Emmanuel Macron juge que l’organisation de primaires, à droite comme à gauche, est « la preuve » d’un manque de leadership politique, selon des propos rapportés vendredi par Le Figaro. « Les primaires, c’est la preuve du faible leadership de chaque côté », a assuré le ministre de l’Économie à une journaliste du quotidien, pendant un déplacement dans le Pas-de-Calais en début de semaine. Emmanuel Macron, qui organisera le 12 juillet son premier meeting politique, avec son mouvement En marche !, ne précise pas s’il participera ou non à la primaire du PS et de ses alliés, ni s’il se portera candidat à la présidentielle en dehors de ce cadre.
« Pas conforme aux promesses de 2012 »
Cette prise de position intervient alors qu’une candidature de François Hollande, au plus bas dans les sondages et contesté à l’intérieur du PS, semble de plus en plus probable en 2017. « J’ai toujours respecté les gens du PS, y compris ceux qui ne sont pas d’accord avec moi ; je comprends très bien que certains me voient comme un personnage qui n’est pas conforme aux promesses de 2012 », assure Emmanuel Macron, cité par Le Figaro.
Mais « je ne fais pas ça pour être populaire, je fais ça pour changer les choses. Je me donne du mal et je le fais pour mon pays, pas pour un parti », ajoute le ministre, qui regrette par ailleurs que ses propos soient souvent sortis de leur contexte. « Je connais le système médiatique, je sais la recherche du sensationnalisme. Ce n’est pas correct pour autant », estime le locataire de Bercy, habitué des prises de position polémiques et des déclarations retentissantes.
Ne l’appelez plus le bâtard Stark. Si Jon Snow est un bâtard, ce n’est en tout cas pas celui de Ned. HBO a révélé la véritable identité de la mère du petiot dimanche et (à moitié) confirmé la plus célèbre des théories élaborées par les fans de Game of Thrones. Jon est le fils de Lyanna Stark, la soeur cadette de l’ex-seigneur de Winterfell.
Comme vous l’avez vu dans le brûlant épisode 10 (si ce n’est pas le cas on ne sait pas ce que vous faites sur cet article), Bran découvre le secret de Lyanna dans un flash-back. On découvre Ned dans la tour de la Joie, face à sa soeur mourante. Elle vient de donner naissance à un mystérieux bébé. Lyanna chuchote quelques mots inaudibles à l’oreille de Ned. Mais en augmentant à fond le son de la télé et en faisant un peu de lecture labiale, on obtient : « Son nom est [le son se coupe]. Si Robert le trouve, il le tuera, tu le sais. Tu dois le protéger. Promets-le-moi, Ned. »
Papa, maman, tata et la cousine
Lyanna ne prononce par le nom de Jon, mais les fans n’ont plus aucun doute. Sur son lit de mort, Lyanna a vraisemblablement demandé à Ned de prétendre que le petit Jon était son fils. Si Lyanna a si peur, c’est sans doute parce que le véritable père de Jon Snow n’est autre que Rhaegar Targaryen. Dans les livres, on apprend en effet que le fils du roi fou Aerys II Targaryen, alors marié à Elia Martell, a enlevé la soeur de Ned, elle-même fiancée à Robert Baratheon. Cet enlèvement a provoqué une guerre civile à Westeros, et rendu fou de colère Robert Baratheon, décidé à massacrer tous les Targaryen sur son passage.
Concrètement, ces révélations signifient que Jon, mi-Stark, mi-Targaryen, mi-glace, mi-feu, peut tout à fait prétendre au Trône de fer. Car s’il est le fils de Rhaegar Targaryen, le sang royal coule autant dans ses veines que dans celle de la petite soeur de Rhaegar… Daenerys (laquelle est donc sa tata) ! Ce qui fait de nos deux héros des héritiers légitimes à la couronne.
Battle royale
Vous pensiez que Dany débarquerait avec ses dragons et rallierait tout Westeros à sa cause dans la saison 7 ? Désormais, rien n’est moins sûr. Si Jon Snow apprenait la vérité sur ses parents et décidait de briguer, lui aussi, le Trône de fer, les deux héros devraient prendre les armes l’un contre l’autre. Daenerys avec Dorne, les Greyjoy, les Dothraki, les Tyrell… face à Jon et le Nord ? À moins que ces deux-là ne règlent la question par un mariage – après tout, s’il y a bien une série où un neveu peut épouser sa tante, c’est bien Game of Thrones.
