Emmanuel Maubert s’est éteint ce mardi à l’âge de 51 ans. Le journaliste avait été hospitalisé mi-mai dans un hôpital cannois après un accident cardiaque. C’est le fondateur de la société de production Troisième Œil qui l’a confirmé sur Twitter : « Emmanuel Maubert s’est éteint cet après-midi. Il n’a pas survécu à la crise cardiaque qui l’avait frappé il y a 10 jours. Sa famille me demande de vous le confirmer. C’est d’une tristesse infinie. Emmanuel comme un soleil… pour toujours. »
Emmanuel Maubert s’est éteint cet après-midi. Il n’a pas survécu à la crise cardiaque qui l’avait frappé il y a 10 jours. 1/2
— PA Capton (@pacapton) 31 mai 2016
Sa famille me demande de vous le confirmer.
C’est d’une tristesse infinie. Emmanuel comme un soleil… pour toujours.
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— PA Capton (@pacapton) 31 mai 2016
Emmanuel Maubert, touche-à-tout du PAF
Emmanuel Maubert, originaire de Reims était diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris. Après avoir fait ses armes à la radio (RMC, France Info), il avait rejoint l’équipe de Marc-Olivier Fogiel en 1998 sur Canal+. Chroniqueur au Grand Journal, puis, ces dernières années, à C à vous et TPMP, il travaillait depuis plus de 20 ans avec les plus grands noms du PAF. Depuis la rentrée 2014, il faisait partie de l’équipe d’Alessandra Sublet dans l’émission Petit dimanche entre amis sur Europe 1 diffusée chaque dimanche de 11h à 12h30. Il était présent à Cannes depuis le début du Festival international du cinéma dans le but d’enregistrer des émissions culinaires pour la chaîne France Ô. Il s’est éffondré dans le hall de son hôtel le 15 mai dernier après un arrêt cardiaque.
Son état était jugé très sérieux mais plusieurs sources, notamment l’animatrice Alessandra Sublet, avaient indiqué qu’il était en voie d’amélioration.
Et j’en profite pour remettre la palme d’or a Emmanuel Maubert qui reprend goût à la vie…tt doucement♥️ #amispourlavie
— Alessandra Sublet (@alsublet) 22 mai 2016
Malgré la prise en charge des médecins, il a succombé aux suites de cet accident cardiaque, ce mardi.
Pluie d’hommages
Depuis l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités de la télévision lui rendent hommage sur les réseaux sociaux.
Très triste d’apprendre la disparition d’Emmanuel Maubert. Une vraie belle personne, une voix, une âme, une sensibilité, un esprit d’équipe
— Vincent Cerutti (@ceruttiofficiel) 31 mai 2016
Profonde tristesse d’apprendre le décès d’Emmanuel Maubert, un homme si bon, drôle et généreux. Pensées pour ses proches et sa famille.
— Bertrand Chameroy (@bchameroy) 31 mai 2016
Tellement triste d apprendre le deces de Emmanuel Maubert je pense a sa famille et ses amis #tristesseinfinie
— Nadege B.Diagne (@NBeausson) 31 mai 2016
Emmanuel Maubert nous a quittés… Je pense à lui avec émotion et tristesse.
— Anne-Sophie Lapix (@aslapix) 31 mai 2016
Emmanuel Maubert s’est éteint.
Toute la rédaction se joint à la tristesse de sa famille.
Nous lui rendrons hommage demain.
Il était #CàVous
— C à vous (@cavousf5) 31 mai 2016
Si triste nouvelle, toutes mes pensées pour Emmanuel Maubert et sa famille
— Daphné Bürki (@Daphne_Burki01) 31 mai 2016
Hommage et pensées à la famille de notre confrère #EmmanuelMaubert. Un homme profondément bon et un grand professionnel.
— France 3 Paris (@France3Paris) 31 mai 2016
Grande tristesse : notre ami Emmanuel Maubert nous a quittés. Un fidèle de @lerefugepic.twitter.com/SdHDfc2EAa
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) 31 mai 2016
Quelle tristesse infinie d’apprendre le décès d’Emmanuel Maubert.Un homme généreux et bienveillant.ce soir je pense à lui et à ses proches.
— Valerie Benaim (@BenaimValerie) 31 mai 2016
#emmanuelmaubert Si triste de te voir partir..si tu rencontres qq un continue à te marrer comme tu le faisais ici …#unmecbien
Le ministère brésilien de la Santé et le Comité organisateur des Jeux Olympiques de Rio n’envisagent pas de repousser ou d’annuler les JO prévus en août à Rio, comme l’ont demandé 150 experts de la santé en raison des risques représentés par le virus Zika.
Dans un communiqué, le ministère brésilien de la Santé reprend des arguments de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) selon lesquels le mois d’août (hiver austral) est celui où il y a le moins de moustiques Aedes aegypti, vecteurs des virus de la dengue, du Zika et Chikungunya.
