lui ont valu l’annulation d’une intervention qu’il devait faire vendredi prochain à un grand rendez-vous annuel des conservateurs organisé par l’American Conservative Union.
Après avoir résisté à des semaines de controverse, son éditeur, Simon and Schuster, a aussi annoncé qu’il renonçait à publier un livre autobiographique de Yiannopoulos à paraître en juin, « Dangerous ».
Annulation confirmée par l’intéressé sur sa page Facebook, qui a cependant assuré « avoir vu pire, cela ne m’abattra pas. »
La direction de Breitbart News envisagerait maintenant de se séparer de lui, selon le New York Times, même si ses déclarations scandaleuses ont beaucoup contribué à faire sa notoriété.
Une demi-douzaine d’employés du site d’informations auraient menacé de démissionner s’il n’était pas renvoyé, selon un rédacteur en chef du site cité par le Washingtonian.
Mais Milo Yiannopoulos n’a pas dit son dernier mot, et devrait se défendre mardi après-midi lors d’une conférence de presse annoncée à New York.
Il est déjà en partie revenu sur ses propos ce week-end, en soulignant avoir été lui même victime d’abus sexuels.
Regret
« Ma propre expérience de victime m’a laissé penser que je pouvais dire tout ce que je voulais sur ce sujet, aussi scandaleux que ce soit », a-t-il justifié sur sa page Facebook. « Mais je comprends que mon mélange traditionnel d’ironie britannique, de provocation et d’humour noir ait pu passer pour de la désinvolture, un manque de considération pour les victimes voire du +militantisme+. Je le regrette profondément, chacun fait face à son passé à sa façon », a-t-il ajouté.
Jusqu’ici, les ultra-conservateurs comme la Maison Blanche avaient pourtant défendu le goût du scandale de Milo Yiannopoulos.
Lorsque la très progressiste Université de Berkeley avait annulé une conférence qu’il devait donner après de violentes manifestations contre sa venue, Donald Trump – que Yiannopoulos a ardemment défendu et appelé « Papa » pendant la campagne électorale – avait même menacé de couper les fonds fédéraux de l’Université, l’accusant de ne pas respecter la liberté d’expression.
Et jusqu’à samedi, l’American Conservative Union défendait elle aussi sa venue à sa conférence annuelle, aux côtés du vice-président Mike Pence ou du fils de l’ex-président Ronald Reagan, se disant « consciente de la controverse » que sa venue pouvait provoquer.
« Nous pensons que nous sommes tous capables de relever ce défi à un moment où le politiquement correct est à juste titre rejeté », expliquait-elle encore samedi.
Yiannopoulos avait d’ailleurs indiqué ce week-end sur Breitbart News son intention d’y défendre sa méthode scandaleuse.
« Je sais que certains conservateurs me trouvent un peu abrasif, et mon message un peu grossier, mais ça marche, ça marche de la même façon que Donald Trump marche », avait-il argumenté. Lors de la conférence, « je ferai quelques observations sur ce que le mouvement conservateur a fait d’un peu faux et sur ce sur quoi il devrait se concentrer dans les 10 prochaines années ».
Le PSG fait un début de match assez tranquille face à Toulouse dans ce match de la 26e journée ! Le score est de 0-0 au Parc des princes, et les Parisiens, bien que dominateurs dans les intentions (72 % de possession après 20 minutes) n’ont pas pris de vitesse un bloc toulousain qui quadrille bien le terrain. Le TFC accepte de jouer dans son camp et compte sur ses trois éléments offensifs pour se projeter rapidement à la récupération. Au niveau des occasions, c’est assez équilibré car même si Paris a plus frappé au but, Toulouse a su se montrer menaçant sur un tir lointain de Trejo. C’est pour l’instant une physionomie de match conforme à ce qui pouvait être attendu. Paris démarre doucement, certainement un peu émoussé par sa débauche d’énergie de la semaine (5 changements au coup d’envoi opérés par Unai Emery) et Toulouse chercher avant tout à laisser le moins d’espaces possibles.
Toulouse : Lafont – Amian, Diop, Jullien, Moubandje – Blin, Pi – Braithwaite, Trejo, Jean – Delort.