Autre élément à noter : si Rhaegar est le père de Jon, Sansa n’est, en réalité, pas sa soeur, mais sa cousine. Après avoir eu vent du scoop, la fille de Ned pourrait très bien vouloir récupérer Winterfell dont elle est, du coup, l’héritière la plus légitime. D’autant que ce coquin de Littlefinger n’arrête pas de la pousser à faire respecter ses droits et à partir en conquête avec lui. Lorsque les seigneurs du Nord proclament Jon « Roi du Nord », Sansa lance des regards appuyés à Baelish. Et si l’on en croit son attitude lors de la bataille de Winterfell, il y a décidément de l’eau dans le gaz.
Sansa ne lui a jamais vraiment fait confiance
« Tout au long de cette saison, Jon et Sansa ont été très proches, mais elle ne lui a jamais vraiment fait confiance », confirme le showrunner David Benioff dans une vidéo sur les coulisses de l’épisode 10 (voir ci-dessus). « Elle ne lui a pas dit pour sa rencontre avec Littlefinger et elle ne l’avait pas non plus informé de l’arrivée des chevaliers de Vale. Il y a forcément une part de conflit là-dedans… »
Et d’enfoncer le clou : « Nous avons vu dans l’épisode 9, lors du conseil de guerre, qu’elle a vivement réagi lorsque personne ne lui a demandé son opinion malgré le fait qu’elle connaissait Ramsay mieux que personne. Je pense donc qu’il y a un peu de rancoeur à ce sujet et un peu de jalousie, et cette relation est très importante pour la suite. » Cersei a intérêt à s’accrocher à son trône. L’hiver est là et la concurrence est plus rude que jamais.
Le « oui » l’a donc emporté, avec plus de 55 % des suffrages exprimés et une participation supérieure à 51 % en Loire-Atlantique. Le nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes va-t-il pour autant voir le jour ? Pour le président du conseil régional des Pays de la Loire (partisan du oui), la partie n’est pas totalement gagnée. Il maintient la pression sur l’exécutif pour que la décision soit réellement appliquée et que la ZAD (« zone à défendre ») soit évacuée.
Lepoint.fr : Le « oui » à l’aéroport l’a emporté. Est-ce la fin d’un interminable conflit ?
Bruno Retailleau : Cela doit prendre fin. Les électeurs ont jugé que cet aéroport est un bon projet. C’est un élément d’attractivité important pour l’Ouest, qui n’a pas vocation à devenir le cul-de-sac de l’Europe. La voie du référendum local n’était pas mon choix. Nous avions déjà 160 décisions de justice et des scrutins régionaux ayant élu des candidats systématiquement favorables à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Malgré cela, François Hollande a voulu une consultation pour prendre une décision. Le résultat est net. Avec 51 % des inscrits qui se sont déplacés pour voter, c’est une victoire du civisme et le oui, avec plus de 55 % des suffrages exprimés, est franc.
Est-on pour autant certain que ce projet verra le jour ? Les zadistes ont annoncé qu’ils ne quitteraient pas les lieux.
Toutes les conditions sont réunies pour que ce projet voie le jour. Celles et ceux qui nous donnent des leçons de démocratie devront accepter le verdict des urnes et devront partir. Il faut évacuer la ZAD et commencer les travaux. Nous ne sommes pas au jour ou à la semaine près. Le calendrier annoncé par Manuel Valls me semble souhaitable, les travaux pourraient commencer à l’automne.
51 % des électeurs de Loire-Atlantique sont allés voter. Est-ce suffisant pour faire taire les accusations de non-représentativité de ce scrutin ?
Nous avons toujours considéré que les opposants au projet avaient gagné la bataille de la communication, même s’ils ne représentaient pas l’opinion majoritaire. Nous sommes les premiers surpris par l’ampleur de la participation, qui est massive. Souvenez-vous que, lors de la législative partielle en avril dernier, nous avons eu un taux de participation d’à peine 25 %…
Vous réclamez l’évacuation de la ZAD par la force. Une opération à haut risque, surtout en année présidentielle…
Il pourrait y avoir une tentation de ne rien faire et il est vrai qu’avec François Hollande, les garanties sont souvent relatives. Cependant, ce résultat devrait le forcer à agir et à décider. S’il ne faisait rien, ce serait une gifle terrible pour tous ceux qu’il a appelés aux urnes ce dimanche.
