Archives mensuelles : décembre 2016

K-2SO, l'anti C-3PO de Rogue One

Il est cassant, hautain, mesure 2,15 m et, lorsqu’il s’agit d’affronter les tirs ennemis, il est autrement moins poltron que C-3PO. Même s’il n’arbore pas l’éclatante armure dorée de son comparse, K-2SO brille de mille feux dans Rogue One et est bien parti pour rejoindre le Panthéon des droïdes les plus appréciés de la galaxie Star Wars. Dans le film de Gareth Edwards, on découvre que « Kaytoo » est en réalité un ancien droïde au service de l’Empire, capturé par l’Alliance rebelle. Il agit désormais au côté de Cassian Andor (Diego Luna), ces deux-là formant un tandem vaguement réminiscent de celui de Han Solo et Chewbacca.

K-2SO est incontestablement la caution humoristique de Rogue One et, d’ailleurs, son temps de parole à l’écran aurait bénéficié substantiellement des fameux « reshoots » du film. Heureusement pour nous, le personnage va bien au-delà du simple bouffon de service et, tout au long du récit, son franc-parler sans filtre, son humour pince-sans-rire et son réel courage lui font gagner rapidement un maximum de points. Ne laissez pas son photoréalisme vous berner : K-2SO est bel et bien une créature à 100 % en images de synthèse, interprété en motion capture par Alan Tudyk. Bien connu des fans de Joss Whedon (qui l’a fait jouer dans ses séries Firefly et Dollhouse), cet acteur texan de 45 ans n’en est pas à sa première expérience. Il a déjà incarné l’âme dans la machine du cyborg Sonny dans I, Robot (2004), premier androïde parlant joué en motion capture au cinéma (hormis les silhouettes de La Menace fantôme et de L’Attaque des clones).

En pyjama moulant et monté sur prothèses

Amené à doubler d’autres personnages en « mo-cap » depuis, Tudyk a été contacté au téléphone, en amont du tournage, par un Gareth Edwards en quête de conseils avisés. Au magazine Wired, Tudyk a confié que ce jour-là il rendait visite à son ami Nathan Fillion (Castle, oui, celui-là même), mais qu’il prit tout de même le temps d’expliquer à Edwards les grands principes du travail préparatoire avec un acteur avant le tournage en motion capture. Peu après, il recevait une proposition d’audition. Il envoya alors une séquence filmée sur son iPad par sa fiancée de lui mimant un « Kaytoo » titubant, aux circuits grillés par un champ magnétique. Bingo : au mépris des procédures traditionnelles, un Gareth Edwards convaincu offrit directement à Tudyk le rôle, durant la convention Star Wars d’Anaheim en 2015.

Sur le plateau, en pyjama ultra-moulant bardé de capteurs et juché sur des prothèses pour atteindre la hauteur requise, l’acteur a pu improviser certaines répliques et il s’est, à le croire, bien amusé sur le plateau avec Diego Luna et Felicity Jones. Lesquels étaient soulagés de pouvoir donner la réplique à une personne physique, malgré le fait de converser à hauteur de ses parties intimes.

En raison de son passé de « méchant » dont il reste conscient et de son statut de robot reprogrammé, K-2SO laisse toujours planer une brise de menace, notamment lors de ses premiers échanges aigres avec Jyn Erso. Mais, inévitablement, l’humanisme du tas de boulons finira par l’emporter et l’on peut vraiment dire que le scénario réserve une sortie héroïque royale au personnage. Alan Tudyk craignait (vraiment) que la fonction comique de K-2SO ne le fasse pas basculer du côté obscur des rigolos pathétiques comme Jar Jar Binks. À la vision du film, pas d’inquiétude : il y a en K-2SO une noblesse, un courage, une âme en formation derrière la froideur du métal, bref, autant d’émotions subtilement convoyées par Tudyk qui font de ce droïde une nouvelle créature parmi les plus attachantes de l’univers Star Wars.

Pollution de l'air : vous n'avez encore rien vu !

