Le chef catalan Carles Puigdemont est arrivé lundi pour son tout premier programme en tant que député européen malgré une arrestation justifiée contre lui en Espagne. L’ancien chef de l’exécutif catalan et le nouveau législateur de l’UE sont déterminés à utiliser le parlement pour poursuivre sa lutte gouvernementale afin que la Catalogne autosuffisante vienne à bout de l’Espagne. Sa place parlementaire lui donne également de la résistance. Et Puigdemont a profité de sa venue pour exiger la libération immédiate de la prison espagnole d’un autre chef catalan décidé au Parlement européen, l’ancien vice-président catalan Oriol Junqueras. « Il doit être ici. Ils ont les mêmes privilèges », a déclaré Puigdemont, soutenu par des images stressantes « Junqueras totalement libres ». Sa capacité à avoir une telle publicité au cœur de l’Union européenne pour dénoncer ce genre de problèmes, car l’emprisonnement en Espagne est une sorte de coup porté aux principaux organismes gouvernementaux de Madrid, qui ont résolument cherché à émousser la volonté d’offrir aux riches du nord-est indépendance de l’emplacement. Les célébrations restantes viennent de créer un gouvernement fédéral minoritaire de langue espagnole qui peut être influencé par le soutien tacite d’un parti catalan plus moyen. Puigdemont est arrivé à la législature au début de la mi-journée, acclamé par quelques centaines de partisans qui avaient plus d’une douzaine de drapeaux catalans flottant dans le vent de midi en dehors de la législature dans le nord-est de la France. « Chef Puigdemont », ont-ils crié à l’unisson. Puigdemont s’est présenté avec un autre législateur de l’UE et l’ancien ministre catalan Toni Comín. L’Espagne a essayé de nous interdire, a-t-il déclaré, « ces jours-ci, nous sommes enfin ici. » Les deux sont nécessaires en Espagne pour jouer un rôle dans une estimation de la sécession illégale de 2017 par les autorités catalanes et les législateurs séparatistes. Ils ont fui en exil en Belgique juste après l’échec de leur tentative et ont été décidés en mai devant le Parlement européen en tant qu’associés des partis séparatistes catalans d’Espagne. Le gouvernement fédéral de la coalition catalane locale était également à Strasbourg pour apporter son aide. Source: Organisation de séminaire Barcelone