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains (LR), a estimé mardi à Berlin qu’il n’était « pas raisonnable » d’interdire aux syndicats de défiler jeudi contre le contesté projet de loi travail, comme l’a évoqué le gouvernement.
« Je ne crois pas que ça soit raisonnable qu’un gouvernement républicain décide dans un pays comme le nôtre d’interdire des manifestations », à part « quand c’est le fait de groupe et de groupuscules dangereux et violents », a estimé M. Sarkozy devant la presse à Berlin, après avoir rencontré la chancelière Angela Merkel.
Et l’ancien locataire de l’Elysée, candidat présumé à la primaire de la droite, de poursuivre : « S’agissant des syndicats, je pense que ce n’est pas raisonnable de dire à des syndicats qu’on leur interdit de manifester ». Une position en totale contradiction avec la ligne officielle de LR, le porte-parole du parti, Guillaume Larrivé, ayant appelé lundi à l’interdiction de la manifestation de jeudi.
Alain Juppé, principal adversaire de Nicolas Sarkozy dans la primaire selon les sondages, avait estimé mercredi dernier qu’il fallait interdire les manifestations en cas de « menace évidente à l’ordre public ».
Un autre futur rival, François Fillon, déclare lui dans un entretien au Figaro à paraître mercredi que « tout le monde peut comprendre que sans remettre en cause le droit de manifester, le gouvernement demande aux organisations de reporter les manifestations après l’Euro » de football, qui s’achève le 10 juillet.
Dimanche, l’ancien ministre Bruno Le Maire, autre candidat à la primaire, s’était lui opposé à une interdiction tout en demandant la « mise sous les verrous des casseurs ». Henri Guaino, candidat à la primaire et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, a de son côté jugé mardi qu’une interdiction n’était « pas une solution ».
Christian Jacob, patron des députés LR, a dit que l’ordre public devait « être maintenu. Au gouvernement de trouver les moyens ».
Mardi à Berlin, M. Sarkozy a aussi rappelé son souhait exprimé mercredi 15 que si les « syndicats prennent l’initiative de l’organisation d’une manifestation, ils en assument les conséquences et notamment les conséquences financières quand il y a des dégâts. »
« Il faut engager alors leur responsabilité civile quand après une manifestation organisée et voulue par la CGT, on casse un hôpital. La CGT doit en assumer la responsabilité financière », a-t-il insisté.
« Il me semble plus opportun d’engager la responsabilité civile et financière des organisateurs des manifestations plutôt que d’interdire des manifestations en 2016 en France », a-t-il encore martelé.
Après 24 heures de négociations, le sort de la manifestation de jeudi restait en suspens mardi, les syndicats ayant persisté dans leur refus d’un « rassemblement statique » comme le lui avait demandé le gouvernement.
Un an et demi après la tragédie de Charlie Hebdo, le journal satirique est une nouvelle fois sous le feu des critiques. La veuve de Michel Renaud, abattu lors de l’attaque terroriste du 7 janvier 2015, traîne en justice la nouvelle direction du titre pour « abus de confiance », comme le rapporte le quotidien régional La Montagne ce samedi 18 juin. Gala Renaud a adressé une lettre au procureur de la République de Paris dans laquelle elle accuse le directoire d’avoir détourné des millions d’euros provenant d’un appel aux dons mais aussi des recettes phénoménales engrangées par les ventes du numéro « des survivants ».
L’émotion suscitée par l’assassinat des membres de la rédaction par les frères Kouachi avait donné lieu à un formidable élan de soutien, y compris financier, de la part des Français. En tout, Me Portejoie, l’avocat de Gala Renaud, évoque dans la plainte une cagnotte atteignant plus de 16 millions d’euros : 12 millions provenant des ventes, 4,3 millions pour les dons. Des sommes censées être reversées aux familles, comme l’avait annoncé l’ex-directeur de la publication Philippe Val. Une promesse qui n’a jamais été tenue, d’après la veuve du journaliste, qui n’hésite pas à évoquer une « trahison » de la part de la nouvelle direction.
Une démarche inutile et déplacée, pour le directeur
Finalement, la direction fait volte-face et décide de conserver le bénéfice de ces ventes exceptionnelles. « Les acheteurs du journal comme les victimes de l’attentat et leurs ayants droit ont été dupés par la direction (…), qui est délibérément et unilatéralement revenue sur ses engagements. (…) Ce revirement démontre en réalité une intention de détourner les fonds promis initialement aux familles », fait savoir Gala Renaud dans le document adressé à la justice. Contacté par La Montagne, Éric Portheault, l’actuel directeur de Charlie Hebdo, se dit de son côté « étonné et choqué » de la démarche de l’épouse de Michel Renaud et réfute la volonté initiale de reverser les fonds aux proches des disparus.