Depuis le début de la semaine, un pic de pollution touche Paris et sa région, avec des niveaux de concentration de particules fines et de dioxyde d’azote alarmants. Pour Airparif, il s’agit là du plus intense et du plus long pic de pollution hivernale de la dernière décennie. La circulation alternée et la gratuité des transports publics ont été mises en place. Des mesures identiques sont prévues en cette fin de semaine dans d’autres villes françaises, comme à Lyon et à Villeurbanne.

Selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) rendu public le 23 novembre 2016, la pollution de l’air provoque près de 500 000 morts prématurées en Europe chaque année. Quelques semaines plus tôt, l’Unicef révélait qu’un enfant sur sept dans le monde (soit 300 millions d’individus) vivait dans un endroit où la pollution excède jusqu’à six fois les normes internationales.

La pollution de l’air, et plus généralement la « qualité de l’air », est un enjeu de santé publique très important et des réglementations sur les émissions de gaz et particules nocifs ont été mises en place dans de nombreux pays depuis plusieurs décennies. Ces mesures visent à faire décroître le nombre de pics de pollution autant que les niveaux de fond, les deux ayant un effet néfaste reconnu.

L’effet des réglementations et du changement climatique

Les principaux polluants à considérer pour la qualité de l’air sont le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), qui se présentent sous forme de gaz, et les particules fines. Les particules fines correspondent à l’ensemble des particules liquides ou solides (hormis les gouttelettes et cristaux d’eau) résidant dans l’atmosphère plusieurs heures au moins. Au regard de la réglementation sur la qualité de l’air, les deux quantités qui importent le plus sont les PM10 et PM2,5 qui correspondent à l’ensemble des particules de toute nature de taille respectivement inférieure à 10 micromètres et 2,5 micromètres (μm) de diamètre.

Au-delà de la situation présente, quelle sera la qualité de l’air dans le futur, à 10, 50, 100 ans ? Pour y répondre, deux éléments doivent être pris en compte : l’évolution des réglementations portant sur les émissions de polluants et l’évolution du changement climatique en cours. Ce dernier est principalement dû à l’accroissement des quantités de gaz à effets de serre présents dans l’atmosphère du fait des activités humaines.

Ce changement climatique se traduit par une augmentation de la température moyenne de l’atmosphère estimée à ~0,85 °C pour la période 1880-2012. Il induit également des variations des autres paramètres météorologiques tels que le vent, l’humidité, les nuages ou les précipitations. Tous ces paramètres influent sur la qualité de l’air. On sait, par exemple, que les vents, en transportant les gaz et les particules d’un endroit à un autre, les mélangent.

Que se passerait-il avec un réchauffement à + 2 °C en Europe ?

Plusieurs projets de recherche récents financés par la Commission européenne étudient ces questions, en travaillant sur la base d’un réchauffement global limité à + 2 °C par rapport au niveau préindustriel (vers 1850). Parmi ces projets, citons IMPACT2C, dont l’objectif est de quantifier une large variété d’impacts d’une augmentation de + 2 °C, dont celui sur la qualité de l’air.

Ces travaux sur la qualité de l’air ont été menés à partir d’une approche mobilisant quatre modèles numériques de chimie atmosphérique (l’utilisation simultanée de plusieurs modèles permettant d’évaluer les incertitudes des résultats obtenus). Chaque modèle de chimie a eu recours à un modèle numérique de climat qui lui est propre pour déterminer l’évolution des conditions climatiques ; cette étude se basait sur une projection d’augmentation des gaz à effet de serre selon le scénario dit « intermédiaire » – ni très optimiste, ni très pessimiste – utilisé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

L’autre élément essentiel pour simuler numériquement la qualité de l’air dans le futur concerne les projections, ou « scénarios », des émissions de polluants. Ceux-ci ont été fournis par le projet de recherche Éclipse. Deux scénarios ont ainsi été utilisés : le scénario CLE (« Current Legislation ») qui se base sur les réglementations actuellement prévues ; le scénario MFR (« Maximum Feasible Reduction ») qui suppose le maximum de diminution des émissions.

