L’ancien président de l’UMP, Jean-François Copé, a déclaré dimanche sur France 2 qu’il était candidat pour la primaire de la droite de novembre 2016 en vue de la présidentielle de 2017.
«Je serai candidat à cette élection», a lancé le député-maire de Meaux (Les Républicains), s’estimant «prêt». «Jamais je n’aurais imaginé être candidat si j’étais mis en examen», en référence à l’affaire Bygmalion, dans laquelle il est témoin assisté, a aussi affirmé Copé. En 2015, Nicolas Sarkozy avait été mis en examen pour «corruption active», «trafic d’influence» et «violation du secret professionnel» dans l’affaire dite des «écoutes».
Ce weekend, lors du conseil national de LR, Jean-François Copé s’était exprimé pour la première fois depuis que cette «triste affaire Bygmalion» l’avait poussé à la démission. Le 20 janvier, il avait signé son retour en politique avec la publication d’un ouvrage, Le sursaut français (Stock). Dans cet ouvrage écrit après un «tour de France» et une cure de silence médiatique auto-administrée de dix-huit mois, cet élu affirme qu’il a pu «remettre de l’ordre dans (s)es idées».
«Mon intuition est qu’en 2017, en France, le coup de l’homme providentiel qui va tout régler par la seule magie d’un slogan et de quelques propositions bien ordonnées, ça ne marchera pas ( ) Faire de la politique autrement, c’est aussi rompre avec la politique de communication pour faire de la politique de fond», y écrit le Maire de Meaux.
LIBERATION avec AFP