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EN DIRECT. Paris SG-Toulouse (0-0) : départ diesel pour le PSG
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Bordeaux
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–
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Guingamp
Terminé
Lyon
4
–
2
Dijon
Terminé
Montpellier
2
–
1
Saint-Etienne
Terminé
Dimanche 19 Février 2017 à 21h00 – Arbitre : Amaury Delerue
Paris SG
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Toulouse
Rafraîchissement dans 60secondes
34 min. – 1ère Mi-temps
Le match
La compo
Les 3 actions
Le carton
Les Chiffres
Réagissez
30 min. : Bon enchaînement contrôle-frappe de Trejo à l’entrée de la surface, qui manque toutefois de puissance pour inquiéter Kevin Trapp.
29 min. : Lucas accélère dans l’axe et tente sa chance depuis l’entrée de la surface. C’est trop croisé.
28 min. : Contrairement au match contre le Barça, le PSG n’arrive pas à accélérer en bloc, avec des projections des milieux de terrain.
25 min. : Enorme accélération d’Andy Delort, plein axe, qui place un petit pont sur Kimpembe avant de servir Braithwaite. Le Norvégien manque son contrôle et Marquinhos dégage en catastrophe.
24 min. : Le PSG a remporté ses 7 derniers matchs contre Toulouse au Parc (18 buts pour, 3 contre). Seul le FC Nantes est sur une pire série de défaites à Paris (9, série en cours).
21 min. : Repris au physique par Jullien, Aurier vient percuter les panneaux publicitaires. L’Ivoirien se relève et vient se placer pour le corner, qui ne donne rien.
19 min. – Occasion pour Toulouse: Trejo se charge du coup franc à 25 mètres mais trouve le mur. Le ballon revient sur lui, qui tente cette fois une frappe en puissance. Ça passe juste à côté de la lucarne gauche.
17 min. – Carton jaune pour Kimpembe: Gros duel entre Jean et Kimpembe, qui entraîne le défenseur parisien à faire tomber son adversaire avec les bras. Carton sévère sur cette action.
16 min. – Occasion pour Paris SG: Servi à l’angle droit de la surface d’une superbe transversale de Maxwell, Lucas contrôle, place un sombrero sur Jullien et centre en retrait pour Cavani. Demi-volée puissante de l’Uruguayen, qui vient flirter avec la lucarne gauche.
14 min. – Occasion pour Paris SG: Rabiot et Lucas combinent trois fois en ensemble, plein axe, avec une qualité technique géniale. La frappe du Brésilien est repoussée par Lafont. Le corner ne donne rien.
12 min. : Delort combine avec Braithwaite, qui enchaîne les crochets à l’entrée de la surface mais ne parvient ni à frapper, ni à décaler Trejo sur la droite.
12 min. : Premier corner pour le PSG, sans danger sur les buts de Lafont.
10 min. : Toulouse est en position pour remporter ces 2 matchs de la saison contre le PSG pour la première fois depuis la saison 2008-2009.
07 min. : Les Toulousains tentent d’accélérer à la moindre occasion, mais sont trop imprécis pour l’instant.
05 min. : Début de match très tranquille des deux côtés. Assez logiquement, les Toulousains vont surtout tenter de ne pas prendre une volée et verront progressivement comment le match évolue. Le PSG, lui, va s’appliquer à épuiser le bloc adverse pour faire mal par séquences.
02 min. : Le Téfécé n’a gagné qu’un seul de ses 14 derniers matchs contre le PSG, pour 1 nul et 12 défaites. C’était le dernier, le 23 septembre 2016 au Stadium (2-0).
01 min. : C’est parti au Parc des Princes entre le PSG et le TFC.
00 min. : 4-2-3-1 pour Pascal Dupraz, qui n’effectue qu’un seul changement par rapport au dernier match : Lafont – Moubandjé, Jullien, Diop, Adou – Pi, Blin – Braithwaite, Trejo, Jean – Delort.
00 min. : Unai Emery aligne un onze de départ en 4-3-3, légèrement remanié par rapport à celui du Barça : Trapp – Maxwell, Kimpembe, Marquinhos, Aurier – Rabiot, Motta, Nkunku – Draxler, Cavani, Lucas.
00 min. : Tout le monde attend de voir si le PSG est capable de rééditer une performance du même niveau que lors du match aller contre le Barça (4-0). L’enjeu et le profil de l’adversaire laissent à penser que le PSG sera moins impliqué ce soir.