« Nous avons toujours déclaré que le produit de la vente du journal serait consacré à assurer sa pérennité. Ce choix légitime ne saurait être remis en cause par cette initiative sans fondement juridique ou moral. Nous ne comprenons pas la démarche de la plaignante (…) et en déplorons le caractère inutile et déplacé. » Une démarche pourtant nécessaire aux yeux de la veuve du journaliste : « Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour la mémoire de mon mari », écrit Gala Renaud, qui avait auparavant demandé plus de transparence concernant les aides financières qui lui étaient attribuées par le journal pour elle et sa fille de 11 ans. « Avant la tuerie, Charlie était dans une situation financière catastrophique. C’est désormais le journal le plus riche de France. Je ressens ce déséquilibre comme une injustice profonde. Michel n’est pas mort pour ça », conclut-elle.
La décision des autorités suédoises n’aura pas tardé. Un Bosnien membre présumé du groupe djihadiste Daech qui avait demandé l’asile à son arrivée en Suède a été débouté et va être expulsé, a annoncé vendredi l’Office suédois des migrations. L’Office des migrations a indiqué avoir décidé tard jeudi soir de débouter le requérant « devant l’absence de motif ouvrant droit à l’asile ». Les dossiers de ressortissants de Bosnie-Herzégovine, pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne, sont presque systématiquement rejetés par la Suède.
« La décision est immédiatement exécutoire et la police est chargée de la faire appliquer », a ajouté l’office. L’homme devait être reconduit sous escorte policière dans les meilleurs délais à bord d’un avion à destination de Sarajevo où des policiers l’attendront, selon le quotidien Sydsvenskan.
Fiché comme individu dangereux
Cet homme de 46 ans, décrit par la presse suédoise comme un « djihadiste de l’État islamique », avait débarqué lundi à l’aéroport de Malmö (sud) avec ses quatre enfants en provenance de Tuzla. En vérifiant son identité, des fonctionnaires de la police aux frontières avaient découvert qu’il figurait, à la demande de la France, sur le fichier du système d’information Schengen (SIS) parmi les individus jugés « dangereux ».
L’homme a alors demandé l’asile et a été automatiquement confié à l’Office des migrations, conformément à la Convention de Genève, suscitant l’indignation des policiers. Il avait été arrêté en février dernier en Turquie, soupçonné d’avoir combattu avec les djihadistes de Daech et expulsé vers la Bosnie, son pays d’origine.
Le label indépendant Naïve, l’un des fleurons indépendants de l’industrie musicale française, a été placé début juin en redressement judiciaire, selon un jugement du Tribunal de Commerce de Paris consulté par l’AFP.
Fondé en 1998 par Patrick Zelnik, la maison de disques Naïve a compté dans ses rangs des artistes comme Benjamin Biolay ou Carla Bruni, partis ensuite dans de grands labels.
Le redressement judiciaire s’accompagne d’une période d’observation, jusqu’en décembre.
« Naïve s’est placée sous la protection du tribunal de commerce avant l’arrivée très prochaine d’un repreneur », a indiqué récemment à l’AFP le PDG et fondateur du label.
L’arrivée d’un nouveau partenaire financier, dont le nom doit être annoncé très prochainement, doit permettre à la société, en difficultés financières depuis quelques années, de « retrouver de l’oxygène » en lui permettant d’investir et d’engager de nouveaux artistes, a indiqué le patron de Naïve.
La société emploie 52 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros (environ 3,5% du CA global du disque en France), selon son fondateur, qui détient 77% du capital. Son catalogue compte aujourd’hui des artistes comme Arno, Jeanne Added ou M83, ainsi que 25% de musique classique.
« Depuis quelques années, on gérait la pénurie. On est victime, comme d’autres, du déclin rapide du physique (CD) que l’augmentation du téléchargement légal et du streaming ne permettent pas compenser. Le streaming est un mauvais modèle économique pour les artistes comme pour les producteurs », a ajouté Patrick Zelnik, qui assure que la maison de disques va rester indépendante.
Le Mexique a conforté lundi son statut de prétendant à la Copa America 2016 en terminant à la première place du groupe C après son nul (1-1) arraché, avec une équipe largement remaniée, face au surprenant Venezuela.