En Février, la directrice générale de l’OMS, Margareth Chan avait déclaré à Rio que le public ne devait pas s’inquiéter car en août, la quantité de moustiques est « minime ».
Le Comité organisateur des JO Rio-2016 a indiqué quant à lui respecter la position des experts mais « suivre » les recommandations de l’OMS, qui ne voit pas de risques, rapporte samedi le quotidien O Globo.
Pour le moment, « une annulation ou un changement du lieu des JO ne changerait pas de manière significative la propagation internationale du virus Zika », a estimé à nouveau l’OMS dans un communiqué publié tard vendredi.
« L’OMS va continuer à surveiller la situation et adapter ses recommandations si nécessaire », conclut l’organisation internationale.
Vendredi, 150 experts scientifiques ont demandé que les jeux Olympiques prévus au Brésil soient déplacés ou reportés en raison du Zika.
« On fait courir un risque inutile, quand 500.000 touristes étrangers de tous les pays viennent assister aux jeux et peuvent potentiellement être infectés par le virus et revenir chez eux où l’infection peut alors devenir endémique », ont écrit ces professeurs de médecine, bio-éthiciens et autres scientifiques d’une dizaine de pays dans une lettre ouverte à Mme Margaret Chan.
« Notre principale préoccupation concerne la santé publique mondiale car la souche brésilienne du virus Zika affecte la santé d’une manière qui n’a jamais été observée auparavant », ont-ils expliqué.
Le virus est lié à une microcéphalie du foetus, une malformation grave et irréversible du crâne, et à un développement incomplet du cerveau.
Le Brésil est le pays le plus touché au monde par le virus Zika, avec environ un million et demi de personnes contaminées depuis 2015. Une soixantaine de pays sont touchés dans le monde par le virus.
Barack Obama a souligné que sa visite vendredi à Hiroshima, la première d’un président des Etats-Unis en exercice dans cette ville dévastée en 1945 par une bombe atomique américaine, visait à illustrer les risques des armes nucléaires, au premier jour d’un sommet du G7 au Japon.
Les dirigeants du G7 se sont lancés jeudi à Ise-Shima, petite localité côtière du centre du Japon, dans un sommet à l’ordre du jour chargé, entre les défis posés par une croissance mondiale atone, les revendications maritimes disputées de la Chine ou les migrations.
Mais la visite que doit effectuer le président américain vendredi à Hiroshima, où 140.000 personnes ont été tuées le matin du 6 août 1945 par une bombe atomique américaine, semblait devoir éclipser les débats du G7.
« Je veux une fois encore souligner les risques très réels qui existent et le sens de l’urgence que nous devrions tous avoir », a dit le chef de la Maison Blanche lors d’un point de presse.
« Le largage de cette bombe atomique fut un tournant de l’histoire moderne », a-t-il ajouté. Les armements nucléaires ne sont plus au premier plan comme durant la Guerre froide mais l’éventualité d’un « événement nucléaire reste dans nos arrières pensées ».
A cet égard, la Corée du Nord qui a mené le 6 janvier son quatrième essai nucléaire en dépit des résolutions de l’ONU qui lui en font interdiction, « est une vive source d’inquiétude pour nous tous », a ajouté le président américain.
Le sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, de l’Allemagne, du Canada et du Japon a pour toile de fond la morosité de la croissance mondiale.
Tous invoquent l’équilibre qu’il faudrait trouver, entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles. Cependant, les divisions sur la façon dont il faudrait doser chacun de ces leviers ne devraient pas s’effacer pendant ce sommet.
Le Japon comme l’Italie voudraient voir davantage de dépenses budgétaires mais l’Allemagne n’est pas d’accord, tout comme la Grande-Bretagne, laquelle suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l’approche du référendum sur une possible sortie de l’Union européenne.
Les mesures de sécurité ont été multipliées à travers l’archipel, avec des milliers de policiers supplémentaires déployés pour surveiller les gares et les terminaux maritimes. Tokyo ne veut prendre aucun risque après les attentats terroristes qui ont frappé Paris et Bruxelles ces derniers mois.
Le G7 a discuté de la lutte contre le terrorisme et son financement, l’une des priorités du président français François Hollande après les attaques revendiquées par l’organisation Etat islamique (EI).
– « Crise mondiale » des migrations –
Ainsi le G7 a planché à l’initiative de Paris sur « la préservation du patrimoine culturel face aux agressions terroristes » après les destructions des trésors de Tombouctou, du musée de Mossoul, des vestiges de la cité de Nimrud ou des temples de Palmyre.
Alors que l’Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale, les migrations figuraient aussi au menu des pourparlers à « l’initiative » de l’Allemagne. En 2015, environ 1,3 million de migrants ont demandé l’asile à l’UE, dont plus d’un tiers à Berlin.
Le président du Conseil européen Donald Tusk, présent à Ise-Shima, a appelé le G7 à « reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale » malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur les épaules européennes.