00 min. : Le PSG doit faire sans Di Maria, Krychowiak et Thiago Silva, alors que Toulouse est privé de VEskovac, Michelin, Akpa-Akpro et Bodiger.
00 min. : Avant le coup d’envoi, le PSG est troisième, à 4 points de Monaco et 1 de Nice. Victoire obligatoire pour les hommes d’Unai Emery. De son côté, le Téfécé, est à la 9e place avec 33 points et pourrait se rapprocher des places européennes avec un exploit ce soir.
00 min. : Bienvenue à tous, et merci d’être avec nous pour suivre en direct commenté, ce match entre le Paris Saint-Germain et Toulouse comptant pour la 26e journée de Ligue 1. Coup d’envoi à 20h45 au Parc des Princes.
L’hiver se rapproche et il arrivera avec l’été. Comme on le sait, HBO a retardé la diffusion habituelle de Game of Thrones au printemps pour pouvoir déplacer le tournage à des dates plus propices aux circonstances du scénario. Depuis, la planète entière s’interroge sur la date de lancement exact de la saison 7. Et il aura fallu une rumeur lancée par un compte non officiel de l’acteur Peter Dinklage, l’interprète de Tyrion Lannister, pour que l’ensemble de la presse (nous y compris) reprenne l’information erronée. Sur les réseaux sociaux, « l’acteur » (en réalité des fans) publiait un compte à rebours sur les réseaux sociaux : « Plus que 130 jours restants avant la saison 7. » Dans le feu de l’excitation, nous avons manqué au devoir le plus élémentaire et pas vérifié qu’il s’agissait en fait d’un compte factice. Une faute réparée grâce à des lecteurs plus attentifs que nous, merci à eux !
On ignore donc encore quand sera diffusée la saison 7 de Game of Thrones. Le calendrier de tournage a exceptionnellement été décalé pour des raisons climatiques. Chaque année, les équipes de la série posaient leurs valises en Croatie ou en Espagne durant les mois les plus chauds pour reproduire à l’écran les paysages arides des villes fictives de Port-Réal, de Dorne ou de Meereen. Mais comme l’hiver enveloppera tout Westeros dans cette septième saison, les prises de vues ont eu lieu durant les mois d’octobre et de novembre lorsque le temps était gris et sombre, même dans les endroits les plus ensoleillés.
La métamorphose de Cersei
Et que nous réservent ces épisodes inédits ? Les créateurs de la série ont déjà donné quelques indications. Comme on pouvait s’en douter, les prochains chapitres seront centrés sur Cersei et sa métamorphose. Débarrassée du Grand Septuaire de Baelor et de son amour filial qui la rendait trop faible, celle qui siège désormais sur le trône de Fer peut laisser libre cours à sa cruauté. « Elle fera tout pour gagner. Maintenant que ses enfants ne sont plus là, plus rien ne la retient », assurent les scénaristes. Fâchée avec l’univers tout entier, la plus terrible des Lannister en a aussi fini avec son frère Jaime. « Il savait que sa sœur était capable de beaucoup, mais là, c’est un autre niveau. »
S’il n’y a plus d’espoir pour Cersei, il y en a encore pour Daenerys et Jon Snow, à la tête d’armées en pleine forme. « [Daenerys] a une confiance en elle sans bornes, le conseiller le plus malin de la planète avec Tyrion, trois dragons, une armée d’Immaculés et une horde Dothraki. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? » Quant à Jon Snow, « la question est de savoir si un homme honorable peut vaincre des ennemis épouvantables. » Les téléspectateurs devraient enfin connaître le secret de ce fameux Mur que la garde de Nuit prend tant de soin à défendre. « Dans cette saison, on comprend que le Mur n’est pas qu’une structure physique. » L’attente risque d’être longue.
Toujours englué dans le « Penelopegate » et en nette baisse dans les sondages, François Fillon a déjeuné à sa demande mercredi avec Nicolas Sarkozy, à la recherche du soutien de l’ex-homme fort du parti Les Républicains pour calmer la fronde dans son camp.
Après ce déjeuner, le candidat de la droite à la présidentielle, qui a du mal à faire campagne en raison des accusations d’emplois fictifs visant sa femme et ses enfants, a tenté d’allumer un contre-feu en reprenant à son compte une proposition-choc de l’ex-président : l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans.