Ce que disent les scénarios étudiés

Pour les espèces gazeuses, les simulations menées selon le scénario CLE montrent une diminution de 33 % à 51 % (en fonction du modèle adopté et/ou de la saison considérée) pour le dioxyde d’azote. Cette diminution est en grande partie liée aux hypothèses de réductions des émissions de NO2 grâce aux réglementations, et ce tout particulièrement en hiver.

L’impact sur l’ozone présente une baisse des concentrations moyennes annuelles (voir la figure ci-dessous), avec une différenciation saisonnière. Pour l’été, les concentrations baissent de 11 % et 16 % par rapport à aujourd’hui, elles augmentent modérément, de 3 % à 13 %, en hiver. Il a été montré que ces résultats étaient significatifs du point de vue statistique sur presque toute l’Europe.


Le réchauffement climatique va accentuer le problème.  © Atlas public du projet IMPACT2C.

D’autres simulations numériques – conduites avec le scénario d’émissions de polluants le plus optimiste possible, le scénario MFR – montrent, par rapport au scénario CLE, une réduction supplémentaire en moyenne du dioxyde d’azote d’environ 60 % et de l’ozone (en été) d’environ 15 %. Pour les particules fines, les projections futures avec le scénario CLE donnent une forte réduction des concentrations de PM10 et PM2,5 sur tout le continent européen. Ces résultats sont très robustes du point de vue statistique. La concentration annuelle de PM10 pourrait diminuer de l’ordre de 15 à 20 %.

Comment corriger le tir ?

L’effet du climat seul, sans changement de réglementations sur les polluants par rapport à l’actuel, est faible, quels que soient les polluants. Pour l’ozone, cet impact est neutre en hiver et de + 0 à + 3 % en été selon les modèles. Pour les particules fines, l’effet du changement climatique seul est statistiquement significatif seulement sur le sud-ouest de l’Europe, où se produirait une légère augmentation. Le manque de robustesse sur les autres régions d’Europe s’explique par le fait que le changement climatique joue de manière très diverse et complexe sur les particules, ce qui rend les incertitudes sur la modélisation plus importante.

À la lumière de ces simulations, on peut donc conclure que même dans un monde futur à + 2 °C, il est encore possible d’améliorer significativement la qualité de l’air en Europe par rapport à aujourd’hui. La condition nécessaire est que les réglementations visant à la réduction d’émissions des polluants nocifs, prévues jusqu’à 2050, soient effectivement appliquées.

* Virginie Marécal est directrice de recherche au Centre national de recherches météorologiques (Météo-France),

** Béatrice Josse est ingénieur chez Météo-France.

Pour Trump, la facture de l'Air Force One est trop salée

Donald Trump veut un meilleur prix pour le futur super avion présidentiel, le mythique Air Force One, et il a demandé mardi l’annulation pure et simple du contrat avec le constructeur américain Boeing. « Boeing construit un Air Force One 747 tout neuf pour les futurs présidents, mais les coûts s’envolent, plus de quatre milliards de dollars. Annulez la commande ! » a écrit sur Twitter le président élu américain.

Boeing is building a brand new 747 Air Force One for future presidents, but costs are out of control, more than $4 billion. Cancel order!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 6 décembre 2016

«  L’avion est complètement hors de contrôle. Cela va coûter plus de quatre milliards de dollars pour le programme Air Force One et je pense que c’est totalement ridicule. Boeing nous fait un petit tour de passe-passe. Nous voulons que Boeing gagne beaucoup d’argent, mais pas autant que ça », a-t-il lancé lors d’un bref échange avec la presse qui fait le pied de grue dans le hall de son QG de campagne à la Trump Tower de New York. Boeing a répondu sobrement en expliquant que, pour l’instant, il est sous contrat à hauteur de 170 millions de dollars pour « déterminer ce que ces avions militaires, extrêmement complexes, qui servent les besoins uniques du président des États-Unis, sont capables de faire ».