Devant les 67.000 spectateurs du NRG Stadium de Houston acquis à sa cause, « El Tri » a enchaîné un 22e match sans défaite, plus longue série d’invincibilité en cours du football mondial.
Avec ce point du nul et une meilleure différence de buts (7 pts, +4 contre + 2 à son adversaire du jour), le Mexique devrait éviter en quart de finale l’Argentine de Lionel Messi, si celle-ci termine mardi, comme largement attendu, en tête du groupe D, et devrait retrouver le Chili, tenant du titre.
Autre point positif pour Juan Carlos Osorio qui avait décidé de laisser au repos neuf titulaires habituels dont sa star Javier Hernandez, il peut compter aussi en attaque sur Jesus Corona, auteur du somptueux but de l’égalisation à la 80e minute.
A la manière d’un Lionel Messi, l’attaquant du FC Porto, surnommé « Tecatito » et âgé de 23 ans, a passé en revue cinq défenseurs vénézuéliens avant de tromper Dani Hernandez.
Le Mexique, revigoré par l’entrée en jeu pour les vingt dernières minutes de « Chicharito », aurait pu égaliser et prendre le large plus tôt, mais Hernandez a contrarié notamment en première période Hirving Lozano (22), Corona (35) et repoussé deux tentatives à bout portant à la 74e minute.
Le Venezuela a de son côté toutes les raisons d’être satisfait: arrivé aux Etats-Unis avec l’étiquette peu enviable de lanterne rouge des qualifications sud-américaines pour le Mondial-2018, la « Vinotinto » a fini la phase de poules avec sept points, éliminé l’Uruguay (1-0) et contrarié le Mexique.
Sans complexes, les Vénézuéliens ont ouvert la marque dès la 10e minute sur un coup franc conclu par un spectaculaire ciseau de José Manuel Velázquez, et se découvrent de l’ambition.
« Je suis déçu parce que nous voulions et nous pouvions remporter ce match », a insisté leur sélectionneur Rafael Dudamel.
« On a un peu souffert physiquement, mais on a aussi beaucoup appris », a-t-il estimé.
Dans la seconde rencontre de la journée, l’Uruguay a sauvé l’honneur avec une victoire 3 à 0 face à la Jamaïque, sans qu’Edinson Cavani, encore mal inspiré, ne parvienne à ouvrir son compteur personnel.
Insuffisamment remis d’une blessure à une cuisse, Luis Suarez a suivi la rencontre, comme les deux précédents matches, du banc des remplaçants. La Copa du Centenaire ne lui aura pas permis de faire oublier sa dernière apparition dans un grand rendez-vous, le Mondial-2014 au Brésil qu’il avait quitté par la petite porte après avoir mordu un adversaire.
Au lendemain du meurtre d’une ancienne candidate de l’émission « The Voice », Christina Grimmie, qui signait des autographes à la sortie d’un concert, le mobile du tireur qui a abattu la jeune chanteuse américaine était encore flou samedi.
L’artiste de 22 ans venait d’achever son concert avec le groupe Before You Exit au Plaza Live d’Orlando, en Floride, et signait des autographes quand un jeune homme de 27 ans, qui portait deux armes de poing et un couteau, lui a tiré dessus avant de se donner la mort vendredi soir d’une balle dans la tête.
Le suspect s’appelle Kevin James Loibl et il était originaire de la ville de St. Petersburg dans l’Etat de Floride, dans le sud des Etats-Unis, a précisé la police d’Orlando.
Le tireur, qui avait également en sa possession deux chargeurs, a ouvert le feu sur la chanteuse qu’il visait directement, selon la même source.
« Le suspect dans cette affaire n’est pas d’Orlando. Il a voyagé jusqu’à Orlando, apparemment pour commettre ce crime, et prévoyait ensuite de rentrer chez lui », a expliqué samedi John Mina, chef de la police locale.
Les enquêteurs « passent au crible le téléphone portable et l’ordinateur du suspect pour voir s’ils peuvent trouver un mobile à ce crime », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
Entre 60 et 100 spectateurs assistaient au concert vendredi soir et une poignée d’entre eux étaient encore présents pour une séance d’autographes au moment du drame.
Le frère de la chanteuse, qualifié de « héros » par la police, s’est précipité sur le tireur, avaient expliqué les autorités dans la nuit.