« Quand on a 16 ou 17 ans, qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison », a-t-il déclaré à la presse en arrivant à Compiègne, aux côtés des sarkozyste Eric Ciotti et Eric Woerth.
« Le programme #Fillon : Majorité pénale à 16 ans pour tous , Impunité Pénale pour lui-même », a raillé le président des députés PS à l’Assemblée, Olivier Faure, sur Twitter.
Le déjeuner avec M. Sarkozy, dans les locaux parisiens de l’ex-chef de l’Etat, s’est « très bien déroulé, dans une ambiance chaleureuse », a assuré l’entourage du candidat, en ajoutant qu’il avait eu son autre rival de la primaire, Alain Juppé, mercredi matin au téléphone.
Ironie de l’histoire, François Fillon avait fait de la critique des déboires judiciaires de l’ancien chef de l’Etat un axe de sa campagne à la primaire : « Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ? », avait-il lancé.
Dans l’Oise, il a aussi évoqué une tribune publiée mercredi dans Libération mettant en cause le racisme de certains policiers. « Le ministre de l’Intérieur devrait porter plainte », a-t-il dit.
‘Quelque chose en échange’
Selon un élu LR, le déjeuner Fillon-Sarkozy a pu être l’occasion d’un marchandage : « En toute logique, Sarkozy demande quelque chose en échange : Matignon pour François Baroin ». D’autres élus LR interrogés par l’AFP évoquent également « un plan B comme Baroin ».
Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat a démenti toute idée de marchandage : « Nicolas Sarkozy a redit à François Fillon la nécessité de s’entourer des talents de sa famille politique », citant les élus sarkozystes François Baroin, Laurent Wauquiez, Christian Jacob, Eric Woerth…
« Fillon a besoin de Sarkozy pour trois raisons », a résumé à l’AFP un élu LR : l’ex-chef de l’Etat peut calmer les « frondeurs », il jouit toujours d’une « grande popularité chez les militants LR », et il a totalisé près d’un million de voix au premier tour de la primaire « dont Fillon ne peut pas se passer ».
Et l’idée d’un plan B « ça coince chez les fillonistes », dit l’un d’entre eux.
« D’abord, parce qu’ils considèrent que ce sont Sarkozy et Baroin précisément qui ont réclamé un plan B pour remplacer Fillon comme candidat lorsque le Penelopegate a débuté. Ensuite, ils arguent que Sarkozy n’a fini que 3e à la primaire, derrière Fillon et Juppé, et qu’enfin, il existe des divergences entre eux ».
Hasard ou pas, le sénateur-maire LR de Troyes a rencontré M. Sarkozy en fin d’après-midi.
A 69 jours du premier tour, il est en position périlleuse. Selon les sondages, il n’arriverait que troisième au premier tour derrière Marine Le Pen, la présidente du FN, et Emmanuel Macron, et serait donc exclu du second tour.
Il a profité d’un meeting à Compiègne, devant environ 4.000 personnes, pour cibler particulièrement l’ex-ministre de l’Economie, jugeant « indignes » ses propos sur « la colonisation, un crime contre l’humanité ». Macron, c’est « la gauche paillettes », « la gauche branchée », celle « des mots doux qui cajolent, des +mots bleus qu’on dit avec les yeux+ », s’est-il gaussé.
A l’extérieur de la salle de spectacle dans laquelle se tenait la réunion,une quarantaine de personnes ont manifesté en tapant sur des casseroles et en agitant des pancartes sur lesquelles était notamment écrit « Fillon en prison ».
Sa cote de popularité a également chuté : 19 points en un mois, à 26% de Français ayant désormais une bonne opinion de lui.
Autre souci pour le candidat : la fronde d’une vingtaine de députés sarkozystes dénonçant « l’impossibilité » pour eux de faire campagne en raison de ses ennuis judiciaires. L’un d’eux, George Fenech, a de nouveau exprimé ses craintes mercredi en dénonçant un « bal des hypocrites » d’une majorité de parlementaires de droite, qui n’osent pas « dire la vérité » au candidat Fillon.
