Bientôt 10 ans après, le succès du BMW X6 continue à faire des envieux. En reprenant l’idée d’affubler un SUV d’un profil à pavillon fuyant défrichée dès 2005 par le coréen Ssangyong avec son Actyon, BMW a en effet décroché un improbable jackpot en 2008 sur le marché premium avec le premier X6. De quoi lancer une véritable mode qui se déploie aujourd’hui sur pratiquement tous les segments de carrosserie SUV. Attendu pour 2018, l’Audi Q8 devrait ainsi trouver sur sa route, outre la référence BMW X6, un futur Range Rover Coupé, et probablement un Mercedes GLS Coupé.
Suspension pneumatique
Techniquement, le Q8 cache derrière sa calandre hypertrophiée et ses ailes élargies « blister » façon voiture de rallye des années 80 la même plate-forme MLB Evo déjà utilisée par le Q7. Si Audi évoque à ce stade une chaîne de traction Quattro hybride rechargeable développant 700 Nm de couple et 450 chevaux, le Q8 devrait aussi être proposé en version 100 % thermique – incluant une déclinaison RSQ8 d’environ 600 ch – et bien sûr 100 % électrique pour rivaliser avec le Tesla Model X. Les liaisons au sol très sophistiquées du Q7 intégrant notamment suspension à ressorts pneumatiques, amortisseurs pilotés, barres antiroulis actives et 4 roues directrices devraient bien sûr être proposés sur le Q8, dont le concept laisse en outre entrevoir d’immenses disques de freins en céramique renforcée de fibres de carbone.
4 places seulement
Alors que le Q7 peut accueillir jusqu’à 7 occupants, le Q8 se contente de quatre très confortablement installés pour la version Concept présentée à Detroit, mais rien n’empêchera la version de série de proposer classiquement 5 places avec une banquette arrière au lieu de sièges séparés. Le Q8 concept innove aussi par son interface homme/machine baptisée Audi Virtual Cockpit combinant grands écrans tactiles et affichage tête haute à réalité augmentée permettant par exemple de superposer des informations de navigation sur le marquage au sol. Le Q8 définitif devrait arriver sur le marché en 2018.
L’Assemblée nationale a voté de façon inattendue jeudi soir l’obligation d’installer des caméras de surveillance dans les abattoirs à partir de 2018, souhaitée par les radicaux de gauche et les associations de protection animale.
Bêtes mal étourdies, accrochées vivantes… Les images chocs diffusées début 2016 par l’association L214 avaient suscité beaucoup d’émotion et entraîné un plan gouvernemental en faveur du bien-être animal.
Et les députés avaient mis cette question au coeur d’une commission d’enquête, dont a découlé une proposition de loi portée par Olivier Falorni (DVG) et son groupe des radicaux de gauche, comprenant cette mesure phare sur les caméras dans les abattoirs.
À partir du 1er janvier 2018, et à l’issue d’une expérimentation, « des caméras (seront) installées dans tous les lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort des animaux », stipule la disposition adoptée, à laquelle se sont finalement ralliés les socialistes et le gouvernement.
L’expérimentation devra permettre « d’évaluer l’opportunité et les conditions de la mise en place » des caméras, ont fait préciser les socialistes via un amendement à ce texte examiné en première lecture.
Il est cependant loin d’être certain que la proposition de loi puisse être définitivement adoptée d’ici à la fin de la législature dans six semaines.
« Nous sommes déjà dans des discussions pour des expérimentations (…) Actons le fait que ça va se généraliser », a plaidé le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll après une interruption de séance, alors qu’il s’était montré prudent jusqu’alors, invoquant « la crise de l’élevage » et le « respect des travailleurs » dans les abattoirs.
Les directions des abattoirs ne pourront par avoir accès aux images enregistrées, à la différence des responsables de protection animale désignés dans les établissements ainsi que des services de l’Etat de contrôle vétérinaire.
– menace sur les « petits abattoirs » –
Malgré l’opposition de quelques députés de droite et du centre, qui pronostiquent déjà que « les petits abattoirs disparaîtront » compte tenu de cette nouvelle charge, l’obligation d’installer des caméras a été adoptée par 28 voix contre 4, dans un hémicycle peu garni à l’heure du débat télévisé de la primaire organisée par le PS.
Les radicaux de gauche se sont félicités de ce vote alors que l’affaire partait « mal engagée » après un examen difficile en commission en décembre.
Unanimes dans la dénonciation des actes de cruauté envers les animaux, les élus s’étaient divisés sur la question de la vidéo dans les abattoirs, déjà mise en oeuvre notamment en Grande-Bretagne.
L’opinion publique y est massivement favorable, à hauteur de 85% selon un sondage d’octobre.