Il avait ainsi empêché le tireur « de blesser quelqu’un d’autre », avait souligné la porte-parole de la police.
La chanteuse avait immédiatement été transportée au centre médical régional d’Orlando, mais est décédée de ses blessures.
– ‘Jeunes enfants’ –
Comment un homme qui portait un petit arsenal sur lui n’a pas été arrêté à l’entrée de la salle, où des vigiles procédaient pourtant à des contrôles de sécurité ?
« Il n’y a pas de détecteurs de métaux. Les personnes ne sont pas palpées. Elles ouvrent leurs sacs et on vérifie qu’il n’y ait pas d’arme dans les sacs », a concédé John Mina.
Le public qui assistait au concert de Christina Grimmie était essentiellement constitué « de jeunes enfants », a-t-il précisé. « Ce n’est le genre de foule dont vous pensez qu’elle porte des armes dans ce genre de salle ».
Née dans le New Jersey (nord-est), Christina Grimmie avait acquis la notoriété en commençant à poster en 2009 des reprises de tubes sur YouTube. Sa chaîne compte à ce jour plus de 3,1 millions d’abonnés et ses vidéos ont été visionnées près de 380 millions de fois.
Christina Grimmie, qui avait participé à la 6e édition en 2014 de la célèbre émission « The Voice » sur la chaîne NBC, avait sorti son premier disque « Find Me » en 2011.
« Nous avons le coeur brisé », a réagi samedi NBC sur le compte Twitter de « The Voice ». « Il n’y a pas de mots. nous avons perdu une belle âme avec une voix incroyable ».
Le chanteur Adam Levine, membre du jury de « The Voice » et qui avait choisi Christina Grimmie dans son équipe, s’est déclaré « triste, choqué et paumé », sur son compte Instagram où il a posté une photo avec la chanteuse.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux fans partageaient samedi des vidéos des performances de l’artiste, en particulier sa reprise du tube de Miley Cyrus « Wrecking Ball » qui avait fait sensation lors de « The Voice ».
Le beau-père de la chanteuse Selena Gomez, Brian Teefey, qui a été le manageur de Christina Grimmie, a ouvert un cagnote en ligne (GoFundMe.com) pour récolter des fonds pour venir en aide à la famille de la chanteuse.
« Je n’ai pas de mots pour décrire la douleur que je ressens », a-t-il déclaré au magazine People.
« Christina était comme une seconde fille pour moi. Tout ce que je voulais, c’était l’aider à réaliser ses rêves musicaux », a-t-il ajouté.
Son meurtre vient s’ajouter à la longue liste des violences par armes à feu qui sont quasi quotidiennes aux Etats-Unis. Depuis le début de l’année, il y a déjà eu plus de 5.800 morts par armes à feu dans le pays et plus de 23.000 incidents impliquant des armes à feu d’après le site Gunviolencearchive.org.
L’acteur américain Bill Cosby a déposé mercredi un nouveau recours en justice pour empêcher la tenue d’un procès pénal pour agression sexuelle devant un tribunal de Pennsylvanie, selon un document consulté par l’AFP.
La défense du créateur de la série télévisée « The Cosby Show » demande à un juge du comté de Montgomery (nord-est) d’annuler purement et simplement les poursuites engagées contre Bill Cosby.
A défaut, elle souhaite la tenue d’une nouvelle audience préliminaire, lors de laquelle le célèbre acteur noir-américain, ou ses conseils, pourraient interroger son accusatrice, Andrea Constand.
Lors de l’audience préliminaire du 24 mai, la victime présumée n’était pas présente et l’accusation s’était appuyée sur son témoignage écrit.
Dans cette procédure, l’acteur de 78 ans est poursuivi pour agression sexuelle aggravée, en 2004, un chef d’accusation passible de dix années d’emprisonnement.
Après avoir donné de l’alcool et un cachet à Andrea Constand, il se serait livré sur elle à des attouchements.
Au terme de l’audience préliminaire, la juge Elizabeth McHugh avait décidé que les éléments soulevés par l’accusation justifiaient la tenue d’un procès.
Le procureur du comté de Montgomery, Kevin Steele, qui a décidé de rouvrir ce dossier près de douze ans après les faits supposés, s’appuie sur les déclarations d’Andrea Constand, mais aussi sur celles de Bill Cosby lui-même.
L’acteur avait reconnu, en 2005, avoir caressé la jeune femme, tout en assurant qu’elle n’avait jamais marqué sa désapprobation.