« Nous demandons le soutien » du G7, « qu’il s’engage à accroître l’aide mondiale pour satisfaire les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes », a-t-il dit, alors que la chancelière allemande Angela Merkel disait ne guère attendre d’engagements chiffrés.
La Chine est absente du sommet mais l’ombre de la deuxième économie mondiale et ses prétentions territoriales plane sur les discussions, si bien que Pékin a demandé aux dirigeants du G7 de ne pas « interférer » dans ces sujets.
Le G7 « devrait se concentrer sur ses propres responsabilités et ne pas montrer du doigt (d’autres pays) dans des dossiers qui ne relèvent pas de ses compétences », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères.
Pékin et Tokyo se disputent âprement la souveraineté de territoires inhabités en mer de Chine Orientale. Pékin revendique aussi la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, où elle construit des îles artificielles, au grand dam d’autres pays comme le Vietnam ou les Philippines.
Les Etats-Unis ne prennent pas parti sur le fond mais estiment que les querelles de souveraineté doivent être réglées par la diplomatie, non par la politique du fait accompli menée par la Chine.
La SNCF prévoit mercredi et jeudi un trafic « perturbé » mais « moins que la semaine dernière », avec notamment 3 TGV sur 4 et 4 RER sur 5 en circulation, en raison d’un nouvel appel à la grève de la CGT-Cheminots et SUD-rail, selon un communiqué.
En province, la SNCF annonce 2 TER sur 3 et 6 Intercités sur 10. Il s’agira du cinquième épisode de grève des cheminots SNCF depuis début mars pour défendre leurs conditions de travail.
Ce mouvement s’inscrit également dans la contestation du projet de loi travail.
Dans le détail, en région parisienne, la SNCF s’attend à un trafic « normal » sur la ligne A du RER, ainsi que les lignes H et K du Transilien, et quasi normal (90%) sur le RER D.
Sur les lignes B et U, environ 4 trains sur 5 sont attendus, et sur le RER E et la N, 3 sur 4. Les liaisons les plus touchées seront les Transilien J, L et R, avec 1 train sur deux, ainsi que le RER C et la ligne P, avec 2 trains sur 3.
Sur les grandes lignes, les principales difficultés se retrouveront en Pays-de-Loire, dans le Centre et le Sud-Ouest, avec 2 TGV sur 3 prévus, ainsi que dans le Sud-Est (7 TGV sur 10). Ailleurs, la fréquence des TGV sera plus élevée et normale sur Ouigo.
A l’international, les Eurostar, Thalys et Alleo devraient circuler normalement. En revanche, le trafic des trains Lyria (Suisse), Elipsos (Espagne) et SVI (Italie) sera perturbé.
Côté Intercités, aucun ne roulera la nuit, contre 6 sur 10 en journée en moyenne, avec d’importantes perturbations sur les lignes Paris-Bourges-Montluçon (1 train sur 4), Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Nevers (1 train sur 2).
La semaine dernière, la SNCF avait dénombré environ 15% de grévistes, la CGT-cheminots, qui appelle à des grèves reconductibles chaque mercredi et jeudi, « plus d’un cheminot sur trois ».
Les négociations avec la direction de la SNCF sur un nouvel accord sur le temps de travail et avec le patronat du secteur ferroviaire sur une convention collective harmonisée pour l’ensemble du secteur (fret/voyageurs, SNCF/privé), en vue de l’ouverture élargie à la concurrence à partir de 2020, sont entrées dans leur dernière phase.
Les difficultés d’approvisionnement en carburant persistaient lundi soir dans certaines stations-service avec de nouveaux blocages d’opposants au projet de loi travail, tandis que les opérateurs mettaient les bouchées doubles pour réapprovisionner leurs réseaux, laissant espérer une amélioration d’ici à la fin de journée. Des militants CGT bloquaient ainsi depuis la nuit de dimanche à lundi le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui comprend notamment une raffinerie et un dépôt de carburant, rejoignant les actions pratiquées depuis plusieurs jours dans le Nord et l’Ouest. Six raffineries sur les huit que compte le pays étaient touchées lundi, contre quatre la veille.
Évoquant « des actions de blocage » qui ne sont pas « légitimes », le ministre des Finances Michel Sapin a réaffirmé que le gouvernement utiliserait « tous les instruments qui sont dans [ses] mains » pour débloquer la situation. « Parler de pénurie crée la pénurie », a-t-il averti. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a pour sa part déploré que « des salariés », « des Français soient pris en otage ». Dimanche déjà, le Premier ministre, Manuel Valls, et le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, avaient menacé d’employer la force publique pour « libérer » les dépôts de carburant bloqués. CRS ou gendarmes mobiles sont déjà intervenus ce week-end pour déloger les manifestants de quatre dépôts à Dunkerque (Nord), Rouen (Seine-Maritime) et Lorient (Morbihan).