L’ensemble de ces évolutions, principalement associées à une concurrence avivée par les évolutions règlementaires et par une baisse de la sinistralité dont les automobilistes demandent aux assureurs d’être gratifiés, intervient dans un contexte où la croissance du volume d’affaires se tarit. En effet, le parc ne croît plus et n’assure donc plus le minimum de croissance annuelle du chiffre d’affaires auquel la profession s’était habituée. Par ailleurs, l’amélioration des garanties (généralisation de l’assurance tous risques au détriment des assurances au tiers) vient également limiter le potentiel de croissance. Dès lors, les compagnies d’assurance s’apprêtent à entrer dans un monde où il va falloir, à parc constant et, donc, probablement à chiffres d’affaires constant ou décroissant, assurer leur profitabilité et/ou se différencier. Face à cette situation, les problématiques du covoiturage et de l’autopartage peuvent apparaître comme une manière logique d’aller récupérer chez les covoiturés et/ou les locataires de véhicules, l’argent qu’ils renoncent à collecter chez les assurés qui roulent moins et/ou qui n’ont pas de voiture. C’est une des raisons pour lesquelles tous les assureurs semblent s’intéresser de très près à ces dossiers qui, à certains égards, peuvent apparaître comme d’assez « bonnes affaires ». En effet, si l’on considère Drivy ou Koolicar, les sites de mise en relation des propriétaires avec les locataires vont prendre 30% de la valeur de la transaction dont 20% vont aller à l’assureur133. Ainsi, alors que le propriétaire continuera d’être assuré pendant le temps de la location, son locataire qui paierait, par exemple, pour deux jours 100€, verserait 20€ à l’assureur. L’équivalent annuel serait donc de 3 600 €, venant s’ajouter, pour un même véhicule, aux sommes déjà acquittées par le propriétaire à un autre assureur (ou au même). Vu de loin, cette situation laisse entrevoir des opérations financièrement intéressantes pour les assureurs. Se dessinent ainsi un modèle théorique où le « pay as you drive » permettrait de réduire le coût de l’assurance et inciterait les propriétaires à réduire leur usage dans des conditions contrôlées, électroniquement ou non, par l’assureur. L’assureur pourrait alors se positionner sur ce terrain et assurer les locataires – comme il assure les covoiturés et retrouver ainsi les recettes perdues, voire plus, car les tarifications à l’heure ou à la journée sont beaucoup plus rentables que ne le sont les contrats classiques à l’année. Un acteur comme The Floow s’inscrirait volontiers dans ce contexte en permettant à chacun de rendre compte des conditions dans lesquelles son véhicule est conduit par les uns et les autres. L’idée est que l’on assure des mobilités plutôt que des véhicules. L’existence de Big Datas rendrait cette hypothèse envisageable et permettrait de recalibrer les modèles actuariels pour prendre ce virage. Source: Les plus belles voitures.
Panoplie oblige, les maisons de couture sont de plus en plus en plus nombreuses à proposer des montres au sein de leurs collections déjà vastes de bijoux et d’accessoires. Ces garde-temps jadis confiés à des licenciés pour être conçus indépendamment des directives esthétiques des bureaux de design des maisons de mode font désormais (enfin ?) l’objet d’un soin tout particulier. Pour Fendi, l’aventure horlogère commence ainsi en 1988, mais c’est seulement en 2013 qu’elle absorbe Taramax, la société en charge de sa licence d’horlogerie. L’objectif du rachat est clair : contrôler la direction artistique de ces « objets de luxe par excellence » pour qu’ils épousent, au même titre que le prêt-à-porter ou la maroquinerie, l’image et les valeurs de la marque.
Une montre assortie à son sac
À la croisée de la montre, du bijou et de l’accessoire de mode, Fendi présentera ses créations en mars prochain à Bâle, aux côtés des grandes manufactures suisses. Faut-il y voir une menace pour la fine fleur de l’horlogerie Swiss made ? Pas vraiment, car les enjeux sont bien distincts. Les uns privilégient l’esthétique et la saisonnalité là où les autres misent davantage sur la technique et l’intemporalité du design. Les sources d’inspiration sont également bien différentes. La montre pensée comme un accessoire tendance reprend généralement le thème d’un défilé ou l’élément caractéristique d’une collection. C’est le cas du nouveau modèle « Selleria Strap You », qui sera dévoilé en marge de l’édition 2017 de Baselworld.