Dans un courrier commun, dix ONG de protection animale, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, CIWF et L214, avaient mis la pression sur les députés pour qu’ils soutiennent le contrôle vidéo obligatoire afin que la proposition de loi ne soit pas vidée de « toute substance ».
Le syndicat des abatteurs et découpeurs industriels, Culture viande (70 adhérents, 35.000 salariés), avait objecté en vain que « la protection animale à l’abattoir n’est pas une affaire de caméras », mais « avant tout une question d’hommes, de formation et de bon sens ».
« Je crois plus à la pertinence de lanceurs d’alerte formés et protégés qu’à un système de vidéosurveillance », avait aussi déclaré à l’AFP Dominique Langlois, patron d’INTERBEV, l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes, pas hostile cependant à une expérimentation.
Les députés ont par ailleurs supprimé une disposition du texte initial qui prévoyait, dans les abattoirs de boucherie de plus de 50 salariés, la présence permanente d’un agent des services vétérinaires aux postes d’étourdissement et de mise à mort.
« Si on va vers la vidéosurveillance, on ne peut pas en même temps demander à l’Etat de mettre un vétérinaire par chaîne d’abattage », a estimé M. Le Foll.
Un comité national d’éthique des abattoirs sera créé au sein du Conseil national de l’alimentation. Les députés ont aussi voté pour un rapport sur les modalités d’une possible interdiction de l’abattage des femelles en gestation.
Les parlementaires ont longuement débattu de l’abattage rituel. « Nous sommes en train de travailler avec les cultes », a noté le ministre.
Certains signes « laissent penser qu’on va atteindre le pic national » de l’épidémie de grippe « la semaine prochaine », a déclaré mercredi François Bourdillon, directeur général de l’agence Santé publique France, ajoutant qu’il était « probable » que certaines régions l’aient déjà atteint.
Il faut « réfléchir » à rendre obligatoire le vaccin contre la grippe pour les soignants (médecins, infirmiers, etc.) a par ailleurs estimé Benoît Vallet, qui pilote la direction générale de la santé du ministère de la Santé, au cours d’une réunion au ministère. Les mesures incitatives n’ont pas été « suffisantes », « il faut passer à un cran supérieur », a-t-il ajouté. Selon les estimations, seulement 25% à 30% des soignants se font vacciner contre la grippe chaque année.
La voiture autonome est au coin de la rue. C’est ce que de nombreux constructeurs ne cessent de répéter. Parmi eux, Nissan dont pas moins de 10 modèles aux capacités autonomes plus ou moins avancées devraient être mis sur le marché d’ici 2020. Pourtant, aussi rapides que soient les progrès techniques dans ce domaine, les prototypes rencontrent encore des situations devant lesquelles ils ne savent pas réagir, soit parce qu’elles sont trop complexes, soit tout simplement parce que les concepteurs de leurs logiciels ne les ont pas encore envisagées.
La voiture autonome devient télécommandée
Conscients de cette limite, les ingénieurs de Nissan développent donc la technologie SAM pour « Seamless Autonomous Mobility system ». Concrètement, il s’agit de la possibilité de déléguer la conduite à un opérateur humain employé par la marque. En cas de situation jugée ingérable, la voiture devra trouver le moyen de s’arrêter en toute sécurité, et de prévenir l’opérateur pour qu’il prenne à distance les commandes de la voiture. Nissan imagine que cela pourrait se produire en cas d’accident sur la voie ou de travaux non cartographiés.
Enfreindre le Code de la route quand c’est nécessaire
Autant de situations pour lesquelles il peut devenir nécessaire d’enfreindre le Code de la route, par exemple en franchissant une ligne continue, ce que l’opérateur humain pourra faire en télécommandant la voiture à distance. Ce principe a été inspiré par le logiciel VERVE (Visual Environment for Remote Virtual Exploration) utilisé par la Nasa pour ses programmes spatiaux. Selon Nissan, cette technologie pourrait permettre d’accélérer considérablement l’avènement de la voiture autonome.
Le Munster, vainqueur bonifié du Racing 92, surclassé 32-7 samedi à Colombes, a rendu le meilleur des hommages à son entraîneur Anthony Foley, dont le décès mi-octobre avait entraîné le report de cette rencontre de 1re journée de Coupe d’Europe.
Avec quatre essais inscrits dès l’heure de jeu, la province irlandaise repart d’Ile-de-France avec le bonus offensif et bondit à la première place du groupe 1.
Avec 16 points, soit 3 de plus que Glasgow et 8 de plus que Leicester, elle est quasiment qualifiée pour les quarts de finale. Et peut sereinement envisager de l’organiser à Limerick: elle figure désormais parmi les 4 meilleures équipes après 4 journées, avec les Saracens (18 points), Clermont (17) et le Leinster (16).