1 500 stations-service sur 12 000 perturbées
Lundi soir, six des huit raffineries françaises étaient affectées comme plusieurs dépôts de carburant dans le nord-ouest de la France et le sud-est, soit par une grève de leurs salariés soit par des actions extérieures de chauffeurs routiers. Du côté des ports, où le principal appel à la grève concerne la journée de jeudi, les dockers participaient localement au blocage de dépôts pétroliers, comme celui de Donges, près de Nantes ou de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). À Nantes-Saint-Nazaire, quatrième port français, les mouvements des navires étaient autorisés dans la matinée, mais devaient à nouveau être bloqués dans l’après-midi.
Si les routiers restaient mobilisés autour des dépôts de carburant et des raffineries, selon Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT-Transports, leur mouvement semblait cependant en perte de vitesse après les garanties apportées par le secrétaire d’État aux Transports sur le paiement de leurs heures supplémentaires.
Ces blocages provoquent depuis plusieurs jours des difficultés d’approvisionnement de certaines stations-service, principalement dans le Nord-Ouest. À ce phénomène s’est ajoutée une ruée des automobilistes à la pompe : certains détaillants ont enregistré ce week-end une consommation « trois fois supérieure à la moyenne », selon Laurent Michel, directeur général de l’Énergie et du Climat, au ministère de l’Environnement. Lundi matin, la situation était « stable voire en légère détérioration » par rapport à dimanche, où environ 1 500 stations sur 12 000 étaient en rupture partielle ou totale, a précisé Laurent Michel à l’Agence France-Presse. Sur les 2 200 stations-service exploitées par Total en France, 509 étaient affectées lundi matin, contre 390 la veille, a précisé le groupe.
Une aubaine pour les pompistes belges
Les difficultés d’approvisionnement des stations-service françaises constituent une aubaine pour leurs homologues situées de l’autre côté de la frontière belge, a indiqué lundi la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco). « Les volumes vendus ont plus que quintuplé. Généralement, on n’a pas besoin de réapprovisionner les stations-service tous les jours, mais à l’heure actuelle, il y en a qui sont réapprovisionnées trois fois par jour », a expliqué à l’Agence France-Presse le porte-parole de l’association professionnelle, Olivier Neirynck.
« Depuis vendredi, il y a des files et on ne voit plus que des plaques françaises. Il y a même des personnes qui viennent en Belgique alors qu’elles habitent à plus de 50 kilomètres de la frontière », a-t-il ajouté. « Le débit habituel d’une bonne station transfrontalière tourne autour des 10 000 litres de carburant. Et depuis samedi, on est à un débit journalier de 60 000 litres », a précisé Olivier Neirynck. Le porte-parole de la Brafco a estimé qu’il n’y avait aucun risque de pénurie en Belgique. « Une centaine de stations-service » se trouvent à proximité de la frontière entre la Belgique et la France, a précisé Olivier Neirynck.
Tout en appelant les automobilistes à la « responsabilité », le gouvernement a rappelé l’existence de stocks confortables, qui permettraient d’assurer l’approvisionnement en carburant en cas de paralysie prolongée des raffineries (90 jours de « réserves stratégiques » nationales et une trentaine de jours de stocks commerciaux chez les opérateurs).
L’avion solaire Solar Impulse 2 a atterri dans la nuit de samedi à dimanche à Dayton, dans l’Ohio (est des Etats-Unis), après avoir décollé de Tulsa, en Oklahoma, franchissant son avant-dernière étape avant la traversée de l’océan Atlantique.
L’avion solaire expérimental, piloté par le Suisse André Borschberg, s’est posé à 21h56 samedi (01h56 GMT dimanche) à l’aéroport international de Dayton après 16 heures et 34 minutes de vol, soit plus d’une heure de moins que prévu, selon la vidéo retransmettant en direct le trajet.
L’appareil effectue un tour du monde destiné avant tout à montrer les capacités des énergies renouvelables.
L’escale à Dayton a une portée particulièrement symbolique car c’est la ville d’origine des frères Orville et Wilbur Wright, deux pionniers américains de l’aviation, connus pour avoir effectué le premier vol avec un aéronef motorisé en 1903.
L’avion SI2 effectuera ensuite sa dernière étape nord-américaine vers New York et traversera l’Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ à Abou Dhabi, d’où Bertrand Piccard et son copilote André Borschberg sont partis le 9 mars 2015.
Le tour du monde du SI2 est avant tout destiné à montrer les capacités de l’énergie solaire, même si les deux hommes ne voient pas dans un avenir proche de possibilité pour un avion solaire commercial.
Les ailes de l’avion, qui sont plus larges que celles d’un Boeing 747, portent 17.000 cellules photovoltaïques qui fournissent l’énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. La nuit, l’avion vole grâce à l’énergie qu’il a stockée.
Ses fans sont rassurés: tout va « pour le mieux » pour l’ex-footballeur star David Ginola, 49 ans, qui a subi un quadruple pontage coronarien après un malaise cardiaque jeudi, a annoncé vendredi à l’AFP le Pr Gilles Dreyfus qui l’a opéré au Centre cardio-thoracique de Monaco.