Le constructeur, qui n’a pas vraiment de concurrent sur ce créneau très particulier, a assuré continuer à travailler sur la suite du programme pour «  permettre de livrer les meilleurs avions pour le président au meilleur prix pour le contribuable ». L’action du géant américain de l’aéronautique était légèrement dans le rouge en fin de matinée. Fin janvier, l’armée de l’Air américaine avait passé le premier d’une série de contrats pour lancer le remplacement de l’appareil présidentiel à l’horizon 2024. Les deux exemplaires qui transportent actuellement Barack Obama et seront utilisés par Donald Trump avaient été commandés par le président Ronald Reagan et sont entrés en service au tout début des années 1990.

Trois milliards de dollars

Air Force One, qui ne porte ce nom que quand le président est à bord, permet à l’homme le plus puissant du monde d’exercer toutes les prérogatives de son mandat pendant qu’il est dans les airs, y compris déclencher une frappe nucléaire. L’US Air Force a prévu un budget total de trois milliards de dollars pour deux exemplaires de 747-8, mais ce genre de contrat est très rarement exécuté dans la limite de l’enveloppe initiale. Les militaires ont essayé de limiter les risques de dérapage en pratiquant une politique des petits pas sur les contrats du prochain Air Force One.

Il s’agit d’éviter la répétition du fiasco du contrat de l’hélicoptère présidentiel, Marine One. En 2009, Barack Obama avait donné un coup d’arrêt à une commande de 28 appareils passée en 2005, après un quasi-doublement des coûts du programme à 11,5 milliards de dollars. Les concepteurs du programme avaient été jusqu’à prévoir une cuisine intégrée résistant à une frappe nucléaire, un détail tourné en dérision par le président. « Laissez-moi vous dire que si les États-Unis étaient attaqués à l’arme nucléaire, la dernière chose qui me viendrait à l’esprit serait de me faire un en-cas », avait ironisé Barack Obama.

Brésil: stade comble pour honorer l'équipe de foot décimée

Des militaires transportent le 3 décembre 2016 dans un stade de Chapeco des cercueils des joueurs de football tués dans un crash aérien
Des militaires transportent le 3 décembre 2016 dans un stade de Chapeco des cercueils des joueurs de football tués dans un crash aérien

En deuil, la petite ville brésilienne de Chapeco a reçu samedi les dépouilles des victimes du crash aérien qui a décimé son équipe de football lundi en Colombie pour leur rendre un ultime hommage dans son stade archi-comble.

Des feux d’artifice ont illuminé le ciel quand deux appareils Hercules-130 de l’armée de l’Air brésilienne, rapatriant les corps de 50 victimes de la catastrophe, se sont posés sur le tarmac de l’aéroport.

Sous une pluie battante, les cercueils des footballeurs et de la délégation du club Chapecoense ont été débarqués un par un par des militaires brésiliens, encadrés par une haie d’honneur.

Ils ont été ensuite conduits jusqu’au stade de Chapeco, l’Arena Conda, où des milliers de proches, amis et supporteurs se sont massés pour leur rendre hommage, en présence du président brésilien Michel Temer et du patron de la Fifa, Gianni Infantino, qui a interrompu un voyage en Australie pour y participer.

Honneurs militaires aux joueurs de football décimés dans un crash aérien le 3 décembre 2016 à Chapeco au Brésil © Nelson Almeida AFPHonneurs militaires aux joueurs de football décimés dans un crash aérien le 3 décembre 2016 à Chapeco au Brésil © Nelson Almeida AFP
Honneurs militaires aux joueurs de football décimés dans un crash aérien le 3 décembre 2016 à Chapeco au Brésil © Nelson Almeida AFP

La vingtaine de journalistes également tués dans cette catastrophe, lundi matin dans les collines de la ville de Medellin, ont été rapatriés séparément par avion.

Au total, 77 personnes ont péri dans le crash d’un appareil de la compagnie charter bolivienne Lamia.

Quelque 100.000 personnes étant attendues pour la cérémonie. Des écrans géants ont été installés autour du stade, qui n’a qu’une capacité de 19.000 spectateurs.