Le match, qui a été précédé d’une minute d’applaudissements à la mémoire de Foley, a tourné à la démonstration irlandaise. Les Racingmen, dont certains supporters ont accueilli leurs homologues du Munster afin de diminuer le coût de ce deuxième voyage en trois mois en banlieue parisienne, n’ont pas existé en première période.
Ils pouvaient déjà s’estimer heureux que la première grosse séquence du Munster ne se termine que par une pénalité de Tyler Bleyendaal (0-3, 15e). Mais peu après, l’arrière Simon Zebo concrétisait la domination de ses avants en mêlée en se retournant sur un plaquage pour aplatir (0-8, 23e).
Le Racing allait prendre l’eau en fin de première période. D’abord sur un superbe essai de CJ Stander, qui prenait l’intervalle pour échapper à Chris Masoe et résister à Teddy Thomas et Anthony Tuitavake (0-18, 36e). Puis, juste avant la pause, Andrew Conway accentuait la fessée en rattrapant in extremis un ballon tapé à ras de terre par Conor Murray (0-25, 40e).
Après un quatrième essai de Niall Scannell synonyme de bonus offensif (0-32, 55e), la fin du match était anecdotique.
Le vice-champion d’Europe et champion d’Europe marquait enfin des points sur un essai du jeune (20 ans) troisième ligne Mathieu Voisin (7-32, 64e), qui a évité une humiliation totale.
La saison débute comme elle s’est terminée… Le Britannique Andy Murray, N.1 mondial, va affronter samedi son dauphin serbe Novak Djokovic en finale du tournoi ATP de Doha, moins de deux mois après sa victoire au Masters qui l’avait sacré au sommet de sa discipline.
Si Murray, qui avait dû batailler aux tours précédents, n’a pas eu à forcer son talent pour éliminer le Tchèque Tomas Berdych (N.10) 6-3, 6-4, Djokovic a été contraint de sauver cinq balles de match avant de battre l’Espagnol Fernando Verdasco (N.42) 4-6, 7-6 (9/7), 6-3.
« C’est sans conteste l’un des matches les plus passionnants que j’ai disputés. Je n’ai pas sauvé souvent cinq balles de match, et il aurait dû le finir », a reconnu le Serbe qui avait déjà réalisé pareille performance à deux reprises (contre Murray en 2012 et le Français Florent Serra en 2009).
Djokovic, après avoir perdu le premier set 4-6, a été acculé au jeu décisif dans la deuxième manche par l’Espagnol. Après avoir sauvé cinq balles de match, il a égalisé à un set partout. Et la partie était quasiment terminée…
« Je suis vraiment ravi parce qu’on a besoin de ce genre de matches, cette espèce de booster de la confiance pour la suite » du tournoi et de la saison, a-t-il ajouté, soulignant qu’il pourrait jouer jusqu’à l’âge de 40 ans.
« Pourquoi pas?, a-t-il répondu à la question s’il serait encore sur les courts à 40 ans. Vous allez encore me voir souvent à l’avenir! »
A bientôt 30 ans, « Nole » a déjà remporté 12 tournois du Grand Chelem, dont Roland-Garros l’an passé, son premier trophée sur la terre battue parisienne.
Samedi, face à Murray qui l’avait détrôné de la place de N.1 mondial, Novak Djokovic pourrait ressentir les efforts consentis pendant 2 h et 22 minutes face à Verdasco, soit 41 minutes de plus que l’Ecossais qui « attend avec impatience ce grand match ».
Andy Murray vise lui un 29e succès consécutif, en route vers le record de 43 matches gagnés de rang, entre 2010 et 2011, détenu par… Djokovic.
La poursuite de la grippe aviaire H5N8 dans le sud-ouest de la France va conduire à des abattages massifs de volailles dans les élevages de la région pour tenter d’endiguer l’épidémie, a estimé mercredi Bernard Lannes, président de la Coordination rurale (CR).
« On va tuer massivement un paquet d’animaux, il n’y a malheureusement pas d’autres solutions », a déclaré M. Lannes lors de la conférence de presse de voeux du deuxième syndicat agricole français.
Deux réunions sur le sujet ont lieu dans la journée au ministère de l’Agriculture.
« Qui va payer? » s’est interrogé le responsable, s’inquiétant d’une « déstabilisation » de filières avicoles déjà frappées l’an dernier par le virus H5N5 et le vidage des élevages pendant plusieurs semaines.
« Nous avons demandé une avance de trésorerie pour faire face », a-t-il dit à la presse.
« L’Etat a rapidement mobilisé plusieurs dizaines de millions d’euros récemment pour faire face au risque de démantèlement du groupe agroalimentaire Financière Turenne Lafayette (William Saurin, Madrange..) et ses 3.000 emplois, il faut faire la même chose pour la filière canard et foie gras ».
Les mesures d’abattage devraient toucher moins de départements que l’an dernier, estime-t-il. Le ministère avait alors imposé ces mesures dans 18 départements.