Le Centre a précisé dans un communiqué que Ginola avait « présenté un syndrome de +mort subite+ », à l’instar d’autres footballeurs avant lui, comme l’international camerounais Marc-Vivien Foé à Lyon en 2003 ou, plus récemment son compatriote Patrick Ekeng à Bucarest en mai de cette année qui, eux, n’ont pas survécu.
Pour Ginola, tout a été très vite. Les pompiers sont arrivés en quelques minutes à Mandelieu (Alpes-Maritimes) où il participait à une partie de foot en prélude à un tournoi de golf entre célébrités, et l’ont défibrillé et transféré en hélicoptère à Monaco. « Après une radio, il a été décidé de l’opérer en urgence et il a eu quatre pontages en urgence », a confié le Pr Dreyfus.
« Il va pour le mieux. Il est réveillé, il est extubé et conscient. Il n’a pas fait d’infarctus », a précisé le Pr Dreyfus qui l’a opéré dans la nuit de jeudi à vendredi. « Il a eu un trouble du rythme cardiaque, une fibrillation ventriculaire », a ajouté le spécialiste.
L’ex-coqueluche du Paris SG et de Newcastle « a récupéré complètement et devrait rester hospitalisé durant dix jours ». « Il pourra reprendre ses activités dans quelques semaines », a encore précisé le chirurgien.
Le cardiologue de réputation internationale a expliqué qu' »El Magnifico », surnom du temps de sa splendeur, avait eu « beaucoup de chance » bénéficiant d’une intervention rapide des secours dès le début de son malaise, le chanteur Matt Pokora qui se trouvait à ses côtés lui ayant aussitôt prodigué un massage cardiaque.
– Cauchemar bulgare –
« Bonjour tout le monde, jamais aussi bien dormi. Tout va bien. Simplement besoin d’un peu de repos. Merci pour votre soutien magnifique… », pouvait-on lire vendredi sur le compte Twitter officiel de l’ex-Bleu (17 sélections, 3 buts).
Reconverti comme présentateur d’émissions TV de foot, d’abord en Angleterre puis à Canal+, Ginola devait être consultant pour M6 lors de l’Euro-2016 (10 juin-10 juillet). « On est en contact avec son agent et on suit son état de santé. Aucune décision n’a été prise pour le moment, on va voir comment évolue la situation », a indiqué à l’AFP un porte-parole de M6.
Ginola, c’est un joueur au physique de play-boy dont le nom reste associé au football, pour le meilleur sous le maillot du PSG, pour le pire sous celui des Bleus.
Le côté sombre tient en une date: le 17 novembre 1993 et cette défaite au Parc des Princes, son jardin, face à la Bulgarie (3-2) qui prive l’équipe de France du Mondial-1994 aux États-Unis.
Le Varois fut le coupable tout trouvé par Gérard Houllier, alors sélectionneur, qui l’accusa d’avoir commis « un crime contre l’équipe » avec ce coup franc envoyé à la défense bulgare, exploité au bout de cette dernière minute folle par Kostadinov. Avec Houllier, la rancoeur est tenace. Ginola, débouté en 2012, avait même porté plainte après avoir été traité de « salaud » dans un livre de l’ancien technicien.
– But de légende face au Real –
La face glamour de sa carrière, c’est en clubs. Passé pro à Toulon (1985-1988), le natif de Gassin (Var) tenta une première aventure parisienne à l’éphémère Matra Racing (1988-1990) avant de rebondir à Brest (1990-1992). Mais c’est au Paris SG, où il débarque en janvier 1992, que son talent éclate. Son élégance, sa virtuosité, ses débordements, ses cheveux mi-longs, ses abdominaux saillants lorsqu’il est torse nu, son sourire « ultra-bright » en font une des têtes de gondole de ce PSG ambitieux et pimpant, nouvellement acquis par Canal+.
Ses performances aussi, évidemment. Il n’aime rien tant que briller face aux rivaux marseillais, marque un des plus beaux et importants but de l’histoire du club parisien face au Real Madrid (4-1), lors de l’homérique quart de finale retour de Coupe de l’UEFA (C3) en mars 1993, et gagne même la reconnaissance de ses pairs, qui le désignent meilleur joueur du Championnat de France en 1994.
A l’été 1995, ses envies d’ailleurs le mèneront à Newcastle, où il fera aussi vibrer les stades. Avant de passer par Tottenham où il brillera avant une fin de carrière moins clinquante à Aston Villa et Everton.
A ajouter enfin à son CV une éphémère candidature à la présidence de la Fifa en 2015, décrédibilisée par son sponsor, une entreprise de paris en ligne.
L’ONU a indiqué mardi avoir recensé depuis le début de l’année 44 accusations d’abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus, dont 29 concernent sa mission en République centrafricaine (Minusca).
Sept cas ont aussi été recensés en République démocratique du Congo (RDC), deux en Haïti et d’autres en Côte d’Ivoire, Soudan du Sud ou Mali notamment. La plupart des faits remontent aux années précédentes.