Cet accessoire de mode horloger s’inspire de la collection de bandoulières « Strap You » que l’on retrouve sur les it-bags de la maison romaine. Personnalisables, les bracelets en cuir sont disponibles en sept versions différentes, qui, grâce au système breveté d’interchangeabilité, peuvent être remplacés par un simple tour du fond de la boîte. Le cadran en nacre est quant à lui l’œuvre de Karl Lagerfeld, co-designer de la marque aux côtés de Silvia Fendi. Baptisé Astuccio, le motif bicolore est inspiré d’une esquisse réalisée par le kaiser de la mode en 1971 pour la fameuse fourrure éponyme. Ludique et élégante, cette nouvelle création horlogère est destinée aux femmes qui recherchent non seulement la sophistication, mais aussi une touche de fantaisie.
Le Belge Thierry Neuville (Hyundai) a tout perdu samedi soir dans le Rallye de Suède, 2e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), victime d’un accident qui laisse trois prétendants en course, dont le Français Sébastien Ogier.
Le vice-champion de monde de 28 ans était à quelque 60 km de sa quatrième victoire en WRC, et peut-être à l’aube d’une grande saison. Mais, comme lors du premier rallye de 2017, celui de Monte-Carlo en janvier, une erreur de pilotage lui a coûté la victoire.
Sur l’hippodrome de Karlstad, où il n’y avait que 1,9 km à courir, il a heurté le béton au bord de la piste, perdu une roue et endommagé sa direction. Il se retrouve relégué en 13e position au général et repartira dimanche en Rallye2.
Sur les routes des environs de Torsby et Hagfors (ouest de la Suède) samedi, il avait semblé très sûr dans sa conduite, lui qui disait : « J’essaie de contrôler ». Ajoutant tout de même : « Tout peut arriver ».
Son avarie profite au Finlandais Jari-Matti Latvala (Toyota), qui prend la première place dans un mouchoir, devant deux pilotes M-Sport/Ford, l’Estonien Ott Tänak (M-Sport/Ford), à 3 secondes et 8/10e, et le champion du monde, le Français Sébastien Ogier, à 16 secondes 6/10e.
Dimanche, ces trois-là se disputeront la victoire lors d’un final alléchant. Il reste 58,8 km pour les départager, avec trois spéciales : ES16 et ES17 le matin et la « power stage » (ES18) à la mi-journée.
La journée a aussi été marquée par l’annulation d’une spéciale, l’ES12, qui était programmée en début d’après-midi. La FIA, constatant le matin une vitesse moyenne trop élevée sur ce tracé, a appliqué le règlement qui interdit de courir dans ce cas-là.
A Monte-Carlo, un spectateur était mort, heurté par la voiture du Néo-Zélandais Hayden Paddon après une sortie de route.
– Plus satisfaisant pour Ogier –
Les pilotes n’étaient pas surpris de l’annulation. Mais eux qui avaient commencé la journée sur ce parcours, lors de l’ES9, n’avaient pas perçu de risque particulier à l’occasion de leur premier passage.
« Ce n’est jamais une bonne nouvelle d’avoir une spéciale annulée mais je peux comprendre », constatait Ogier. « Ça ne paraît pas une spéciale hyper dangereuse non plus. Plutôt ennuyeuse sur certaines parties, parce que c’est tout droit ».
Ogier s’était senti pénalisé vendredi en s’élançant chaque fois le premier (ES2-ES8) et en ne bénéficiant pas des traces laissées dans la neige par d’autres pilotes de sa catégorie. Samedi, il a connu une journée plus satisfaisante.
« C’est quand même un meilleur rythme aujourd’hui qu’hier, et ça fait plaisir de pouvoir concourir un peu plus à conditions égales », remarquait-il.
Dans la matinée, seul son coéquipier de M-Sport, Tänak, l’a devancé en remportant trois spéciales consécutives (ES9-ES11). « Sur ce rallye, il faut être parfait et, jusque-là, on a fait une course vraiment propre et fait le boulot », commentait l’Estonien à la mi-journée.
L’après-midi a été fatale aux espoirs de Kris Meeke (Citroën). Cinquième au général avant l’ES14, le Britannique a perdu le contrôle de sa C3 pour finir dans la forêt boréale. Des spectateurs l’ont aidé à retrouver la piste, mais il a cédé plus de 8 minutes.
Avec le retrait de Volkswagen de la compétition cette saison, « entre les voitures, c’est beaucoup plus équilibré, quand on voit les chronos. On a beaucoup plus d’opportunités », avait fait remarquer Neuville dans la journée.