Selon le président de la Coordination rurale, syndicat agricole traditionnellement classé à droite mais virulent pourfendeur de l’agro-business, « la filière industrielle fait progresser le risque » de grippe aviaire avec la multiplication de grands élevages.
Il souligne aussi que certains départements comme le Gers, le plus touché, sont sur le passage des grandes migrations d’oiseaux porteurs du virus et semble sceptique sur les chances d’arriver à un risque zéro. « Même dans les hôpitaux, on n’arrive pas à se débarrasser des risques » de maladies nosocomiales, a-t-il souligné.
« Si on faisait une carence de six mois pour désinfecter, ce n’est pas la grippe qui tuerait les élevages, mais ce seraient les mesures », a-t-il jugé.
Un nourrisson âgé de 10 jours est décédé le 21 décembre à son domicile par « arrêt cardio-respiratoire » après avoir reçu une dose d’Uvestérol D contre la carence en vitamine D, a annoncé lundi soir l’Agence du médicament (ANSM), confirmant des informations du Figaro. « Des investigations sont en cours pour déterminer les causes exactes du décès et savoir s’il est susceptible d’être imputé à l’Uvestérol D », a précisé l’ANSM dans un communiqué. Ce médicament très courant à base de vitamine D, produit par le laboratoire Crinex, a été l’objet de plusieurs mises en garde par le passé après des malaises de bébés lors de son administration. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’Uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », souligne l’Agence du médicament.
L’enfant décédé fin décembre, âgé de 10 jours, « a présenté des signes de suffocation et fait un arrêt cardio-respiratoire avant d’être transporté » à l’hôpital Cochin, à Paris, selon le Figaro, estimant que la question de la suspension de ce médicament, placé sous surveillance depuis 2006, est posée. Selon le quotidien, l’ANSM a été informée du décès le jour même « de manière informelle » et a demandé mardi dernier « de plus amples informations » à Cochin. Vendredi, « soit huit jours après l’accident », l’ANSM a alerté les centres de pharmacovigilance (CRPV) chargés de veiller aux effets secondaires des produits de santé. L’Agence du médicament assure pour sa part être « en lien étroit avec les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) concernés depuis le 22 décembre ». « Les premières conclusions des investigations seront connues dans les prochains jours. Elles permettront la mise en place des mesures qui s’avéreraient nécessaires », ajoute l’ANSM.
« Pas une prise en charge sérieuse du problème »
Après de premières mises en garde en 2006, l’ASNM avait réitéré fin 2013 les précautions à prendre lors de la prise de ce médicament, indiqué pour prévenir les carences en vitamine D, notamment chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à 5 ans, afin de prévenir les « fausses routes ». L’agence avait fait état de « signalements de malaise et de fausse-route chez des nourrissons, en particulier chez des nouveau-nés prématurés et des nourrissons âgés de moins d’un mois », et indiqué avoir demandé au laboratoire Crinex de mettre en place « des mesures de minimisation des risques ». Ces mesures prévoyaient notamment la remise de fiches conseils aux parents par le médecin ou le pharmacien sur la manière d’administrer le médicament. À plusieurs reprises, la revue indépendante Prescrire a attiré l’attention sur le risque lié au mode d’administration de ce médicament, par l’intermédiaire d’une pipette doseuse. Dans un article publié en 2014, elle estimait que l’ANSM et la firme Crinex « ne montraient pas une prise en charge sérieuse du problème ».
Affluence record. Près de 660 000 personnes se sont inscrites en ligne sur les listes électorales en 2016 en France, ce qui représente une augmentation de 180 % par rapport à l’année 2011, a indiqué ce lundi la Direction de l’information légale et administrative (Dila).
Les Français de plus de 18 ans pouvaient s’inscrire en ligne jusqu’au 31 décembre. « Ce que 659 011 d’entre eux ont fait dans les temps », le site service-public.fr connaissant fin 2016 « un pic de fréquentation inédit pour cette démarche », indique la Dila dans un communiqué. Fin décembre, 5 772 communes représentant plus de 36 millions de personnes, soit 54 % de la population française, étaient raccordées au service « Demande d’inscription en ligne sur les listes électorales » (ILE), précise la Direction de l’information légale, placée sous l’autorité du secrétariat général du gouvernement.
Pics de connexion
« Les pics de connexion se sont concentrés à plus de 50 % sur le dernier mois de l’année, et en particulier le 29 décembre avec 37 136 demandes, le 30 avec 45 124 demandes, le 31 décembre avec 49 576 demandes », souligne la Dila. En 2011, l’année qui a précédé le dernier scrutin présidentiel en France, 235 000 demandes d’inscription en ligne avaient été enregistrées. Selon les chiffres de l’Insee, au 1er mars 2016, 44 834 000 personnes étaient inscrites sur les listes électorales, soit 1 % de plus qu’en 2012.