Les soldats ou policiers soupçonnés viennent pour la plupart de République démocratique du Congo et du Congo-Brazzaville, ainsi que du Niger, du Maroc et d’Afrique du Sud, selon un décompte publié mardi par l’ONU.
Ce décompte n’inclut pas les accusations révélées début avril et mettant en cause la force française Sangaris en Centrafrique (RCA) ainsi que les contingents burundais et gabonais de la Minusca. L’enquête sur ces cas n’est pas terminée, a précisé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.
L’ONU avait recensé 69 cas d’abus sexuels présumés sur l’ensemble de l’année 2015. Ils étaient concentrés là aussi sur la RCA et la RDC et impliquaient des Casques bleus de 21 pays.
La réputation de ces soldats de la paix a été ternie depuis des mois par toute une série de scandales de viols et autres exactions, notamment en Centrafrique où l’ONU a déployé 12.000 hommes en 2014.
Les pays fournisseurs de Casques bleus, seuls habilités à sanctionner les coupables, ne montrent aucun empressement à la faire. Ainsi, seuls 26 cas sur les 69 recensés en 2015 ont fait l’objet d’enquêtes abouties, qui ont entraîné des peines de prison de quelques semaines contre trois soldats.
Pour les faits recueillis en 2016, trois enquêtes ont pour l’instant abouti et deux militaires ont été punis de peines de prison.
Parmi une série de mesures, l’ONU a recommandé de créer des cours martiales in situ pour juger les coupables et de prendre les empreintes génétiques des Casques bleus.
Pour l’instant, seule l’Afrique du sud a annoncé qu’elle allait mettre en place une cour martiale en RDC pour juger ses soldats.
L’ONU a aussi créé en mars un fonds pour aider les victimes de ces abus sexuels. La Norvège a été le premier pays à l’abonder en versant 125.000 dollars.
La Giulia est digne de son ancêtre : une familiale sportive proposant une alternative aux références de son segment, d’autant plus crédible qu’elle se montre à la fois plus plaisante à conduire et plus abordable que ses rivales allemandes et anglaise dites « premium ». Des qualités qui s’avèrent largement suffisantes pour faire passer une finition parfois perfectible et une liste d’options moins étendue que celles de ses concurrentes.
LE PROJET
Après une 4C dédiée à l’image de marque, c’est à la Giulia de concrétiser le retour d’Alfa Romeo sur le plan commercial. Avec 6 mois de retard sur son calendrier initial dus à des problème d’industrialisation, la Giulia arrive enfin. La berline familiale tricorps italienne est assemblée dans l’usine de Cassino avec la Giulietta. Elle étrenne une toute nouvelle plate-forme propulsion modulaire baptisée Giorgio qui devrait servir de base à deux SUV, une grande berline, un coupé et un cabriolet d’ici 2020. Pour la France les objectifs d’Alfa Romeo restent toutefois raisonnables avec 2000 Giulia d’ici la fin 2016, et 3000 en année pleine sur 125 concessions.
LA TECHNIQUE
Annoncée comme la plus légère de son segment – à 1374 kg à vide pour la version diesel, 1580 pour la Quadrifoglio -, la Giulia voit pourtant sa structure très rigide (35 000 Nm/deg) majoritairement construite en acier à l’exception des chapelles d’amortisseurs avant et de leurs barres anti-rapprochement en aluminium. Aluminium qui est aussi utilisé pour la fabrication des portes, des ailes avant et du capot de la Giulia « cœur de gamme », la version Quadrifoglio ayant droit à un capot et à un pavillon en plastique renforcé de fibres de carbone.
L’allègement concerne aussi la partie mécanique avec un arbre de transmission là encore en plastique renforcé de fibres de carbone et une gamme moteur 100% en aluminium. Ainsi, le nouveau 4 cylindres 2,2 turbo diesel étrenné par la Giulia – et proposé en versions 150 et 180 ch – pèse 30 kg de moins que le moteur à bloc fonte qu’il remplace. Un nouveau 4 cylindres 2 litres turbo essence à distribution MultiAir (système hydraulique de levée variable en continu des soupapes d’admission) sera aussi proposé à la rentrée en versions 200 et 280 ch. Il sera assemblé dans l’usine de Termoli, aux côtés du Fire (4 cylindres 1.2 et 1.4) et du nouveau V6 biturbo animant la Giulia Quadrifoglio.