– « Mon fils dans un cercueil » –

« La sensation est horrible, regarder et savoir que mon fils va entrer ici dans un cercueil », raconte dans le stade Ilaide Padilha, la mère de Danilo, le gardien de but de l’équipe, âgé de 31 ans.

Les proches des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, attendent l'arrivée des dépouilles le 3 décembre 2016 à Chapeco © Nelson Almeida AFPLes proches des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, attendent l'arrivée des dépouilles le 3 décembre 2016 à Chapeco © Nelson Almeida AFP
Les proches des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, attendent l’arrivée des dépouilles le 3 décembre 2016 à Chapeco © Nelson Almeida AFP

Vendredi, les dépouilles des cinq membres d’équipage boliviens du British Aerospace 146 avaient été ramenées dans leur pays. Deux autres, un Vénézuélien et un Paraguayen, avaient également été rapatriés, ainsi que six autres victimes brésiliennes du crash.

Six personnes ont miraculeusement survécu au crash, survenu à 3.300 m d’altitude près de La Union, en pleine nuit et sous une pluie torrentielle.

– « Où est mon équipage ? » –

Crash d'avion en Colombie © John SAEKI, Laurence CHU AFPCrash d'avion en Colombie © John SAEKI, Laurence CHU AFP
Crash d’avion en Colombie © John SAEKI, Laurence CHU AFP

La vidéo d’un des rescapés, filmé par la police, circule toujours dans les médias colombiens et sur les réseaux sociaux, montrant le technicien de l’appareil, le Bolivien Erwin Tumiri, au moment où il est évacué du lieu du crash. « Alex! Angel! David! Où est mon équipage? », demande-t-il, désorienté.

L’avion, parti de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie et qui devait atterrir sur l’aéroport de Rionegro, venait alors de s’écraser quelques minutes avant, par manque de carburant, selon la principale hypothèse des autorités colombiennes.

Le public accueille les dépouilles des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, dans un stade de Chapeco au Brésil le 3 décembre 2016 © Nelson Almeida AFPLe public accueille les dépouilles des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, dans un stade de Chapeco au Brésil le 3 décembre 2016 © Nelson Almeida AFP
Le public accueille les dépouilles des joueurs de football tués dans un crash aérien en Colombie, dans un stade de Chapeco au Brésil le 3 décembre 2016 © Nelson Almeida AFP

« C’est une hypothèse qui se renforce, mais qui doit être analysée par les enquêteurs, comme les informations de la boîte noire et les enregistrements de la tour de contrôle », a souligné le directeur de l’Aviation civile, Alfredo Bocanegra, précisant que les conclusions des investigations n’étaient pas attendues avant six mois.

La licence de vol de la compagnie Lamia a été suspendue par le gouvernement bolivien, qui a ouvert une enquête et destitué plusieurs hauts fonctionnaires de l’aviation civile.

Selon le représentant de Lamia, Gustavo Vargas, l’appareil n’a pas respecté le plan d’approvisionnement en carburant en omettant une escale prévue à Cobija, ville bolivienne frontalière du Brésil, ou à Bogota.

03/12/2016 17:23:32 – Chapecó (Brésil) (AFP) – © 2016 AFP

2 décembre 1805. Tombé à Austerlitz, le colonel Morland est embaumé sur ordre de Napoléon.

Pas malin de mourir le jour d’une grande victoire. Si, le 2 décembre 1805, Napoléon remporte la bataille d’Austerlitz, c’est grâce au sacrifice du colonel Morland) Il faut dire que celui-ci n’est pas du genre à se barrer d’une entreprise en pleine Berezina en bénéficiant d’une retraite chapeau… Alors que l’issue du combat est incertaine, le colonel Morland, 34 ans, repousse la charge de la cavalerie de la garde impériale russe à la tête de quatre escadrons de chasseurs à cheval. Le sang et l’adrénaline coulent à flots. Hommes et chevaux forment une épouvantable mêlée de sueurs, de cris et…