Au sens strict du terme, ce V6 n’est donc pas un moteur Ferrari – il ne sort pas des fonderies de Maranello – mais il a bien été conçu par un ingénieur venant de Ferrari, raison pour laquelle il reprend le concept de chambre de combustion à injecteur sur le côté et l’entraxe de cylindres du V8 3,9 biturbo de la California T. Ce V6 présente plusieurs particularités intéressantes. Pour commencer il présente un angle inscrit de 90° permettant de réduire sa hauteur et de dégager plus de place entre les bancs de cylindres. Comme le V6 Maserati de la SM ou le PRV (Peugeot Renault Volvo) de première génération, il utilise un vilebrequin à trois manetons (chacun portant deux bielles) à 120°. Un choix architectural qui présente l’avantage de la légèreté de la rigidité et de la compacité mais l’inconvénient de déterminer une séquence d’allumage irrégulière alternant angles de 90° et de 150° entre deux combustions au lieu du 120° attendu pour un 6 cylindres. Le concepteur du moteur assume cette particularité qui ajoute selon lui à la personnalité du moteur. Il est aussi particulièrement fier d’avoir conçu le premier V6 à disposer d’un banc de cylindres entièrement désactivable pour réduire la consommation à faible charge : outre l’allumage et l’injection, toutes les soupapes des 3 cylindres du côté droit peuvent être désactivées grâce à des poussoirs dont le caractère télescopique est commandé hydrauliquement par le déplacement de goupilles.
Les motorisations de lancement (2.2 diesel et V6 2.9 biturbo) sont proposées au choix avec des boîtes manuelles 6 rapports (Getrag limitant le couple du 2,2 à 380 Nm, ou ZF pour le V6) ou automatique 8 rapports (ZF). Une transmission à 4 roues motrices sera proposée ultérieurement, mais à priori pas pour la Quadrifoglio, destinée aux puristes de la propulsion, qui dispose en outre d’un différentiel ZF à vecteur de couple (comme celui des BMW X6 et Lexus RC-F) et d’amortisseurs pilotés Sachs.
A noter qu’une version « Eco » de la 2.2 diesel de 180 chevaux à boîte automatique 8 vitesses – dotée de pneumatiques à ultra basse résistance au roulement, d’une garde au sol réduite, d’un étagement de transmission et d’éléments aérodynamiques spécifiques – a été homologuée à seulement 99 g/km de CO2 ce qui devrait particulièrement intéresser la clientèle des entreprises.
LA VIE A BORD
La position de conduite est excellente avec une assise bien basse – plus encore que celle d’une BMW Série 3 ou d’une Mercedes Classe C – et une colonne de direction haute et très horizontale disposant d’un réglage en profondeur de généreuse amplitude. On aurait juste souhaité une assise de siège un peu plus longue, ou réglable. L’habitabilité arrière est dans la bonne moyenne pour la catégorie, tout comme le volume de coffre (480 l), même si celui-ci n’est pas très accessible en raison d’un seuil plutôt haut. Il peut néanmoins être moduler moyennant l’option banquette à dossier rabattable facturée 250 euros.
Si la finition n’est certes pas au niveau d’une Audi A4 – considérée comme la référence du segment -, ni à celui d’une BMW série 3, elle apparaît en revanche comparable à celle d’une Jaguar XE. L’équipement de série intègre la combinaison d’une caméra et d’un radar pour proposer le freinage d’urgence autonome détectant les piétons et l’alerte de franchissement de ligne. Toutefois, la liste d’options, beaucoup plus courte que celle de ses concurrentes, fait pour l’instant l’impasse sur des équipements en voie de généralisation telles que l’affichage d’instruments tête haute ou les aides à la conduite flirtant avec la conduite autonome telle que l’assistant d’embouteillage.
L’AVIS DU POINT AUTO
Dès les premiers mètres, la Giulia distille une impression de légèreté et d’agilité étonnante pour une berline de ce gabarit. Un caractère largement dû à sa direction ultra-directe – 11,7° de braquage volant pour 1° à la roue contre 15 pour 1 en moyenne dans ce segment -, bien servie par un essieu avant à triangles superposés (à pivot virtuel pour l’inférieur) très incisif. La réussite des metteurs au point d’Alfa Romeo est d’avoir obtenu ce caractère très dynamique sans contrepartie en termes de stabilité – l’essieu train arrière multibras restant bien calé en virage au service de la précision de trajectoire – ou de confort de suspension, un domaine dans lequel cette Giulia aux ressorts plutôt souples et à l’amortissement passif très bien calibré se permet même de dominer des rivales plus sophistiquées dans ce domaine. Ce bilan dynamique apparaît d’autant plus remarquable qu’il est obtenu avec pneumatiques « Run Flat » chaussés sur des jantes de 18 pouces pour notre 2.2 turbo diesel, seules les enveloppes 16 pouces d’entrée de gamme faisant l’impasse sur ce type de carcasse renforcée pour permettre de rouler à plat jusqu’à 80 km/h.
Sur le plan du freinage, la Giulia innove par l’adoption d’un système Continental dit « Brake by Wire » centralisant assistance, ABS et ESP dans le même bloc hydraulique alimenté par une pompe électrique. Plus compact et plus léger de 3 à 4 kilogrammes ce système assure en outre une montée en pression beaucoup plus rapide du freinage autonome au profit de distances d’arrêt plus courtes en cas d’urgence. Parce qu’il traduit précisément et sans délai l’effort que le conducteur exerce sur la pédale de frein en force de freinage calculée de manière optimale pour chacune des roues, ce système s’avère facile à moduler tout en garantissant à la Giulia une stabilité à toute épreuve sur mauvais revêtement ou en courbe.
Le nouveau 4 cylindres 2.2 turbo diesel du groupe FCA n’a aucun mal à déplacer les 1374 kg de la Giulia, surtout pour la version 180 chevaux de notre modèle d’essai. Disponible dès 1200 tr/min il souffre de ce fait moins d’être associé à une simple boîte manuelle que ses concurrents BMW ou Jaguar même s’il ne peut donner le meilleur de lui même que lorsqu’il est secondé par la boîte automatique 8 rapports qui accepte son couple maximal de 450 Nm quand la boîte manuelle Getrag le limite à 380. Pertinente dans le choix de ses rapports, la boîte automatique ZF peut néanmoins toujours être contrôlé directement par le conducteur par l’intermédiaire de grandes palette en aluminium fixées sur la colonne de direction façon Ferrari.
A ce stade, nous n’avons pu conduire que quelques kilomètres et seulement sur circuit la très performante Quadrifoglio. Un parcours trop court pour se faire une opinion définitive sur ce modèle mais néanmoins suffisant pour constater qu’Alfa-Romeo a largement tenu sa promesse de proposer une concurrente digne de ce nom à la mythique BMW M3. Plus performante, la Giulia se montre pourtant plus facile à conduire et confortable que sa rivale germanique, mais pas moins amusante. Très stable au freinage comme les autres versions de la gamme, la Quadrifoglio profite en effet de son différentiel à vecteur de couple pour optimiser son agilité en adoptant en sortie de courbe serrée une attitude de survirage de puissance très facile à contrôler grâce à sa direction directe. Un régal.
LES PLUS
Compromis confort/comportement, direction ultra directe
Caractère, performances (Quadrifoglio)
Sobriété (version Eco)
LES MOINS
Maintien des sièges insuffisant (2.2)
Finition inférieure aux références du segment
Apparition du « fading » (surchauffe des freins) peu perceptible (Quadrifoglio)
Sous le capot des Giulia 2.2 180 & Quadrifoglio
Moteur : 4 cylindres en ligne injection directe turbodiesel / V6 à 90° biturbo à injection directe d’essence
Cylindrée : 2 143 / 2 891 cm3
Puissance : 180 ch à 4 000 tr/min / 510 ch à 6 500 tr/min
Couple : 450 Nm à 1 750 tr/min (380 à 1 500 en BVM) / 600 Nm à 2 500 tr/min
Transmission : aux roues arrière
Boîte : manuelle 6 rapports (automatique 8 rapports en option)
Dimensions : 4 640 x 1 870 x 1 430 mm
Coffre : de 480 l
0 à 100 km/h : 7,2 s (7,1) / 3,9 s
Vitesse : 220 km/h (230) / 307 km/h
Consommation : 4,2 l (4,2) / 8,2 l
CO2 : 109 g/km (109) Eco 99 g/km (pas de malus) / 198 g/km (malus de 6500 euros)
Poids : 1 374 kg (7,6 kg/ch) (1445 (8,0)) / 1580 kg (3,1 kg/ch)
Le Malouin Gilles Lamiré (La French Tech Rennes Saint-Malo) a remporté samedi soir à New York la Transat anglaise dans la catégorie des trimarans Multi50 (15,24 m), en 12 j 07 h et 51 min.
Lamiré a franchi la ligne d’arrivée à 22h50 françaises et améliore le temps de référence de sa catégorie (14 j 01 h et 23 min), détenu par Eric Bruneel sur Trilogic en 2004.
C’est la première victoire en solitaire de Lamiré (45 ans), 3e de la Route du Rhum 2014 et de la Transat (en double) Jacques-Vabre 2013.
« Je rêve de gagner une grande course au large depuis mes débuts, a-t-il déclaré. En 2006, pour ma première Route du Rhum, je venais d’acquérir un trimaran 60 pieds (…). Je n’étais pas du tout au point et n’avais donc aucune chance. Et pourtant quelques jours avant le départ, j’ai rêvé que je gagnais. Je me suis dit que ce serait incroyable de gagner une si grande course ».
« Depuis, j’ai bien progressé et j’arrive à obtenir des résultats mais il me manquait quelque chose, a-t-il ajouté. Entre faire un podium (…) et gagner une grande course, ça n’a rien à voir (…). Tant qu’on n’a pas gagné, il manque le déclic ».
Trois des quatre catégories de bateaux au départ de Plymouth (sud-ouest de l’Angleterre) ont maintenant leur vainqueur: François Gabart (Macif) en trimarans Ultimes, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) en monocoques Imoca et Lamiré en Multi50.
Les plus petits (12 m environ) concurrents de la Transat anglaise, les Class40, sont encore en mer et ne sont pas attendus avant plusieurs jours à New York. Idem pour le Pen Duick II avec lequel Eric Tabarly avait remporté l’épreuve en 1964 et qui est barré -hors course- par Loïck Peyron.